Ouragans : l’alerte violette et les rêveurs fous.
Un nouveau terme a été créé à l’été 2022. Les météorologues ont ajouté l’alerte violette cyclone aux catégories de danger représenté par les ouragans.
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Ouragans : l’alerte violette et les rêveurs fous.
Un nouveau terme a été créé à l’été 2022. Les météorologues ont ajouté l’alerte violette cyclone aux catégories de danger représenté par les ouragans.
Jusqu’à cette nuit vendredi il se déplaçait lentement, aux alentours de 12 km/h. Passé en catégorie 2, il a accéléré ce matin. Il longe maintenant, à bonne distance, les côtes portugaise, espagnole et française.
La presse relève avec inquiétude le nombre élevé d’ouragans de cette saison 2017. Une rafale d’ouragans! Année propice, comme je l’écrivais récemment? Je précise: année propice aux ouragans majeurs. Au tour de Maria.
Ils font partie des phénomènes atmosphériques naturels les plus violents. Certes les vents de tornades sont plus rapides que ceux d’ouragans: on mesure au sol jusqu’à plus de 400 kmh pour les plus puissantes d’entre elles. On estime également la vitesse du vent à l’intérieur d’un tube de tornade aux alentours de 600 kmh.
Les certitudes des années 1990 ont changé. On nous prédisait alors que les ouragans seraient et plus nombreux et plus puissants à cause du réchauffement de l’atmosphère depuis le petit âge glaciaire. Aujourd’hui les Madame Irma du climat changent d’avis: les ouragans pourraient finalement être moins nombreux. Sans autre explication.
Cette rafale a été le déclencheur de la dramatisation. Elle a permis de faire dire aux météorologues qu’Irma est l’ouragan le plus intense jamais vu dans l’Atlantique et sur les Petites Antilles. Du moins dans son petit coin d’océan.
Au suivant! Annoncé comme un nouveau monstre météorologique et classé en catégorie 5, la plus puissante, l’ouragan Irma montrerait une intensité « jamais vue », « sans précédent » sur l’Atlantique. Ses vents « peuvent souffler » jusqu’à 295 km/h et les rafales atteindre les 360 km/h, selon la presse (je n'ai pas trouvé vérification de ces chiffres). Son centre dépressionnaire affiche 914 hPa selon le NHC – le National Hurricane Center.
Avec ce dernier billet sur Harvey une piqûre de rappel s’impose, images à l’appui. Parce que les humains ont la mémoire courte. Et parce qu’immergés dans l’instant présent, ils n’apprennent que très lentement du passé.
Port Lavaca est une baie en cul-de-sac associée à la grande baie de Matagorda, entre Houston et Corpus Christi. Une configuration qui favorise l’élévation du niveau des vagues. C’est là que l’onde de tempête et la marée ont atteint la cote maximale lors du passage de Harvey: 2,10 mètres.
L’ex-ouragan faiblit. Il est à nouveau rétrogradé, en dépression tropicale cette fois. Et il se remet en mouvement vers le nord-est et l’intérieur des terres. Cependant, même affaibli, il reste une énorme machine à pluie.
Si la situation est rare dans le cas d’un ouragan elle n’est pas totalement inédite. Car malgré leur puissance endogène ces éléphants météorologiques dépendent des circonstances extérieures. Ici, d’un vaste anticyclone qui le bloque sur place.
L’été météo se termine dans cinq jours. On peine à le croire. Les fortes chaleurs attendues ne l’indiquent pas: la semaine qui vient pourrait être marquée par des températures de plus de 30°. Une fausse canicule car les nuits, plus longues, ont déjà fraîchi.