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Hommes et femmes: l’asymétrie des sexes (2e partie)

Les corps des hommes et des femmes sont à la fois très semblables morphologiquement et génétiquement, et différents. Les différences évoquées dans le précédent billet sont-elles balayées par le principe d’égalité? Peuvent-elles conduire à des différences de ressenti et de comportements qui donneraient à chaque sexe des spécificités qui lui sont propres, liées à sa configuration sexuée?

asymétrie2.jpgIl faut situer le principe d’égalité dans le cadre où il est le plus pertinent. Femmes et hommes sont également indispensables pour la reproduction de l’espèce. Cela seul suffirait à légitimer le principe d’égalité. Mais il y a plus. L’être humain étant un animal social la culture, transmise par l’éducation, joue un essentiel dans la construction de l’individu et l’organisation du groupe. Qui dit éducation dit durée dans les relations: relations parents-enfants et relation de couple. Les deux parents sont présents dans l’éducation - même si dans le modèle longtemps dominant de différenciation-répartition des rôles, les femmes étaient plus impliquées dans cette transmission. Il parait nécessaire d’avoir une réflexion commune sur ce que l’on veut transmettre. Les parents sont donc amenés à en parler et à se mettre d’accord. Parole de la mère, parole du père: les deux paroles doivent exister à égalité et trouver des convergences.

Le principe d’égalité se révèle supérieur aux différences, en ce sens qu’ils les englobe et n’en dépend pas. Il s’applique en particulier aux questions juridiques et d’importance de la personne. L’égalité est fondamentalement l’égalité de droits (et devoirs) et de valeur. Elle organise de larges segments de la vie des humains: juridique bien sûr, mais aussi économique, professionnel, familial.

Mais est-elle pour autant une valeur absolue? Quelle représentation en avons-nous et est-elle applicable en tout? L’égalité suppose par exemple le droit de faire les mêmes choses. Rien de ce que fait un homme n’est interdit aux femmes et vice-versa. Nous sommes potentiellement capables de réaliser les même choses. La notion de similarité et d’interchangeabilité fait donc partie de l’égalité: si je suis ton égal je peux faire la même chose que toi. Et rien de ce que je fais ne m’est spécifique ou réservé puisque tu peux le faire aussi. Ce qui m’est spécifique est donc d’abord le produit de mes qualités propres en tant qu’individu, pas en tant que sexe, ce qui devrait valoriser la notion personnalité et de créativité des humains. Pour un peu nous ne serions plus contraints de reproduire les valeurs et schémas du passé et pourrions à chaque seconde décider de ce que sera notre vie. Du moins est-ce ainsi en théorie. En pratique c’est un peu différent, car reproduire c’est vivre sans avoir à refaire des millions d’année d’évolution.

La notion d’égalité trouve en effet rapidement sa limite dans l’asymétrie la plus élémentaire: la reproduction. Les femmes peuvent enfanter, les hommes non. Cette asymétrie annule la similarité et l’égalité dans le domaine le plus fondamental qui puisse être: la reproduction de l’espèce. C’est même un domaine où les corps imposent une différence irréductible et valident des rôles qui ne peuvent être interchangeables. Nous sommes la reproduction d’un genre sexué. Le fait qu’il existe une infime partie de personnes dont l’identité de genre n’est pas calquée sur le système asymétrie3.jpgbinaire homme-femme n’enlève rien à la différenciation des sexes et des rôles. Il y a des catégories. Il y a des attributions spécifiquement féminines dont l’origine est dans le corps et la biologie. L’enfantement et l’allaitement sont spécifiquement féminins et associés à l’anatomie, la physiologie et la biologie du sexe féminin.

La reconnaissance des catégories et des distinctions de sexes et de rôles est d’importance alors que la théorie de la totale culturalité des différences de genre se développe et veut s’imposer comme un standard, niant les liens entre biologie et culture, niant que la culture puisse avoir une racine dans le corps. Au nom de l’égalité on assiste au rejet du corps et des normes qu’il impose ainsi que de l’expression du désir.

Si l’asymétrie est reconnue dans l’enfantement elle ne le sera pas ailleurs. Crainte de voir la notion d’égalité mise à mal? Pourtant si l’égalité qui se développait contre les différences et contre le fait qu’elles puissent avoir un impact sur le culturel, elle risque fort de ne pas se survivre à elle-même. Reconnaître les différences et l’asymétrie c’est donner une chance à l’égalité de durer sans avoir un jour à s’imposer de manière autoritaire, comme cela semble déjà le cas avec la discrimination positive, les lois de genre, la parité obligatoire.

La sexualité est un domaine intéressant à étudier. L’asymétrie des organes sexuels fait que le coït conditionne un ensemble de comportements. Le pénis est destiné à pénétrer dans le corps de la femme. C’est la condition de la reproduction de l’espèce. Finalité première de la sexualité, celle-ci ne peut se passer autrement. Donc l’homme pénètre et la femme accueille. Ce qui suppose deux positions psychologiques différente. Entrer chez quelqu’un n’est pas comme le recevoir chez soi: c’est fragile, vulnérable, éventuellement transgresseur. On n’est pas chez soi, on n’est qu’invité. On n’a pas ses marques, on doit se plier aux coutumes de l’hôte. Alors que recevoir chez soi c’est plus calme, on a ses repères, on dit oui ou non à l’autre.

Le mécanisme de la pénétration et ses ressentis est inévitable. Si l’homme peut trouver une certaine excitation et un plaisir à être chevauché c’est plus par la transgression de son propre schéma de «pénétrant». Car fondamentalement l’homme est fait pour pénétrer. Sa libido le pousse vers la femme et son excitation monte quand il est l’acteur de la pénétration. La femme est anatomiquement plus destinée à accueillir. Les femmes avec lesquelles j’ai vécu ou parlé le reconnaissent: l’abandon au mouvement de l’homme en fin de coït, ce lâcher prise qui accepte l’autre totalement, est facteur d’intensification de l’orgasme. Même si la femme est très active, ce moment d’abandon est souvent décisif dans son plaisir.

asymétrie1.jpgLe schéma classique peut être traduit par l’homme qui cherche et la femme qui s’offre. L’égalité pure dans le coït serait moins productive que l’asymétrie assumée et reconnue comme facteur de co-action. Les mots sont minés de connotations désagréables mais je crois qu’on peut les restaurer dans leur sens originel si l’on considère bien que ces deux mouvements  et positions ne créent en aucun cas une subordination de l’un à l’autre. Si la sexualité masculine peut être une représentation de ce qu’il est convenu de nommer - souvent abusivement - la «domination masculine», alors celle-ci n’est pas un pouvoir au sens d’enchaîner l’autre et de l’amoindrir. C’est bien plus la possibilité pour l’homme de vivre pleinement sa dimension masculine de pénétrant, laquelle peut aussi ouvrir une pleine dimension d’abandon à la femme. De plus, l’homme aura à coeur de ne pas s’abandonner lui-même trop vite afin de s’assurer du plaisir de sa partenaire. La femme peut avoir plusieurs orgasmes dans le même rapport, l’homme non - sauf à pratiquer des techniques spéciales de rétention du sperme. La notion de contrôle s’impose à l’homme, moins à la femme.

Dans ce jeu amoureux asymétrique, il n’y a que des gagnants si les partenaires souhaitent le bien de l’autre autant que le sien propre. Et cette asymétrie, cette dissemblance, ces rôles et ressentis induits par les corps, ne contestent en rien la notion d’égalité.

Il me paraît difficile de soutenir que les corps et leurs différences n’aient pas influencé la définition des genres et que des rôles ne puissent être électivement attribués à un sexe ou à l’autre. Le système de différenciation-répartition a fonctionné selon des rôles: à l’homme la guerre et la politique qui lui est historiquement liée, à la femme l’enfantement donc l’allaitement et les soins qui en découlent. L’homme guerrier qui va tenir les frontières et la femme éducatrice, soignante et socialisante, sont des constructions culturelles possiblement fondées, initialement, sur les corps et les différences qu’ils induisent.

Toutefois tout système n’a de valeur que tant que les  individus et groupes auxquels il s’adresse en sont satisfaits. La société moderne privilégie, au travers de la notion d’égalité, la possibilité de changer de rôle. Une société plus mobile sera probablement plus créative. Mais la mobilité, l’interchangeabilité et l’égalité n’ont à mon avis pas supprimé les différences, les rôles et l’asymétrie. Y aurait-il d’ailleurs une raison de les supprimer? Est-ce même possible tant que les corps restent différenciés et asymétriques? Et l’asymétrie ne devrait-elle pas être vue comme un élément dynamique des relations humaines?

(Première partie ici)

 

 

 

 

Un cadeau agréable pour les fêtes:

CouvDiable.jpg

Catégories : Philosophie 85 commentaires

Commentaires

  • "L’égalité suppose par exemple le droit de faire les mêmes choses. Rien de ce que fait un homme n’est interdit aux femmes et vice-versa. Nous sommes potentiellement capables de réaliser les même choses. La notion de similarité et d’interchangeabilité fait donc partie de l’égalité: si je suis ton égal je peux faire la même chose que toi."

    c'est beau la théorie de l'égalité. mais la réalité c'est autre chose.

    http://leblogdenash.over-blog.com/article-egalite-hommes-femmes-de-qui-se-moque-t-on-86898121.html

    "Chercher à gommer systématiquement les différences entre hommes et femmes et vouloir éluder les raisons objectives de certains phénomènes (comme les différences de salaire) mènent à une impasse. Les politiques de lutte contre la discrimination salariale – loin d’offrir des solutions constructives – nient la diversité des situations et crée une lutte entre homme et femme, là où elle n’a pas de raison d’être.



    Cécile Philippe, Institut économique Molinari "

    il y a écart salarial entre hommes et femmes mais il n'y a pas inégalité, puisque les femmes ne sonts pas similaires aux hommes ni interchangeables aux hommes.

    oui il y a ségrégation des emplois, ce choix vient bien des femmes elles mêmes, puisquelles choissisent de travailler principalement dans cinq secteurs.

    quand on voit des lois bidons comme le HF dans tous les postes proposés.

    franchement j'ai du mal à voir un mécanicien travaux public femme. euh décheniller un bull à grand coups de masse.

    http://leblogdenash.over-blog.com/article-les-hommes-victimes-de-la-discrimination-salariale-86763454.html

    http://leblogdenash.over-blog.com/article-le-mythe-de-l-ecart-salarial-hommes-femmes-de-plus-de-20-a-travail-egal-86722043.html

  • La pénétration est source de tas de maladies possibles pour les femmes, bcp plus que pour les hommes. La pénétration n'est pas un but en soi et pour la plupart des femmes que j'ai connues, elle n'est absolument pas indispensable pour avoir un orgasme, je dirais même qu'elle empêche parfois l'orgasme.
    Une amie féministe a traduit un texte de l'anglais, qui inverse les rôles

    «imagine, toi, femme, qu'il n'y ait aucune conséquence POUR TOI à avoir une pénétration vaginale. Mais que toutes les conséquences citées ci-dessus, soient appliquées AUX HOMMES et non à toi. Imagine que coucher avec ton mari, ou ton petit ami, ou n'importe qui avec un pénis, puisse potentiellement le tuer ou le rendre malade. Imagine qu'ils prennent tout les risques, et toi aucun.

    Est-ce que tu le ferais quand même ? Est-ce que tu le baiserais, est-ce que tu lui ferais l'amour tendrement, sachant à quel point il pourrait être potentiellement foutu, dans les semaines et mois à venir, à cause de ce que tu lui as fait ?

    Et dans ce monde qu'on crée ici, est-ce que tu lui mettrais la pression pour le faire ? tu attendrais qu'il le fasse ? tu le demanderais ? tu le "prendrais" ?
    Et s'il adorait ça, et en voulait vraiment, tu le ferais quand même ? Est-ce que ça changerait quoi que ce soit pour toi ? Est-ce que son "consentement" serait problématique, dans ton esprit ? Ou alors serait-ce un passe gratuit pour le placer dans des situations dangereuses ?

    Maintenant... et si tu savais qu'il y a très peu de chances qu'il apprécie ça ? est-ce que ça changerait quelque chose pour toi ? et si tout le monde savait qu'en réalité la majorité des hommes n'aimaient pas vraiment la pénétration vaginale de toute façon, ou qu'au moins ce n'est pas leur acte sexuel préféré, et que leurs corps ne sont pas vraiment fait pour obtenir un orgasme de cette façon ? et si les nombreux risques de la pénétration vaginale pour les hommes étaient en quelque sorte (ou largement) la cause de leur incapacité à en jouir, ou à en jouir pleinement ? Le ferais-tu quand même ?»

    Cela fait du bien d'inverser les rôles, de temps en temps.

  • @hl, il ne faut pas confondre égal et identique. Ma femme est mon égale mais elle et moi, nous ne sommes pas identiques.
    Les féministes ne revendiquent pas d’être identiques aux hommes mais d’être égales.

  • "oui il y a ségrégation des emplois, ce choix vient bien des femmes elles mêmes, puisquelles choissisent de travailler principalement dans cinq secteurs."

    Parce qu'on les pousse encore vers les mêmes secteurs. Je connais plusieurs jeunes femmes d'une vingtaine d'années à qui on a bourré le crâne sur le genre d'études à faire : s'occuper des enfants, prof, infirmière, alors qu'elles avaient des capacités scientifiques.
    Quant aux travaux soi-disant rudes, ça dépend de la corpulence de l'homme : je suis assez frêle et incapable de porter des charges lourdes. Je connais bcp de femmes qui sont plus costaudes que moi. Et quand je vois Chantal Jouanneau, championne de karatéka, je m'abstiendrais à votre place de faire ce genre de commentaire sexiste sur les capacités physiques des femmes.

  • "Sa libido le pousse vers la femme et son excitation monte quand il est l’acteur de la pénétration."

    Les gays vont être contents d'apprendre que leur libido les pousse vers "la" femme. Déjà, faudrait arrêter de parler de "la" femme et de "l'"homme, c'est typiquement une attitude essentialiste qui vise à mettre les gens dans des cases. Il y a des femmes qui ne sont pas intéressées par les hommes/par la pénétration. Il y a des hommes qui ne sont pas intéressés par les femmes, par la pénétration.
    Il y a donc "les" hommes et "les" femmes.

  • Pierrette n'a vraiment pas de vie sociale il passe sa vie à la ramener ici alors que ce qu'elle dit est totalement inintéressant

    "Les féministes ne revendiquent pas d’être identiques aux hommes mais d’être égales."

    Mais bien sur :)
    Pourquoi tu ne vas pas te suicider ?

  • "Cela fait du bien d'inverser les rôles, de temps en temps."

    Tu dis vraiment que de la merde, des gens comme toi méritent amplement la peine de mort pour leur hystérie. Si seulement on pouvait vous faire disparaître le monde tournerait en rond.

  • "Et quand je vois Chantal Jouanneau, championne de karatéka, je m'abstiendrais à votre place de faire ce genre de commentaire sexiste sur les capacités physiques des femmes."

    Le karaté n'est pas en soi un sport physique ducon! C'est pratiqué autant par les hommes que par les femmes. Ce que j'appelle un sport de combat réellement physique est les sports de boxe et de catch. Donc c'est facile de dire qu'elle est championne, cependant ça ne veut rien dire car chaque jour naît un talent.

  • Le karaté n'est pas un sport physique ? Première nouvelle. N'importe quel fumeur, sans entraînement peut en faire et devenir champion. Faut arrêter de fumer la moquette, kasilar.
    Le fait que ce soit un sport mixte prouve justement tout ce que j'explique.
    Quant à ta citation finale, tu l'as piquée à qui, pauvre inculte ?

  • A Pierre,

    Il y a un Pierre qui est intervenu sous ce même sur plusieurs blogs et site sauf sur le miens avec des arguments parfois digne du bac à sable.

    On connait bien les revendications féministes en tout cas celles du vraie féminisme égalitaire mais à vous lire, je ne pense pas que vous vous batterez pour la reconnaissance sociale des hommes battus ni pour une sanction judiciaire lourde envers les fausses accusatrice ou encore la dénonciation des fausses enquêtes sur les violences.

    Vous sortez chantal Jouanneau, argument épiphomène. Lorsqu'on évoque les hommes et les femmes, on travaille sur des volumes de dizaines de millier de personnes. Le profil Chantal Jouanneau est partagé par combien de femme et est ce que chantal Jouanneau aimerait faire les 3x8 sur les travaux de percement de l'A86 ? De même tirer des conclusions générales en regard de votre situation physique n'amène à rien ...

    Je connait moi aussi des hommes à qui on a bourrer le crâne pour pas qu'ils fassent tel ou tel étude ou encore ceux qu'ont interdit d'aller à l'IUFM ou en puériculture parce que ... homme. Un partout balle au centre ?

  • "Tu dis vraiment que de la merde, des gens comme toi méritent amplement la peine de mort pour leur hystérie"

    Toi t'es un vrai petit facho qui va voter pour Marine, qui va nous rétablir la peine de mort fissa. Prends garde car elle pourrait aussi te couper la tête ou même autre chose que la tête.

  • "Parce qu'on les pousse encore vers les mêmes secteurs. Je connais plusieurs jeunes femmes d'une vingtaine d'années à qui on a bourré le crâne sur le genre d'études à faire : s'occuper des enfants, prof, infirmière, alors qu'elles avaient des capacités scientifiques."

    Et j'ai connu des femmes plus ou moins jeunes bosser dans des domaines très masculins. Il y a même eu dans mon ancienne boîte autant de stagiaire garçon que fille dont une assez coquette. Pour info la boîte était une usine d'assemblage de disque dur diverses. Le bourrage de crâne envers les filles, bizarre j'en ai jamais entendu parlé, mais si on se base sur les on-dits et on écoute une poignées de tordus, forcément des lois alakon comme la parité trouvent leur place.
    C'est comme la théorie des genres, comme si les parents forçaient leurs filles à avoir des barbies et les garçons des camions de pompier.
    En plus normaliser votre théorie du genre, c'est ne pas respecter les parents qui veulent éduquer leurs enfants comme ils l'entendent sans que vous ayez quoique ce soit à rajouter car vous ne serez qu'une pollution sociale pour la démocratie.
    Je fais tout pour faire disparaître le féminisme en commençant par l'abolition de la prostitution.

  • "Toi t'es un vrai petit facho qui va voter pour Marine, qui va nous rétablir la peine de mort fissa. Prends garde car elle pourrait aussi te couper la tête ou même autre chose que la tête."

    T'en fait pas mon mignon, je mets les féministes de pacotille comme toi au même niveau que Marine. A savoir le fascisme féministe tout aussi laid.

  • Je fais tout pour faire disparaître le féminisme en commençant par l'abolition de la prostitution.

    Je veux dire je vais utiliser l'abolition de la prostitution comme argument et comme une majorité sont contre ils serait facile de détruire le féminisme. Vous n'êtes que des extrémistes et je hais les extrêmes

  • Pierrette t'as pas l'impression d'être seul dans ta misérable vie ? ;)

    "Le karaté n'est pas un sport physique ? Première nouvelle. N'importe quel fumeur, sans entraînement peut en faire et devenir champion. Faut arrêter de fumer la moquette, kasilar."
    C'est pas un sport qui exige une force extraordinaire, la preuve n'importe qui qui fait moins de 50 kg peut en faire.
    "Le fait que ce soit un sport mixte prouve justement tout ce que j'explique.
    Quant à ta citation finale, tu l'as piquée à qui, pauvre inculte ?"

    C'est juste une façon de parler dunaze !!!

    Bon quand t'auras fini ta crise d'hystérie j'ai mieux à faire que de discuter avec un pauvre mec.

    @Nash

    Grand +1000

  • "Déjà, faudrait arrêter de parler de "la" femme et de "l'"homme, c'est typiquement une attitude essentialiste"

    C'est une image en fait, il voulait dire l'homme uni avec la femme. Mais comme d'habitude, t'as rien encaissé du billet de John et tu te permets de la ramener avec tes pseudo-théories.
    En quoi l'existence des gays illégitime le droit d'être hétérosexuel ? tu fais toi-même dans l'essentialisme voire dans la ségrégation.

    T'es à vomir garçon!

  • La bite est au vagin ce que la femme est à l'homme.

    Il s'agit ici du schéma d'asymétrie et d'égalité basé sur les leçons de la phénoménologie et du structuralisme : le miroir comme figuration asymétrique de soi-même. Il y a inversion des rôles dans le passage du naturel au culturel. Le couple est à deux niveaux : physique et intellectuel, corps et esprit, nature et culture, fait et droit, et ces deux niveaux sont doubles : contenu et forme.

    Ainsi au niveau physique ou primaire, la femme est forme (vagin) tandis que l'homme est contenu (bite). Au niveau secondaire ou psychique, il y a inversion, la femme est contenu tandis que l'homme est forme : l'homme enveloppe la femme.

    On peut en tirer la loi de l'égalité fondamentale homme-femme :
    Le produit de la bite (comme contenu physique) et de l'homme (comme forme psychique) est égal au produit du vagin (comme forme physique) et de la femme (comme contenu psychique).

    Exemple : Pourquoi la femme nettoie la maison construite par l'homme? Parce qu'elle est comme la bite qui ramone et tire les toiles du vagin (i.e. de la maison construite par l'homme). L'homme comme bite multiplié par l'homme comme maçon est égal à la femme comme vagin multiplié par la femme comme nettoyeuse.

    Si donc on veut comprendre la distribution des rôles masculin et féminin dans la vie courante ou psychique, il faut les comparer, mais en les inversant, aux rôles du masculin et du féminin dans la vie physique.
    Ce n'est pas difficile à comprendre si on se représente un accouplement (standard bien évidemment). Les choses sont là, bien visibles.

  • @ pierre:

    Ouf!... Je ne sais pas où vous êtes allé chercher ce texte mais il est assez fou, au sens de la folie paranoïaque:

    "imagine, toi, femme, qu'il n'y ait aucune conséquence POUR TOI à avoir une pénétration vaginale. Mais que toutes les conséquences citées ci-dessus, soient appliquées AUX HOMMES et non à toi. Imagine que coucher avec ton mari, ou ton petit ami, ou n'importe qui avec un pénis, puisse potentiellement le tuer ou le rendre malade. Imagine qu'ils prennent tout les risques, et toi aucun.

    Est-ce que tu le ferais quand même ? Est-ce que tu le baiserais, est-ce que tu lui ferais l'amour tendrement, sachant à quel point il pourrait être potentiellement foutu, dans les semaines et mois à venir, à cause de ce que tu lui as fait ?"


    Puisque c'est une inversion, on doit imaginer que tout ce qui est prévu pour l'homme est ce qui arrive déjà à la femme... Donc faire l'amour, être pénétrée, signifie qu'elle est foutue dans les semaines et les mois à venir, et qu'elle peut en mourir. Par quelles maladies spécifiques qui ne toucheraient pas les hommes, au fait?

    C'est à se demander comment il est possible qu'il y ait encore tant de femmes vivantes sur terre et en bonne santé, alors qu'elles devraient être foutues dans les semaines à venir. Et pour info je vous signale que la syphilis a fait des dégât considérables chez les hommes à certaines époques. Le chlamidia peut aussi rendre les hommes infertiles.


    Revenez sur Terre pierre. Et donnez-nous des textes un peu plus sérieux. Pas des textes qui illustrent une névrose et une crainte pathologique de la sexualité et de l'homme.


    Je généralise, oui, parce que dans les cas que je cite cela est justifié. Même si tous les hommes ne sont pas plus costauds que les femmes ils ont plus de masse musculaire. Je précise bien que ce n'est pas le cas à 100% mais suffisamment pour que l'on en tire des conclusions très concrètes: par exemple certaines épreuves sportives identiques ne sont pas mixtes. Le record du monde du 100m féminin est à 10 secondes 49 depuis 1988. Le masculin est à 9 secondes 58. Il ne s'agit donc pas d'essentialisme mais de faits quantifiables et globaux.


    A propos de pénétration j'ai bien dit qu'il s'agit d'abord de reproduction de l'espèce. Sans pénétration elle est compromise... Pour ce qui est du plaisir l'addition de la jouissance vaginale et clitoridienne est souvent assez appréciée. Renseignez-vous au bon endroit.


    Enfin vous citez les homosexuels. Je n'ai pas parlé d'eux mais de la tendance très majoritaire soit l'hétérosexualité. Dans la mesure où c'est la relation hétérosexuelle qui permet la reproduction de l'espèce (même pour des couple homo il faut soit une ovule et une mère porteuse soit du sperme, donc une implication hétérosexuelle à un moment ou à un autre) elle fait pour moi référence.

    Pour avoir pas mal parlé avec des homosexuels la polarisation mâle-femelle se retrouve aussi dans les couples, peut-être par une sorte de mimétisme.

  • "C'est une image en fait, il voulait dire l'homme uni avec la femme."

    Non ce n'est pas une image. Partout sur ce blog et chez les masculinistes (mais pas seulement), on trouve "la" femme et "l'"homme. Ce n'est pas un détail, ça veut dire bcp sur les normes et les injonctions. Et pour le coup, c'est préjudiciable aux hommes aussi qu'on enferme dans une case.
    Car par exemple, "l'" homme est forcément hétéro, viril, et "la" femme est hétéro et douce, mince, glabre. Voilà ce que ça veut dire.

  • "même pour des couple homo il faut soit une ovule et une mère porteuse soit du sperme, donc une implication hétérosexuelle à un moment ou à un autre"

    Toutefois avec la science il sera un jour possible de créer un gosse artificiellement. Je ne sais pas comment ça se passera, mais s'il faut utiliser du sperme, faudra faire appel aux hommes.

    Comme quoi à cause du féminisme, la relation de couple devient une utopie

  • @ pierre.

    "Quant aux travaux soi-disant rudes, ça dépend de la corpulence de l'homme : je suis assez frêle et incapable de porter des charges lourdes. Je connais bcp de femmes qui sont plus costaudes que moi. Et quand je vois Chantal Jouanneau, championne de karatéka, je m'abstiendrais à votre place de faire ce genre de commentaire sexiste sur les capacités physiques des femmes."

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_(sociologie)

    "• NB justification patriarcale d'une inégalité sociale massive : le monopole des affaires publiques, des moyens de productions et des moyens symboliques; cf. à ce propos Paola Tabet, les mains les outils les armes, in La construction sociale de l'inégalité ...
    • On voit mal comment un fait relevant de la physiologie pourrait être une "justification patriarcale". Le dimorphisme sexuel existe bel et bien dans l'espèce humaine. Les hommes sont en moyenne plus grands (de 10 cm), plus lourds (d'une dizaine de kilos) et plus forts (ils possèdent une masse musculaire nettement supérieure et une moindre masse graisseuse que les femmes, notamment sous l'effet anabolisant des androgènes). La force physique allant de pair avec la masse musculaire, la taille et le poids, la force isométrique maximale (moyenne de 25 groupes musculaires) de la femme moyenne ne représente que 60% de la force isométrique maximale de l'homme moyen (source Traité de physiologie de l'exercice et du sport, éditions Masson, 2002). Ces différences sont par ailleurs plus importantes pour les muscles du haut du corps (bras, épaules) que pour les muscles des jambes."

    de dire que les femmes sonts physiquement plus faibles que les hommes c'est un commentaire sexiste !!!! ah ce stade là il doit te manquer une case pierre !!!!

  • leclerq,

    Surtout que maintenant il y a aussi des femme qui font une tête de plus que moi. Pour info je fais à peine 1m75

  • John, il y aurait beaucoup à argumenter contre votre article. Pour ne pas allonger, je m'attache à relever ce qui m'apparaît comme deux failles de votre raisonnement : 1. l'oubli du poids de la culture - 2. la trop grande importance accordée à la sexualité.

    Vous cherchez à inscrire le rôle (féminin, masculin) dans le corps (mâle, femelle), et vice versa, mais ce faisant vous oubliez largement le contexte social. C'est lui qui produit, non seulement les rôles, mais également la vision du corps entretenue par les individus. Dire que tel est mâle et telle est femelle relève, non de la nature, mais d'une norme sociale. Et la biologie, qui est une science et non la simple théorisation de la nature, est située.

    N'a-t-elle pas produit un discours sur l'inégalité des races que nous ne partageons plus ? Je vous assure que pour bon nombre de penseurs du XIXe, la notion de race existe ; elle est définitive. Pourquoi ne peut-on imaginer que la classification qui nous apparaît aujourd'hui comme une aberration pour les races ne se reproduise concernant les sexes ? Pour preuve, il y a des espèces qui se jouent des distinctions mâle/femelle, y compris l'humanité.

    Implicitement, vous le soupçonnez je pense puisque vous en venez à parler de reproduction, domaine qui serait LA preuve parfaite qu'il existe des mâles et des femelles, et que ces deux types d'individus sont complémentaires. Voire, que l'ensemble de leurs rôles découlent de là. Ainsi écrivez-vous :

    "Le pénis est destiné à pénétrer dans le corps de la femme. C’est la condition de la reproduction de l’espèce. Finalité première de la sexualité, celle-ci ne peut se passer autrement. Donc l’homme pénètre et la femme accueille."

    Je relève qu'il existe des possibilités de reproduction hors du corps féminin et qui dispensent donc de la pénétration. Exception, me direz-vous. Pourtant, pour bien des espèces, la reproduction ne se passe pas dans le corps "féminin" mais à l'air libre : tous les pondeurs d'oeufs (grenouilles en tête) vous le montreront. Passons sur ce détail.

    Quand vous affirmez que la finalité première de la sexualité est la reproduction, je n'ai qu'une question à poser : combien de fois au cours de votre existence avez-vous eu un rapport sexuel visant à vous reproduire ? Quel est le ratio entre ces rapports-là et tous vos actes sexuels (seul, à deux, ou plus) qui ne visaient que le plaisir, voire la simple satisfaction d'une norme sociale (fréquence dans le couple, flirt face aux ami-e-s, etc.) ?

    C'est la sexualité pourtant que vous prenez comme argument pour justifier des rôles historiquement dévolus aux femmes et aux hommes, soit qu'elle conditionne à un certain comportement, soit qu'elle en soit l'illustration de base. Mais encore une fois, la sexualité n'a rien de naturel (du moins pas pour l'humanité), elle est construite. Pourquoi certains actes sont-ils considérés comme transgressifs ? Et d'autres comme acceptables, voire souhaitables ? L'évolution de ces normes au cours du temps prouve leur relativité.

    Bref, pour toutes ces raisons, considérer les femmes et les hommes comme différents, au sens que cette différence entretiendrait un lien de cause à effet avec le corps, me paraît difficile. Certains en sont très ébranlés et adoptent un discours violent pour éviter de voir basculer leurs certitudes. Je peux comprendre leur perplexité, mais pas leur intolérance. L'argumentaire que j'ai développé, qui s'est construit sur la base du discours féministe, s'ouvre aujourd'hui aux hommes et appelle à changer la société dans son ensemble. Cela ne signifie pas la fin de l'altérité, puisque les Autres me seront toujours autres, mais la fin des discriminations liées aux différences.

  • Genevois, ce n'est pas la biologie qui s'est trompée sur les races mais les biologistes imprégnés d'une certaine idéologie, c'est assez différent.
    Je veux bien qu'il n'y ait pas de races, si elles sont utilisées pour entretenir une ségrégation et une différence de droit. Par contre coté biologie, je remarque que dans une finale olympique du 100 m il y a surtout des noirs, et dans la piscine surtout des blancs... Ce n'est pas une affaire de culture mais de bilogie dans ce cas.
    Les pondeurs d'oeufs ne peuvent pas se reproduire si l'oeuf n'est pas fécpondé et si certains peuvent l'être à l'exterieur du corps d'autres pas.... D'ailleurs l'humain est un pondeur d'oeuf mais l'oeuf continue sa maturation dans le ventre de la femme.
    Quant a dire que la sexualité n'a rien de naturel vous m'excuserez mais en tant que pratiquant régulier j'ai tendance a penser le contraire ; on a pas attendu Freud pour le découvrir. Evidemment ce n'est pas tendance, bien que largement répandu chez tous les mamifères. L'évolution des barrières psychologiques existe bien mais qu'a t elle à voir avec les pulsions profonde sinon qu'elle les écrète de manière différente selon les cultures?

  • Prat,

    Que la sexualité existe en soi, je peux l'admettre si vous entendez par là que c'est l'une des fonctions du corps, mais cette fonction ne s'exerce pas hors d'un contexte qui détermine son interprétation. Voilà en quoi elle est construite, dans la mesure où les individus qui en sont les acteurs ne l'appréhendent que par ce que leur contexte de vie leur en donne à penser. C'est ce qui explique qu'on ne se livre pas à la sexualité en tout temps et lieu, ce qui serait le réflexe le plus "naturel".

    En revanche, je ne peux pas admettre que la biologie existe en soi. Cela signifierait une vérité de la biologie, que les chercheurs s'efforcent de trouver. Vision plutôt dépassée de toute science, qu'elle soit prétendument exacte, dure ou sociale. La biologie est ce que les biologistes en font. A certaines époques, elle a été l'instrument de ségrégations politiques inacceptables sur la base de classifications raciales. Je pense qu'elle agit en partie de même (quoique dans une mesure nettement moins tragique) en ce qui concerne les sexes.

    Quant au fait que les noirs courraient plus vite que les blancs... Leur présence dans ce sport est davantage liée au fait que la course constitue une pratique sportive peu coûteuse, qui ne nécessite pas les infrastructures d'autres disciplines (une piscine par exemple, quand on connaît les problèmes de sécheresse et d'accès à l'eau potable en Afrique), ce qui en fait une activité accessible dans des pays "pauvres", d'où l'émergence de spécialistes. Et cela n'empêche pas pour autant la présence de blancs, comme le Français Christophe Lemaître, champion du 100 mètres.

  • La pratique du 100 m est certes peu couteuses mais toutes les nations sont prêtes a investir des centaines de millions d'euros pour avoir la médaille d'or olympique, et les talents détectés, même issus de milieux miséreux, sont choyés dans de nombreux pays. Pour la natation ce n'est pas une question de moyens c'est que la flottabilité des noirs est moins bonne, tout simplement, mais ce genre de détail échappe aux bons militants qui sont toujours au dessus des lois....de la physique, qui elle, est une science exacte.
    Quand Christophe Lemaitre battra Usain Bolt je l'applaudirai et je penserai qu'il est l'exception qui confirme la règle, et que le dernier blanc a avoir triomphé sur le stade olympique était Valéry Borzov aux JO de Moscou, il faut dire que les sprinter américains avaient été malencontreusement bloqués dans un surprenant embouteillage et n'ont pas pu s'aligner au départ.

  • @Hommelibre ,et si toutes ces mésentantes étaient le fruit de Zoé le premier embryon congelé en 1984,quel est leur destinées à ces embryons qui ont l'âge pour beaucoup de la révolte bien connue de tous les adolescents et parents,qui dit que ces enfants Hibernatus n'auront pas de gènes d'assassin? de comportement complètements irrationnels face à un monde qui tourne dans le sens du progrès dont ils sont issus mais leur flanquant la trouille héritée de leur passage néo-natal dans un congélateur qui sait? on a tous rigolé devant de Funès et Hibernatus,peut-être certains eugénistes riront moins maintenant?

  • "Dire que tel est mâle et telle est femelle relève, non de la nature, mais d'une norme sociale. Et la biologie, qui est une science et non la simple théorisation de la nature, est située. "

    Tiens première nouvelle : c'est la société qui fait que l'on porte un pénis ou un clito. Argument des plus stupides. En plus il te balance ça comme ça sans lien. Qui es-tu pour savoir ce qui est un homme et une femme. Depuis a création des espèces il existe deux catégories, femelles et mâles, et nous comme nous sommes des animaux développés nous sommes soit des mâles soit des femelles CQFD
    Donc clairement pas d'accord avec toi.

    "N'a-t-elle pas produit un discours sur l'inégalité des races que nous ne partageons plus ? Je vous assure que pour bon nombre de penseurs du XIXe, la notion de race existe ; elle est définitive. Pourquoi ne peut-on imaginer que la classification qui nous apparaît aujourd'hui comme une aberration pour les races ne se reproduise concernant les sexes ? Pour preuve, il y a des espèces qui se jouent des distinctions mâle/femelle, y compris l'humanité. "

    Ce n'est pas parce que des imbéciles n'ont pas compris que la différence de races, de sexes, d'espèces .... forment un tout que l'on appelle humanité pour les humains qu'il faut remettre en cause les théories prouvées scientifiquement. D'ailleurs il est une richesse la différence on a tous un point commun on est différent et heureusement.
    Les espècs ? lesquelles ? parce que imiter stupidement l'homme est une avancée spectaculaire pour certains elles devraient l'être pour d'autres . No comment !
    Les femmes qui savent mettre en avant leurs avantages, méritent à mon avis toute notre attention, en revanche les bonobos femelles qui imitent l'homme sans réfléchir elles méritent le mépris.
    Triste conception de ce monde

  • "Je relève qu'il existe des possibilités de reproduction hors du corps féminin et qui dispensent donc de la pénétration. Exception, me direz-vous. Pourtant, pour bien des espèces, la reproduction ne se passe pas dans le corps "féminin" mais à l'air libre : tous les pondeurs d'oeufs (grenouilles en tête) vous le montreront. Passons sur ce détail."

    Ah oui donc comparer des ovipares et des vivipares c'est vachement intéressant. Décidement on lit de plus en plus d'énormités dans ce blog. Revoyez vos cours de biologie (je crois qu'on voit celà en tout début de collège) avant de lancer des comparaisons tout au plus foireuses.
    Pour votre info personnelle nous sommes des mammifères et les grenouilles des bactraciens. A moins que vous ne soyiez une créature remixée comme dans le film "Splice"

    "C'est la sexualité pourtant que vous prenez comme argument pour justifier des rôles historiquement dévolus aux femmes et aux hommes, soit qu'elle conditionne à un certain comportement, soit qu'elle en soit l'illustration de base. Mais encore une fois, la sexualité n'a rien de naturel (du moins pas pour l'humanité), elle est construite. Pourquoi certains actes sont-ils considérés comme transgressifs ? Et d'autres comme acceptables, voire souhaitables ? L'évolution de ces normes au cours du temps prouve leur relativité. "

    Ah oui c'est vrai, naturellement les animaux, du moins les mammifères ne se reproduisent jamais nan c'est de la connerie on nous a menti. C'est cette société de malheur en fait qui encourage à la sexualité et créé une différence entre les sexes. Oh malheur une différence ? dans mon petit cerveau de féministe convaincu différence = discrimination CQFD
    Quand vous affirmez que la sexualité est construite, sur quoi vous basez vous pour déblater une telle ... euh... disons affirmation. Parce que la fornication n'est pas une construction sociale et heureusement.
    Les normes ont évolué c'est un fait, mais la fonction primaire de la sexualité fut d'avoir des gosses et non la sexualité de plaisir que l'on connaît à notre époque et qui du coup fait dire n'importe quoi à certains.

  • @Kasilar : nous avions un mode de développement embryonnaire externe avant qu'une infection par un virus ne nous bifurque vers un mode de développement embryonnaire interne.
    Cette infection virale est à l'origine de la création du placenta et s'est intégrée depuis dans notre patrimoine génétique.

  • "Bref, pour toutes ces raisons, considérer les femmes et les hommes comme différents, au sens que cette différence entretiendrait un lien de cause à effet avec le corps, me paraît difficile. "

    Ou plutôt on est incapable de voir plus loin que le bout de son nez et de comprendre que femme et homme ont des avantages et inconvénients qui sont tous deux différents. Je ne parle pas de travailler ou gérer le foyer. Ce que tu veux, comme une majorité de féministes est d'avoir les avantages masculins et de garder ce que possède de base une femme. Sinon c'est que pour toi les femmes doivent être des hommes ce qui est complètement débile et lache car n'assumant pas leur côté féminin.

    " Certains en sont très ébranlés et adoptent un discours violent pour éviter de voir basculer leurs certitudes. Je peux comprendre leur perplexité, mais pas leur intolérance. "

    Quelqu'un qui conteste des faits scientifiques ne mérite même pas d'être pris au sérieux. donc bon ...

    ". L'argumentaire que j'ai développé, qui s'est construit sur la base du discours féministe, s'ouvre aujourd'hui aux hommes et appelle à changer la société dans son ensemble. "

    C'est bien pourquoi il est dénué de sens logique et totalement inintéressant. J'attends un discours bien plus neutre que le tiens histoire de monter le niveau de ceux qui ne pensent pas comme l'auteur.
    La société a déjà changé de façon on ne peut plus brutal, à force de vouloir penser pour les femmes et forcer en dépit de la méritocratie de mettre presque autant d'hommes que de femmes dans un secteur données, vos théories de genre futile ...
    Je pense que si l'on déconstruit ce féminisme qui valorise les femmes qui travaillent (apparu dans les années 70 aux Etats-Unis et exporté ici à cause de la mondialisation et autre libéralisme merdique) et méprise les autres, la société malade se reconstituerait de façon plus sereine.
    Arrête de nous importuner avec ton évangélisme féministe alakon dont j'urine volontiers dessus.

  • " Cela ne signifie pas la fin de l'altérité, puisque les Autres me seront toujours autres, mais la fin des discriminations liées aux différences"

    Et ? ça justifie cette cinquantaine de ligne inutile car venant d'un individu qui ne connaît sans doute rien en science et vient défendre sa théorie biaisée ici. Je peux t'amener des liens scientifiques pour les consulter et par conséquent te prouver que tu fais fausse route. L'homme et la femme sont différents et par conséquent complémentaire. Il faut cultiver les différences voire les encourager sans discriminer. En revanche les estomper, ne fait que te rendre bien moins crédible, voire même fantaisiste. Mais bon chacun voit midi à sa porte. Maintenant si tu pouvais m'épargner tes dogmes féministes ainsi qu'aux autres, parce que ta religion on en a rien à cirer.

    "En revanche, je ne peux pas admettre que la biologie existe en soi. Cela signifierait une vérité de la biologie, que les chercheurs s'efforcent de trouver. Vision plutôt dépassée de toute science, qu'elle soit prétendument exacte, dure ou sociale. La biologie est ce que les biologistes en font. A certaines époques, elle a été l'instrument de ségrégations politiques inacceptables sur la base de classifications raciales. Je pense qu'elle agit en partie de même (quoique dans une mesure nettement moins tragique) en ce qui concerne les sexes."

    Ce qui me fait le plus rire c'est que d'un côté tu contredit la biologie, et de l'autre tu n'as aucun argument à avancer ce qui du coup ne paraît pas du tout crédible. Une personne qui ne voit pas que l'on est constitué différemment, appareil génital, ou qu'une femme est enceinte et non un homme. Allô la terre on est des mammifaires ! chez tous les mammifaires on est comme ça !
    Je ne me trompes pas lorsque je dis que le féminisme est anti-naturel. La preuve avec notre brillant illuminé.

    PS: j'espère qu'un biologiste passera par ici, il sera ravi de te ire ;)

  • Y en a qui confondent égal avec identique. Etre egal-e à qqn ne veut pas dire identique.

  • Tiens les femmes et les hommes ont un cerveau mais il fonctionne différemment et non il y en a un ou une qui est plus neuroné que l'autre
    http://www.psycho-ressources.com/bibli/femmes-et-hommes.html
    http://blogs.mediapart.fr/blog/hommelibre/250111/differences-hommes-femmes-le-cerveau-t-il-un-sexe

    Tu peux toujours dialoguer ici et leur raconter toussa
    http://forums.futura-sciences.com/debats-scientifiques/495297-differences-hommes-femmes-sociobiologie-ideologie-ethique-5.html

  • Tiens tu te reconnaîtras là-dessus

    "Pour moi,il y a dans ce débat une volonté de certains de voir absolument leurs opinions passer devant les résultats de certaines recherches, voire carrément de vouloir nier le droit à certaines équipes de chercheurs à chercher ce qui lie la biologie et le comportement. Les opinions comme lois immuables, c'est l'inverse de la démarche scientifique."

    "Les partisans de l'égalité physique à tout prix veulent démontrer que la facilité dans les jeux violents, ou l'attirance pour les situations où on exerce sa force physique n'est due, chez les garçons, qu'à l'éducation, alors que la science nous montre qu'il existe des hormones anabolisantes qui expliquent (en partie) qu'on est plus performant selon ses hormones. Ils ne cherchent donc qu'à gommer une part de la réalité, on se croirait dans un meeting politique, où on ne met en avant qu'une part des faits.

    Laissons des enfants libres de toute consigne s'amuser en grands groupes (cours d'école, vacances au bord de la mer, etc.) et observons : les garçons iront principalement vers les jeux où il faut s'imposer physiquement, les filles plus rarement. Il peut y avoir des filles qui aiment jouer à ces jeux, cela prouvant au passage que personne n'impose les choix des jeux, mais dans le cas général, l'attrait qu'exercent ces jeux sur les enfants s'exprime plus sur les garçons.

    Cela ne signifie pas qu'il n'y ait aucune attente de l'entourage, mais qu'il est faux de dire que ce sont exclusivement les conditions du milieu qui induisent les comportements, elles y participent, mais les capacités physiques orientent elles-aussi vers un type d'activités. Pour ceux qui s'intéressent aux théories du développement, accepter le socio-constructivime de Vygotski (interactions et conflit socio-cognitif) reviendrait alors à nier complètement Piaget et les stades de développement, dire que le social et l'environnement expliquent la nullité du biologique..."

  • Ce n'est pas la première fois qu'on voit de la manipulation féministe. Mais quant à manipuler la science, c'est complètement tiré par les cheveux, et vouloir le déclin de l'ordre naturel. M. Genevois vous n'êtes malheureusement pas le seul à être aveuglé par ces idées aussi totalitaires que nauséeux du féminisme et qui du coup mérite une lutte sans fin pour espérer un jour ne plus en entendre parler.
    Oui mon rêve c'est de pouvoir laisser les gens agir comme bon leur semble, il y a eut assez de dégâts comme celà, il y a assez d'appréhension pour envisager une relation de couple, alors s'il vous plaît n'en rajoutez plus.

    @Pierre

    "Y en a qui confondent égal avec identique. Etre egal-e à qqn ne veut pas dire identique."

    J'étais justement en train de lui expliquer par A + B, mais non monsieur est convaincu d'un complot de la science .

    Sans doute les illuminatis

    @Patricia

    Ah le fameux ouvrage d'Orwell ;)

  • "Tu sais ce qui me ferait le plus prendre mon pied ? Que des féministes radicales se retrouvent au bout d'une corde à danser. Ca fera le bonheur de tout un peuple délivré du totalitarisme féministe."


    Sympa l'incitation à la haine et à la violence sur ce site. Un peu hors la loi, mais sympa.

  • Oui mais au fond j'ai fait qu'exprimer tout haut ce que veut le peuple, à savoir détruire tous ces intégristes.
    J'assume ma rebellion.

    Ah oui tu es Punk, alors pourquoi te rebelles tu pas contre les principes imposés ?

  • Mes ennemis sont parfaitement identifiés, et ce ne sont certainement pas des bonnes femmes.

  • Par ailleurs mes projets de vengeance n’incluent pas de violences physiques, armes des faibles et des lâches.
    Une simple publication des patrimoines personnels et familiaux des sus-dits ennemis me suffirait, pour commencer.

  • Tu prévoies de déménager en Biélorussie ? Les féministes reçoivent leur juste traitement là-bas.

  • Personnellement je comprendrais jamais que tu fasses sans doute parti de ceux qui veulent l'égalité des sexes la plus totale et d'un autre côté tu dis ceci
    "Mes ennemis sont parfaitement identifiés, et ce ne sont certainement pas des bonnes femmes"

    Elle est où l'égalité des sexes là ? Tu insinues que la femme n'est pas potentiellement ennemie par rapport à l'homme ?
    Tu trouve pas que tu sombres un peu trop dans le machisme toi?
    Tu sors d'un artefact de 1970 toi ? lol

    Allez c'est qui ta patronne Sarah Connor Lol

    Je commence déjà à apprécier ce troll-ci :D

    "Par ailleurs mes projets de vengeance n’incluent pas de violences physiques, armes des faibles et des lâches.
    Une simple publication des patrimoines personnels et familiaux des sus-dits ennemis me suffirait, pour commencer."

    Tu sais en fait on a des points communs tous les deux (sisi) moi je me rebelle contre les intégristes de ton genre, féministe, communiste, islamiste, catholique, judaiques ... en fait tout ce qui pollue une démocratie digne de ce nom et de mon vivant je ferais tout pour combattre le totalitarisme.
    Comme les douze travaux d'Hercule en fait.

    "Tu prévoies de déménager en Biélorussie ? Les féministes reçoivent leur juste traitement là-bas."

    Non non, ce que je veux c'est qu'on nous fiche la paix avec le féminisme, on ne veut pas prendre le pouvoir sur les femmes on est pour l'égalité et on est contre l'intégrisme. Est-ce clair ou faut il faire un dessin ? :)

    Je crois que tu dois être un de ces sales anarchistes, ces racailles sociales qui emmerdent le monde. Les anars je peux pas les piffer parce que leurs idéologies sont dignes des années 70 : communisme et libéralisme intégriste qui nous a conduit au chaos.
    Alors sois gentil le punky, va jouer avec des gens de ton âge ...

  • Notre seul point commun pourrait être que nous n'aimons personne. Ceci dit je ne saisis pas votre marche arrière, au sujet des méthodes biélorusses : me smeble que danser au bout d'une corde est pire que se faire tabasser à poil dans une forêt, même biélorusse.
    Vous devriez pourtant être content que les méthodes dictatoriales reprennent enfin du collier, comme au bon vieux temps.

    Parmi les ennemis identifiés, il n'y a que 8.7% de femmes. Elles ne sont donc pas la cible principale.

  • Allez, assez trollé, faut que je m'occupe de la fin du monde.

    http://www.alternatives-economiques.fr/cac-40---ou-sont-les-femmes-_fr_art_633_44737.html

    http://www.alternatives-economiques.fr/fic_bdd/article_pdf_fichier/1274372604_cac40_3.swf

  • Le Petit Larousse 2003:

    EGAL, E, AUX, adj.(lat.aequalis).

    1. Semblable en nature, en quantité, en qualité, en valeur; identique, pareil.

  • @ PunkWillNeverDie

    un lien plus objectif que le tien.

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article273

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique80

    @ Genevois

    dans ce blog on a déjà longement débattu de ce sujet. lis tu verras un aussi illuminé que toi.

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/07/02/egalia-genre-et-education-eloge-de-la-difference.html

    @ absolom

    c'est pour celà que les hommes et les femmes ne peuvent être égaux qu'en droits

    puisqu'ils ne sonts pas identiques, il y a dimorphisme sexuel, aptitudes différentes, ambition différente, créativité différente, priorité de vie différente. et tout celà est scientifiquement prouvé, les avis contraire ne sonts que des délires d'illuminés comme Genevois où michel où les tenants actuels de l'égalité culs et chemise avec les féministes radicales.

  • La Cause des Hommes, "plus objectif" qu'Alternatives Economiques. Ça c'est la perle du jour, merci.

  • Merci leclercq, de fait mon commentaire concerne un autre commentaire, plus haut, qui dit qu'il ne faut confondre "égal" avec "identique"...ce n'est pas "pareil" :-))

  • Et même, double merci ! Un parce les occasions de rire de bon coeur sont tellement rares de nos jours. Le second, parce que grâce à vous j'apprends que La Cause des Hommes soutient la société Eiffage dans sa lutte pour la parité. C'est beau, la solidarité.

  • Allez, le dernier pour la route..
    http://local.attac.org/attac44/spip.php?breve13

    C'est dommage que vous vous trompiez d'ennemis, à s'obnubiler comme ça sur les bonnes femmes, vous perdez de vue que les responsables de la société de sur-con-sommation, basée sur l'axiome "Excitation + Frustration => Pulsion d'achat", ne sont pas des femmes.

    Les BÉNÉFICIAIRES de cette évolution de société sont à 91.3% des hommes vieux, blancs, et riches.
    VOUS n'en faites pas partie, moi non plus. Et très, très, peu de femmes y sont pour quelque chose.

  • @ PunkWillNeverDie

    ce n'est pas une perle c'est la vérité.

    "qu'Alternatives Economiques" est dans la bien pensance actuelle, est gangréné par le féminisme et les lois bidons qu'il a fait voter genre parité.

    est dans ce fonctionement là

    "" - Pourquoi les hommes, premiers ciblés par cette idéologie séparatiste et cette vision grimaçante de la masculinité, ne protestent-ils pas ?

    Ils sont tétanisés par la bien-pensance féministe et crèvent de trouille à l’idée de passer pour des machos, donc des salauds et des réactionnaires. Au moment du débat sur la parité, quiconque disait son dissentiment était flingué par les deux grands quotidiens de gauche, Le Monde et Libération. Il faut n’avoir rien à perdre pour affronter ces outrages...

    - Ce différentialisme que vous dénoncez est-il en progression ?

    Oui, car le mode de pensée communautariste s’étend de jour en jour face à l’inertie républicaine. Depuis plus de dix ans, la République a plusieurs fois plié le genou devant le différentialisme. De crainte d’être accusée d’intolérance ou d’ethnocentrisme, elle a, selon les cas, laissé faire (le port du voile à l’école), combattu mollement (l’excision, ou la polygamie des nouveaux arrivants) ou, au pire, officialisé (la différence des sexes inscrite dans la Constitution). Aujourd’hui, nous voyons monter en puissance le différentialisme religieux, qui non seulement est source de guerre entre les communautés, mais utilise cyniquement le différentialisme sexuel pour le retourner contre les femmes. Beau résultat ! "

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article119

    lis donc avec honnéteté mon lien dans la cause des hommes au lieu de parler de perle. tout le baratin d'alternative économique part du principe faux qu'hommes et femmes sonts identiques donc sur une réalité fausse.

    http://leblogdenash.over-blog.com/article-egalite-hommes-femmes-de-qui-se-moque-t-on-86898121.html

    les journalistes bobo d'alternative économique n'onts pas l'objectivité de cette femme. madame molinari je cite.

    "Le second, parce que grâce à vous j'apprends que La Cause des Hommes soutient la société Eiffage dans sa lutte pour la parité. C'est beau, la solidarité."

    et selon toi ça invaliderais l'objectivité de la cause des hommes de tous les témoignages qu'il y a dedans.

    quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage !!!

    avec des personnes naïve comme toi on voit l'efficacité de la propagande féministe.

  • Ah okay. Donc, miroir miroir et double miroir.
    Avec des personnes naïves comme vous on voit l'efficacité de la propagande capitalo-masculiniste : heureusement que vous êtes là, à ne pas crever de trouille à l'idée de passer pour un macho !

    Trêve de plaisenteries. Malgré de multiples sources fiables de données, vous refusez de voir qu'un minuscule groupe d'individus nous prend pour des cons, en nous enfermant dans des déterminismes uniquement créés POUR nous maintenir au rang de bons con-sommateurs.
    Le système, de fait, s'alimente de petits soldats comme vous, fiers défenseurs du droit des puissants à nous la mettre à sec. Dommage. Allez, joeyux noel quand même.

  • Ah reconnaissez tout de même que le témoignage de la société EIFFAGE, dans un article sur la parité, c'est à hurler de rire.

    Comment diantre fera-t-on pour profiter pleinement des joies de la partie fine, ou de l'élaboration du budget annuel "Cadeaux en nature", si le CA est à moitié composé de femmes ?

  • @ PunkWillNeverDie

    "un minuscule groupe d'individus nous prend pour des cons, en nous enfermant dans des déterminismes uniquement créés POUR nous maintenir au rang de bons con-sommateurs."

    d'accord

    mais pas d'accord avec ces écrits

    http://www.alternatives-economiques.fr/cac-40---ou-sont-les-femmes-_fr_art_633_44737.html

    ce type d'écrits sur l'égalité part du principe qu'hommes et femmes sonts identiques.

    "il y a dimorphisme sexuel, aptitudes différentes, ambition différente, créativité différente, priorité de vie différente."

  • suite

    http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=6&srid=63&ida=9045

    belle analyse du féminisme

  • Ah ben nous sommes d'accord : il faut absolument empêcher ces connasses d'importer leurs ambitions différentes dans les sphères du pouvoir.
    Sinon, on ne pourra plus célébrer une signature de contrat pépère au peep-show, euh pardon, faire preuve de créativité dans la fidélisation de la clientèle. CQFD.

  • @

    ": il faut absolument empêcher ces connasses d'importer leurs ambitions différentes dans les sphères du pouvoir."

    quelles ambition différentes ?

    la différence c'est surtout qu'une majorité de femmes onts moins d'ambition que les hommes, pas les mêmes priorité de vie, oui elles sonts différentes et alors. comme l'écrit

    Cécile Philippe, Institut économique Molinari

  • @ PunkWillNeverDie

    Ces femmes qui dirigent des supermarchés. LSA, 5 mars 2009

    Article de Sylvie Leboulenger, dans LSA (Libre Service Actualités), "magazine de la grande consommation", pp. 12-15. Citations :

    Une profession d’homme ? "Ca convient très bien à une femme", balaie Marjorie Réveillé, qui, très tôt, n’a pas craint les défis [patronne du Cora de Montbéliard].

    Les femmes savent qu’elles se font respecter aussi bien qu’un homme. A une condition : qu’elles mettent la main à la pâte.

    En plus d’être dotée d’une bonne dose d’instinct, existe-t-il une voie royale pour devenir directrice d’hyper ? Non, pas plus pour les hommes que pour les femmes. (...) C’est donc la fidélité à l’enseigne qui paie.

    Certes elles sont peu nombreuses à postuler pour ce genre de postes, mais Marc Veyron, directeur des ressources humaines de Champion, n’a pas de mal à l’expliquer : "Nous avons peu de demandes."

    voilà la réalité des femmes à haut niveau nous avons peu de demandes, la vrai réalité de terrain différente de la complainte féministe.

  • Ecoutez, on tourne en rond, et je pars en vacances, si les grèves me le permettent.

    Vous venez de résumer dans votre dernier post, tout ce que j'ai toujours soupçonné dans ce genre de discours essentialistes : "différent" c'est "moins".

  • Le dogme de l'égalitarisme forcé à outrance c'est le début de la fin.

    Certains croient que si tous les comités de direction ne sont pas composés à 50% au moins (vu que dans le cas d'une majorité de femmes, il n'y a aucun quotas d'hommes) de membre féminins, c'est à cause du machisme ambiant et des signatures de contrats "peep-show".

    Les comités ne trouvant pas assez de membre féminins faute d'ambition ou de compétences seront, à cause de loi arbitraires, obligés d'engager des personnes incompétentes et/ou démotivées pour respecter des quotas qui ne tiennent pas compte des réalités de la société. Le résultat va être assez marrant.

    Mais remarquez ça ne dérange pas certains anars de pacotille qui ne souhaitent que le destruction du vil capitalisme, responsable de tous les maux de la société sans exception. Je ne sais pas cependant si ça sera suffisant pour faire plus que l'affaiblir.

    [troll de droite]Et puis ça va faire tout drôle à certains de devoir se lever le matin et se bouger les fesses pour pouvoir manger quand le Kapital sera mort et que les "sales capitalistes/moutons" ne financeront plus les rentes des fainéants.

    Et puis, ne vous plaignez pas des grèves, ce sont des travailleurs-esclaves exploités par le Kapital qui font valoir leur droits les plus élémentaires vis à vis des porcs capitalistes en débrayant et en empêchant tous ces moutons d'aller bosser ou de partir en vacances ![/troll de droite]

  • @ PunkWillNeverDie

    non différent ce n'est pas moins. les femmes sonts moins ambitieuses onts d'autres priorités et alors !!! ce n'est pas moins.

    où est le probléme ?

  • les féministes?ce sont des femmes au crâne bourré de théories mais qui une fois leur cerfif en poche préférent rester à la maison car ne trouvant aucun boulot payé selon leurs critères ,beaucoup trop élevés d'après certains patrons.Mais comme tout doit être rentabilisé ,ce marché de dupes a débuté avec les études universitaires dont ont abusé beaucoup de femmes divorcées pour faire raquer le mari,un chantage ignoble en soit mais qui a de nombreuses adeptes.Ce sont les descendantes de Machiavel peut-être
    Dans le temps on disait de certains ils ont pas inventé la poudre à canon,mais ces ultra-féministes elles ont trouvé comment utiliser à bon escient ce qui fait enrager les hommes ,l'argent tout simplement. A trop en parler c'est leur accorder l'importance qu'elles recherchent et sans effort ce qui à l'air de bien fonctionner en lisant les commentaires et croyez le ou non le machiavélisme féminin beaucoup de femmes ont donné,on les sent à distance!

  • @ Genevois:

    Nous sommes d'accord sur ce point:

    "Cela ne signifie pas la fin de l'altérité, puisque les Autres me seront toujours autres, mais la fin des discriminations liées aux différences."

    Encore faudra-t-il s'entendre sur discriminations. La préférence donnée à un sexe plus qu'à l'autre dans un domaine spécifique sera-t-elle une discrimination ou non? Je pense que la non discrimination doit être précisée et cadrée. L'égalité devant la loi et en valeur contient à mon avis le nécessaire pour à la foi laisser s'épanouir les différences et rejeter la discrimination. Encore faut-il que l'on ne refuse pas la différence et là le débat n'est pas fini.

  • @ PunkWillNeverDie:

    Vous avez raison en ce qui concerne la phrase que vous citez dans votre premier comm. Je n'avais pas vu passer cette phrase, merci de la souligner.

    @ Kasilar:

    Je donne raison à PunkWillNeverDie. J'ai effacé la phrase sur les féministes et la corde. Je sais que les débats peuvent être vifs et âpres mais on ne doit pas appeler à la violence contre les personnes. Et évitons les insultes, je le demande encore une fois. C'est d'une part inefficace, cela crispe les débats, cela en décourage qui n'ont pas envie de lire cela, et l'auteur du blog est responsable de ce qui s'y dit, donc les commentaires qui appellent à la violence contre les personnes ne peuvent pas être acceptés.


    Il arrive que j'en saute s'il y a beaucoup de comm à lire d'un coup, ou dont je ne réalise pas immédiatement la portée car je les vois comme un mouvement d'humeur. Merci à tous et toutes de m'en faire part. Je n'efface que peu de choses, je laisse la liberté à chacun-e, seuls les propos extrêmes sont concernés par ce que je dis ici.


    @ PunkWillNeverDie:

    Je n'ai pas le temps de développer maintenant sur l'ennemi dont vous parlez, sinon pour vous dire que je n'ai pas la même vision que vous. Mais nous y reviendrons peut-être une autre fois. Je suis d'accord avec vous quand vous dénoncez le passage à tabac des Femen en Biélorussie. Je les ai critiquées dans un autre billet, quand elles ont fait leur cirque publicitaire sur le dos de DSK, mais ce qui leur est arrivé est inacceptable. En tant que maltraitées pour leurs opinions, elles ont mon soutien.

  • A propos d'égalité et d'identique.

    @absolom, voici ce que dit le site de larousse.fr sur le mot égalité

    Absence de toute discrimination entre les êtres humains, sur le plan de leurs droits : Égalité politique, civile, sociale.

    Et la Définition de identique (il n'existe pas de mot identicité)

    Qui est parfaitement semblable à quelqu'un, quelque chose d'autre, qui présente exactement les mêmes caractères.

    La preuve est faite : les féministes demandent l'égalité = pas de discrimination mais ne demandent pas d'être identiques aux hommes.
    Donc, pas la peine de s'exciter sur le refrain DEBILE disant qu'il n'y a plus de différences, que tout fout le camp. Au contraire, les choses sont très claires.

  • @ Pierre

    elles pronent l'indifférenciation hommes femmes, cad d'être identiques aux hommes. et veulent nous faire croire que d'être contre l'indifférenciation c'est de faire de la discrimination.

    une femme lucide.

    http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=6&srid=63&ida=9045

    "La pensée féministe est devenue incapable de penser la différenciation sexuée et l'émancipation des individus autrement que dans un égalitarisme de l'indifférenciation. "


    " "La question n'est pas, pour les queer studies, de modifier l'idée qu'on se fait d'un garçon et d'une fille, mais de criminaliser la pensée de la différenciation. "

  • "Y en a qui confondent égal avec identique. Etre egal-e à qqn ne veut pas dire identique.

    Ecrit par : Pierre | 18 décembre 2011"

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°

    Et il y a ceux qui confondent "égal" avec "égalité"...

  • "armi les ennemis identifiés, il n'y a que 8.7% de femmes. Elles ne sont donc pas la cible principale."

    Mouaif, quand on sait qu'une bonne partie des femmes sont des véroles refoulées par la société

    QUant à des deux liens, j'ai noté l'intérêt du second cependant, j'aimerais connaître le bien-fondé de ton second lien. Leclercq heureusement a su te contredire sur les deux liens qu'il a cité.

    Punk, que tu luttes contre la discrimination sexiste, soit personne ne peut le contester, sauf les machos. Cependant tu as tendance à croire fermement en ton idéologie sans te renseigner, tu t'imagines que le féminisme est un mouvement angélique, or il a lui aussi ses penchants sexistes et anti-hommes.

    Regarde la Suède et les pays du même acabit où la femme dirige, ils font tout pour pousser les femmes au boulot, regarde tout ce qui est passé sous silence les divers injustices faites aux hommes. A terme, ce sera la femme qui dirigera.
    Elles en veulent toujours plus, et en auront jamais assez.

    Je vais t'ouvrir les yeux (fermés avec tes piercings ou je ne sais pas) : le féminisme est un mouvement qui a été encouragé et VOULU par le capitalisme, il ressort d'un contexte oedipien de la bourgeoise qui s'ennuyait chez elle.

    Je te conseille de lire Soral il en parle très bien et au moins lui dit ce qu'il pense, après que tu te reconnaisse ou pas c'est ton problème.

    De plus la femme au niveau professionnel, a bien souvent été valorisé dans les années 70 aux Etats-Unis, concept qui a peu à peu été exporté ici. Quid de la femme au foyer ? Elle serait pas valorisée parce que au foyer tout simplement ?
    Je ne vous suivrais jamais surtout pas sur ce terrain-là.

    Une dernière chose, ils ne prendront jamais n'importe qui comme tu l'as souligné dans ton deuxième lien, les dirigeants sont souvent proches. C'est la même chose en politique, justice, dirigeants armées, policiers ...
    Donc ces gens là laisseront des proches à eux.
    Regarde du côté de l'UMP, Nathalie Kosciusko Morizet, la plus féminine, était une proche de J. Chirac, mais est issue du même milieu.

    Tout celà pour te dire que tous les baratins du féminisme depuis après les années 1970, n'a eu pour avancer que de déstabiliser l'homme et pour un punk rebelle comme toi, c'est du gâchis de ne pas t'en apercevoir.

    Mais peut être que le girl-power te convient à toi, même si je sais que t'es pas le seul. Mais renier sa masculinité pour des pouffiasses mal-baisées et aigries et surtout misandres, je trouve celà très franchement moyen pour un punk :/

    Enfin j'espère que t'auras compris, je suis convaincu par A + B que le féminisme détraquera l'homme et par conséquent les familles. C'est pourquoi avec, sans ou contre toi je le combattrais que tu le veuilles ou pas.

  • @Nom/Prenom

    Le capitalisme n'est pas un mal en soi, c'est l'utilisation qui en ait faite en fait.
    Dans la religion musulmane par exemple, le capitalisme est autorisé, mais l'exploitation par contre est fortement prohibé. "Tout travail mérite salaire"

    Ce sont les Nantis qui avec le capitalisme et le féminisme qui a la base sont des valeurs nobles ont détruit et utilisé ces termes à leur égoîsmes.

    En fait j'ai plus l'impression que ce sont les anarchistes les moutons de l'histoire car ils oublient que l'ennemi est le bourgeois, homme/femme riche.

    Et ça PunkisDead (oui j'ai retiré le "not") l'a pas compris, il joue le jeu des bourgeoises en luttant contre le patriarcat.
    Il pense bigrement qu'une femme immigrée ou ouvrière finira Présidente.

    D'où ma petite boutade qui a lancé ce troll :/

  • "La Cause des Hommes, "plus objectif" qu'Alternatives Economiques. Ça c'est la perle du jour, merci."

    Tu critiques un bouquin que tu ne connais pas. Si j'étais comme toi de mon côté je dirais que De Beauvoir est aussi crédible qu'un politicien.
    Abstiens toi de dire des anneries à défaut de te rendre crédible.

  • "Trêve ... même."

    Parce que toi avec ton féminisme parfait comme on l'a démontré dans tant de billets dans le blog de nash, zemmour, soral ...
    Je vais reprendre tes dires dans l'autre sens

    Trêve de plaisenteries. Malgré de multiples sources fiables de données, vous refusez de voir qu'un minuscule groupe d'individus nous prend pour des cons, en nous enfermant dans des déterminismes uniquement créés POUR nous maintenir au rang de bons con-sommateurs.
    Le système (médias ...), de fait, s'alimente de petits soldats comme vous, fiers défenseurs du droit des puissants à nous la mettre à sec. Dommage. Allez, joeyux noel quand même.

    C'est exactement ce que le système fait avec des gens comme vous : la bien-pensance, les francs maçons, ont réussi leur coup.

    On est loin des anarchistes libéraux qui combattent les dogmes intégristes.

    Reste bloqué dans ta pseudo-liberté et ton pseudo confort, qui ne fera que nous diviser.

    Tant pis, après tout nul ne peut plaire à tout le monde non ?

  • "Ah reconnaissez tout de même que le témoignage de la société EIFFAGE, dans un article sur la parité, c'est à hurler de rire.

    Comment diantre fera-t-on pour profiter pleinement des joies de la partie fine, ou de l'élaboration du budget annuel "Cadeaux en nature", si le CA est à moitié composé de femmes ?"

    Ah la bien pensance moderne ou comment faire plus ridicule.
    J'ai jamais compris l'intérêt de mettre 50 % de femmes dans la maçonnerie, la boulangerie, les écoles, les universités, les parlements, la justice ...
    J'ai envie de dire qu'il y ait 100 % de mecs dans un secteur c'est pas forcément machiste, les empêcher de venir oui!
    Faudrait qu'on m'explique quoi o_O
    Parce que c'est forcer par exemple 40 % de femmes à aller dans la maçonnerie en plus des 10 (exemple) ce qui est du coup antidémocratique, et qui démontre le totalitarisme du féminisme CQFD

    NB: je n'ai pas eu besoin de preuves pour dire celà mais mon analyse personnelle autrement les fruits de la liberté de penser

    CAPITO ? ;)

  • @ Kasilar

    les connes appelent celà l'égalité

    http://www.macon-infos.com/article.php?sid=23046&thold=0

    moi j'appelle ça de la discrimination positive.

    "ceux-ci n'étaient pas des métiers de femme. C'est interdit par la loi, à quelques exception près comme les métiers où les charges à soulever toute la journée sont importantes."

    " encore la répartition homme/femme dans les équipes." comme tu dit la parité chére au féministes. lis le sexe du cerveau instructif !!!

  • Petite vidéo se demandant si le cerveau a un sexe

    http://www.youtube.com/watch?v=OgM4um9Vvb8

    Quand la science parle, il n'y a plus rien à rajouter.

  • Pierre, la vidéo de madame Vidal est une chose. D'autres chercheurs disent d'autres choses, voire valident ce qu'elle invalide. Le débat n'est pas clos.

  • http://en.marge.free.fr/homfem.htm

    rien ne permet d'affirmer que les aptitudes des hommes et des femmes soient identiques, c'est plutôt le contraire, en plus il y a les hormones (testostérone).

    elle est bien affirmative cette brave dame pour balayer avec autant d'aisance les travaux de la spécialiste doreen kimura, où du Dr jean albert Meynard

    qui écrit "l'égalité des sexes se heurte à des inégalités fondamentales : génétiques, physiologiques, hormonales, psychologiques et finalement comportementales.

    donc résumer à se poser la question si le cerveau a un sexe où non en mettant de coté toutes les différences citées au-dessus, c'est un peu simpliste et de là en conclure que toutes les différences viendraient de l'apprentissage c'est assez péremptoire.

    ce qui m'a assi choqué dans son exposé c'est quelle a parlé de stéréotypes de genre ça fait assez idéologue fémioniste cette phrase là !!! et l'idéologie ça se marie pas trés bien avec la rigueur scientifique.

  • Le sexe du cerveau
    di: Jean Albert Meynard

    "En ces temps de biologiquement correct, le concept d'équité absolue entre les sexes ne résiste pas. Il se heurte aux inégalités génétiques, physiologiques, hormonales, psychologiques et in fine comportementales. Peut-on, grâce aux dernières avancées de la neurophysiologie, établir les différences fondamentales qui existent entre les femmes et les hommes ? Génétique, hormones, construction embryologique et foetale reproduisent un schéma vieux de plusieurs millions d'années. Le développement de l'être, de sa naissance à sa vieillesse est ici analysé pour chaque sexe en montrant, pour chaque étape, les spécificités propres. Le désir amoureux n'est pas laissé pour compte. La Cendrillon de Perrault, manifestement soumise aux codes de son époque, perdure-t-elle dans des comportements post modernes tout aussi caricaturaux ? La biologie des sexes a sa traduction quasi directe dans le social et le psychologique. Echappons-nous à notre programme très humblement humain ? "

    extraits du livre de doreen kimira

    "
    Certains pensent que, si l'on en sait davantage sur les diffé-rences d'aptitudes entre les sexes, cela désavantagera particulière¬ment les femmes puisqu'il est vrai que les plus grandes différences avérées sont en faveur des hommes. Les féministes radicales voudraient que l'on supprime ce que l'on sait sur les différences entre les sexes. Selon elles, la sous-représentation des femmes dans les sciences, en particulier en physique et en mathématiques, est due essentiellement à une tendance à choisir des emplois à connotation de « genre ». Elles ont le sentiment qu'en acceptant la réalité de certaines différences entre les sexes dans la fonction cognitive, on fournit un prétexte pour maintenir les femmes à l'écart des domaines scientifiques et mathématiques, nonobstant les explications des effectifs réduits des femmes dans les domaines scientifiques que nous avons étudiées dans le chapitre 6.
    Certains ont dit que la masculinisation des sciences, et donc le désavantage des femmes, commence très tôt, au lycée ou avant. Leur solution, c'est d'inciter les femmes à s'inscrire davantage en sciences et en mathématiques afin d'être qualifiées plus tard pour des emplois dans des domaines qui en relèvent. La simple incita¬tion, en soi, n'est pas une mauvaise chose, mais si elle prend une forme telle qu'elle fait agir les gens par devoir ou les amène à se culpabiliser de leurs choix de vie, il faut remettre en question l'utilisation et l'éthique de ces pressions. Lubinski & Benbow (1992) rapportent que même les filles de leurs échantillons de sujets très doués en mathématiques avaient souvent des intérêts plus orientés sur les personnes que les garçons, si bien qu'elles risquaient de ne pas accéder à des domaines où les mathématiques
    214 • Cerveau d'homme, cerveau de femme ?
    sont primordiales. C'est contourner le problème que d'affirmer que leurs choix sont essentiellement influencés par la société.
    Il est douteux qu'il soit bien prouvé que les femmes soient aujourd'hui mises à l'écart de domaines scientifiques ou autres par des tests injustes. L'admission à la plupart des programmes universitaires est fondée en grande partie sur des notes en classe et sur des scores à des tests d'aptitude. Les femmes sont beaucoup moins nombreuses que les hommes à s'inscrire à des formations avancées en ingénierie, physique et mathématiques. Elles sont présentes dans moins de cours scientifiques qui y préparent. Il est difficile de croire, dans une société qui se veut aussi égalitaire, que quelqu'un dans un comité d'admission (qui a accès à tous les scores des candidats) soit enclin à suggérer de ne pas admettre les femmes sur la même base que les homme parce qu'il pense qu'elles sont moins bonnes en maths ! Au contraire, c'est exactement l'inverse qui risque de se produire — les femmes ont plus de chances d'être admises parce qu'on pense dans une discipline donnée qu'elle devrait comporter davantage de femmes. Si les indi¬vidus sont en fait admis dans des programmes en fonction de leurs véritables résultats antérieurs, nous ne pouvons pas considérer cela comme de la discrimination envers les femmes ; c'est simple¬ment l'application de règles uniformes pour tous.
    Malheureusement, les gens confondent l'égalité des opportu¬nités ou de l'accès avec l'égalité des conclusions. Il peut s'avérer que les critères les plus objectifs, les plus appropriés et les plus justes pour l'admission à un programme ou à un emploi favorisent les hommes dans certains cas et les femmes dans d'autres. Il faut bien s'y attendre si les différences d'aptitudes décrites dans ce livre sont aussi stables qu'elles s'avèrent pour la plupart. Il est, bien sûr, tout à fait possible de bricoler les tests d'aptitude existants de manière qu'ils produisent des scores égaux entre des groupes tels que les hommes et les femmes, ou entre des groupes ethniques. De savoir si c'est légitime, au regard des objectifs ultimes des tests d'aptitude, c'est une autre question. Par exemple, on a affirmé que le Programme national des bourses du mérite aux États-Unis a pratiqué du « charcutage électoral de genre » dans son utilisation du PSAT (version junior du SAT) comme critère d'attribution. L'indice de sélection du programme est « deux fois le score verbal plus le score en mathématiques », ce qui semble avoir été adopté pour « essayer de compenser le score des filles en mathématiques
    REMARQUES DE CONCLUSION • 215
    en comptant deux fois le score verbal, et le score en mathéma-tiques une fois seulement » (Murray, 1997).
    Une autre méthode pour arriver aux mêmes fins consiste à étoffer le test avec un supplément de questions que les filles réus¬sissent aussi bien ou mieux que les garçons. On a récemment tenté de réaliser cela en ajoutant au PSAT un sub-test d'« aptitude à l'écriture ». Mais le léger avantage des filles à ce test n'a pas suffi à compenser l'avantage des garçons en mathématiques, section du PSAT où apparaît la plus grande différence entre les sexes (Arenson, 1998). À l'évidence, l'objectif de ces manœuvres est de créer une situation où les scores d'ensemble des garçons et des filles seront égaux. Alors seulement, on pourra considérer que les scores sont « non biaises ». Pourront-ils alors prédire la réussite dans des domaines comme les sciences ? Pour certains groupes militants, cette question est hors de propos.
    Regardez ce qui peut paraître comme un scénario tiré par les cheveux, mais qui est bien tristement possible. Un emploi requiert principalement de transporter de lourds sacs de sable sur une certaine distance. Le directeur des ressources humaines a utilisé pour seul test d'embauché la mesure d'un poids de métal que peut soulever un candidat. Une femme se présente et elle est incapable de remplir ce critère. Elle dépose une plainte selon laquelle le test est discriminatoire parce que très peu de femmes peuvent le réussir. On impose à la société d'utiliser un test qui admettra le même nombre d'hommes que de femmes. La société décide donc d'administrer un test sur planche à pitons, du genre de celui que nous avons décrit dans le chapitre 4, qui sert à mesurer la dexté¬rité des doigts. Les femmes réussissent ce test au moins aussi bien que les hommes. Vous pouvez imaginer la suite. Il n'y a en prin¬cipe aucune différence entre cette situation imaginaire et celle que des groupes d'intérêts particuliers tentent actuellement de créer en manipulant les tests d'aptitude intellectuelle. Même si nous ne sommes peut-être pas aussi certains que les mathématiques soient aussi nécessaires pour étudier les sciences physiques qu'un minimum de force ne l'est pour porter des sacs de sable, le parallèle est très étroit.
    Même quand des différences moyennes entre des groupes sont faibles, elles peuvent nous permettre d'effectuer des prédictions sur ces groupes dans leur ensemble. Pour certains emplois, par exemple, il se peut que les scores déterminants soient ceux à
    216 • Cerveau d'homme, cerveau de femme ?
    l'extrémité la plus élevée de la distribution, et pas ceux situés dans la moyenne. Dans le même temps, nous devons garder en tête qu'une prédiction sur le résultat d'une personne à un test particu¬lier — si l'on ne connaît que le sexe de la personne — sera peu de chose, même si les différences de groupe entre les sexes sont importantes. Ce qui est valide pour le groupe ne s'applique pas nécessairement à un individu. Point de rencontre d'influences nerveuses, génétiques, hormonales et environnementales, l'orga¬nisation intellectuelle de chacun est unique. L'équité impose de traiter chaque personne comme un individu, pas comme le membre d'un groupe."

    dans ces quelques phrases de conclusion de son livre saluons l'humilité de doreen kimura.

    humilité que je n'ai pas perçu chez catherine vidal

  • ce test

    " Regardez ce qui peut paraître comme un scénario tiré par les cheveux, mais qui est bien tristement possible. Un emploi requiert principalement de transporter de lourds sacs de sable sur une certaine distance. Le directeur des ressources humaines a utilisé pour seul test d'embauché la mesure d'un poids de métal que peut soulever un candidat. Une femme se présente et elle est incapable de remplir ce critère. Elle dépose une plainte selon laquelle le test est discriminatoire parce que très peu de femmes peuvent le réussir. On impose à la société d'utiliser un test qui admettra le même nombre d'hommes que de femmes. La société décide donc d'administrer un test sur planche à pitons, du genre de celui que nous avons décrit dans le chapitre 4, qui sert à mesurer la dexté¬rité des doigts. Les femmes réussissent ce test au moins aussi bien que les hommes. Vous pouvez imaginer la suite."

    me fait pense à ça

    http://www.macon-infos.com/article.php?sid=23046&thold=0

    "ceux-ci n'étaient pas des métiers de femme. C'est interdit par la loi, à quelques exception près comme les métiers où les charges à soulever toute la journée sont importantes."

    il suffit qu'il n'y ai pas des charges importantes à soulever toute la journée

    pour qu'un métier puisse être physiquement autant fait par une femme que par un homme.

    euh si c'était aussi simple ça se saurait !!!!


    exemple mécanicien travaux public, il n'y a pas des charges lourdes à soulever toute la journée et pourtant c'est un métier où une femme est inapte.

  • Et les infirmières qui portent des malades à longueur de journée, c’est quoi ? Des hommes déguisés en femmes ?

  • "ce qui m'a assi choqué dans son exposé c'est quelle a parlé de stéréotypes de genre "

    C’est normal : des petits enfants, quand on leur présente des jouets, ils prennent n’importe lesquels. Ce sont les fabricants de jouets (gouvernés par des hommes) qui produisent des jouets sexués et combien de parents ne sont pas inquiets si leur petit garçon joue à la poupée !
    C’est de ça qu’elle parle, une simple constatation.

  • Le cerveau des femmes est tellement différent de celui des hommes que quand on en montre un avec un appareil d’IRM à un spécialiste du cerveau, il est incapable de dire si c’est celui d’un homme ou d’une femme !
    Cela fait 2500 ans qu’on nous bassine avec un cerveau soi-disant différent. Je rappelle qu’à l’origine, ces misogynes de Grecs situaient celui des femmes dans leur utérus, ce n’est que depuis 1850 qu’il est dans leur tête. Pas étonnant que des gens freinent des 4 fers parce qu’on remet en cause des millénaires de conneries médicales misogynes.
    Cela leur fout la trouille, voilà la réalité.

  • trés intéressant ce numéro de cerveau psycho, j'ai fini par prendre le temps de le lire.

    quelques extraits, qui démontrent ineptie de faire croire que les hommes et les femmes sonts identiques, et que toute différence doit être considéré comme une discrimination, qui va à l'encontre de l'égalité. envers les femmes évidement

    "Félix a quatre ans et essaie depuis dix
    minutes de prendre la pelle de la
    petite Florence. À force de taper,
    tirer et pousser, il finit par arracher
    l’objet. La petite pleure. Devant ce
    spectacle, la maîtresse baisse les bras : « Il n’y a
    rien à faire, ce sont les garçons. » Cette scène
    classique d’école maternelle révèle, dans leur
    expression la plus précoce, les différences
    innées de comportement entre filles et garçons.
    Les psychologues commencent à prendre
    cette différence très au sérieux. Pourtant, on a
    longtemps cru que le comportement plus
    agressif et dominant des garçons était le fruit
    de leur éducation. De même, depuis les
    années 1960, les psychologues pensaient que
    les filles aiment jouer à la poupée, parce qu’on
    leur met ces jouets dans les mains.
    En fait, si l’environnement joue un rôle dans
    cette « orientation fille-garçon », cette dernière
    aurait des bases génétiques et se manifesterait
    dès le plus jeune âge ; certaines différences sont
    même détectables dès la naissance. Des observations
    faites en 1967 avaient montré qu’à peine
    âgés de quelques heures, les garçons sont plus
    « turbulents » : ils sont plus difficiles à calmer et
    ont des mouvements plus brusques. À l’âge de
    six mois, ils cherchent à s’imposer vis-à-vis
    d’autres enfants, davantage que les filles. Ils
    prennent les jouets qu’on ne veut pas leur donner,
    préfèrent les objets comportant un mécanisme,
    petites voitures ou autres machines, tandis
    que les petites filles préfèrent jouer avec des
    peluches ou des poupées. En outre, ils s’intéressent
    sent
    davantage aux objets interdits, cherchent à
    transgresser les règles et, dès trois ans, aiment
    les jeux à risque et les bagarres.
    Jeux de garçons
    À l’école maternelle, les garçons établissent
    des hiérarchies, ce qui évite les confrontations :
    cette régulation des groupes ne semble pas avoir
    lieu chez les filles. Les garçons établissent ces
    hiérarchies en ayant recours à des menaces, des
    intimidations, parfois des affrontements physiques.
    Dès l’âge de trois ou quatre ans, ils soignent
    l’image de « petit dur » qu’ils donnent
    pour impressionner les autres. Les filles en viennent
    moins souvent aux mains, sans pour
    autant renoncer totalement à l’agressivité. Dès
    la maternelle, leurs armes sont plus subtiles. Par
    exemple, elles menacent volontiers de rompre
    les relations avec leurs amies.
    Ces études s’inscrivent dans le cadre d’un
    débat sur l’égalité des chances entre hommes et
    femmes dans les postes à responsabilité dans
    l’industrie, l’administration, la politique, la
    recherche, par exemple. Souvent, on avance
    l’argument que les hommes occupent encore
    une majorité de postes clés parce que l’éducation
    des femmes ne les pousse pas assez à se
    donner tous les moyens de leur réussite.
    L’éducation serait encore coupable de cantonner
    les femmes dans leur fonction de maternage.
    Si les différences de comportement entre
    filles et garçon sont en partie innées, de nouveaux
    Pourquoi les garçons préfèrent-ils jouer avec
    leur père, et les filles avec leur mère, même si
    cette préférence est moins marquée ? Ce fait est
    avéré par de nombreuses études scientifiques, et
    l’on ignore encore s’il reflète une attitude différente
    de la part du père vis-à-vis du garçon,
    auquel cas le père « orienterait » l’enfant sur les
    rails de sa future virilité, ou bien si c’est le petit
    qui préfère spontanément les activités du père.
    En tout cas, les petits garçons préfèrent très tôt
    jouer à se bagarrer, à taper avec des marteaux
    sur des clous et à suivre les activités de l’homme.
    Dès l’âge de deux ans, on parle de ségrégation
    des sexes, chaque enfant préférant les activités
    du parent du même sexe. Est-ce une question
    d’instinct ou d’éducation ?
    Après les mouvements sociaux de 1968, certains
    jeunes parents voulurent mettre un terme
    aux rôles ancestraux attribués à l’homme et à la
    femme, qu’ils interprétaient comme une relation
    de soumission et de domination. Un projet
    vit le jour : celui de dispenser à des enfants
    une éducation exempte de répression, et identique
    pour les deux sexes. On s’attendait à ce que
    les comportements des garçons et des filles
    s’harmonisent tout naturellement, et peut-être
    même à ce qu’il n’y ait plus de différences. Des
    parents organisèrent leurs propres crèches, où
    l’objectif était de résoudre les conflits sans
    agressivité, en prônant la coopération et la solidarité.
    Il n’était pas question d’inculquer aux
    enfants le rôle traditionnel de chaque sexe. La
    consigne était : pas de poupées pour les filles,
    pas de petites voitures pour les garçons.
    Autres temps, autres crèches
    Les psychologues Horst Nickel et Ulrich
    Schmidt-Denter, de l’Université de Düsseldorf,
    ont mis à l’épreuve l’efficacité de cette méthode
    en comparant le comportement de plus de
    400 enfants, âgés de trois à cinq ans, ayant fréquenté
    soit des crèches traditionnelles, soit ces
    crèches parentales. Ils constatèrent que les jeux
    dans les crèches parentales étaient moins
    conflictuels, mais pour une raison très simple :
    dans ces crèches, les filles cédaient presque toujours.
    On s’aperçut que les différences de comportement
    entre les deux sexes étaient beaucoup
    plus marquées dans les crèches parentales et
    correspondaient davantage aux clichés habituels
    que dans les crèches classiques ! Les garçons se
    révélaient beaucoup plus agressifs et en venaient
    fréquemment aux mains pour résoudre leurs
    conflits. En revanche, les filles se retiraient souvent
    de bonne grâce et étaient plus anxieuses et
    dépendantes que leurs petites camarades des
    crèches classiques. Il fallait attendre qu’elles
    aient cinq ans pour qu’elles semblent avoir peu
    à peu appris à défendre leur place.
    Malgré d’autres tentatives, les psychologues
    ne purent obtenir aucune preuve convaincante
    que les différences de comportement entre filles
    et garçons résultent de l’éducation. La psychologue
    munichoise Doris Bischof-Köhler est
    convaincue, quant à elle, que l’on ne peut expliquer
    les différences de comportement par le seul
    fait que les parents chercheraient à conforter
    leurs enfants, au cours des premières années,
    dans des comportements conformes à leur sexe.
    La tendance masculine à vouloir s’imposer à
    autrui, et l’agressivité, notamment, semblent
    échapper aux influences éducatives.
    À partir des années 1950, dans les kibboutz
    d’Israël, on chercha à instaurer une égalité absolue
    entre les sexes et à libérer les femmes du
    poids de l’éducation des enfants. L’ensemble des
    activités étaient ouvertes aux deux sexes et les
    femmes adoptaient un aspect extérieur similaire
    à celui des hommes. Le maquillage et les vêtements
    féminins étaient proscrits. Les enfants
    vivaient, non dans des familles traditionnelles,
    mais dans des maisons gérées par un personnel
    spécialisé. Cette éducation, sans distinction de
    sexe, était censée éviter l’apparition des comportements
    typiques de filles et de garçons.
    L’anthropologue américain Melford Spiro
    étudia les effets de ces innovations, au cours des
    années 1956 à 1958. Malgré les consignes du
    personnel, garçons et filles s’orientèrent vers les
    comportements sexués : notamment, les garçons
    se mirent à jouer avec des petites voitures
    et les filles avec des poupées. M. Spiro reprit son
    étude 20 ans plus tard pour voir ce qu’étaient
    devenus les anciens enfants du kibboutz. Il
    constata que les filles, loin de s’être émancipées
    et de choisir les mêmes professions, valeurs et
    objectifs que les hommes, étaient revenues à la
    répartition traditionnelle des rôles entre les
    femmes et les hommes. Au lieu de revendiquer
    l’abolition des inégalités et des discriminations
    subsistantes, elles réclamaient avec véhémence le
    droit d’élever leurs enfants dans leur propre
    foyer. Elles s’opposaient à l’idéal d’égalité absolue
    des sexes. Initialement convaincu que les différences
    de comportement avaient une origine
    exclusivement culturelle, l’anthropologue en
    conclut qu’il devait exister des « déterminants
    préculturels », facteurs biologiques ayant un
    effet notable sur la détermination du comportement
    des jeunes femmes.
    Quels sont ces facteurs biologiques ? S’ils ont
    été sélectionnés par l’évolution, ils ont certainement
    un sens biologique, ils doivent conférer à
    la femme un avantage reproductif. Selon
    D. Bischof-Köhler, les différences résultent du
    fait que les femmes portent les enfants et
    consentent un « investissement parental » bien
    supérieur à celui des hommes. Dans toutes les
    cultures, ce sont les femmes qui prodiguent les
    soins aux enfants. En effet, depuis des millions
    d’années, le développement d’un nouveau-né
    dépend de la qualité des soins maternels. Un
    comportement prévenant, qui s’exprime précocement
    chez les petites filles quand elles jouent à
    la maman, s’inscrit peut-être dans ce déterminisme
    biologique. Plusieurs études ont effectivement
    montré que les femmes éprouvent une
    profonde satisfaction à s’occuper de leurs
    enfants, l’exercice d’une profession n’y changeant
    rien : la plupart des femmes actives prévoient
    aujourd’hui comme hier dans leur projet
    de vie une période de maternage.
    Si les femmes ont une stratégie qualitative, les
    hommes ont plutôt une stratégie quantitative ;
    ils ont tendance à vouloir transmettre leurs
    gènes à plusieurs partenaires. Cette différence de
    stratégie de reproduction se traduit dans les
    comportements : les femmes sont prédisposées
    à la sollicitude, conséquence de leur investissement
    parental élevé, tandis que les hommes
    cherchent à s’imposer, à dominer les « compétiteurs
    » pour séduire les partenaires disponibles
    dont le nombre est limité en raison, précisément,
    de l’investissement consenti.
    Une forte résistance à l’échec
    Pour éviter les affrontements directs, l’homme
    a élaboré des stratégies d’intimidation très efficaces,
    et que pratiquent déjà les jeunes garçons.
    Dans une cour de récréation, dès l’école maternelle,
    on observe des comportements qui visent
    à impressionner les camarades et à les décourager
    pour éviter la confrontation. Beaucoup
    d’animaux ont adopté des stratégies identiques :
    dans leurs affrontements, les mâles essaient
    d’abord d’intimider leur rival en le menaçant et
    en adoptant des postures d’intimidation, sans se
    laisser entraîner, si possible, dans un combat.
    C’est pourquoi, dans le règne animal, beaucoup
    de mâles sont pourvus d’attributs dont ils font
    étalage, tels que la crinière du lion, les plumes du
    paon, les bois du cerf ou les canines du gorille.
    Dans cette logique d’intimidation, le mâle doit
    être persuadé de sa propre valeur, doit être persuadé
    qu’il est meilleur que l’autre. Ceci explique
    sans doute que les hommes surévaluent souvent
    leurs performances contrairement aux femmes,
    qui les sous-évaluent plutôt. Cette tendance a été
    confirmée par une étude américaine, où l’on
    demandait à des étudiants de prédire les notes
    qu’ils auraient aux prochains examens : contrairement
    aux jeunes filles, les jeunes hommes ont
    systématiquement surévalué leurs résultats. Cela
    résulte sans doute d’un comportement qui a
    sélectionné chez nos ancêtres préhistoriques,
    ceux qui appréciaient la compétition et qui
    manifestaient la plus forte résistance à l’échec.
    Les plus persévérants qui tentaient infatigablement
    de conquérir une femme transmettaient
    leur patrimoine génétique. Au contraire, ceux
    qui se laissaient facilement décourager par leurs
    échecs avaient peu de chances de s’accoupler et
    de transmettre leurs gènes.
    À nouveau, cette attitude s’observe, chez les
    petits garçons, quand, par exemple ils se disputent
    une balle sur un terrain de jeu. Ils se jettent
    dessus tous en même temps, infatigables, persuadés
    de leurs chances de succès alors que la
    majorité n’a aucune chance d’y parvenir. Dans le
    même type de jeu, les filles ont un comportement
    beaucoup plus réaliste et ne s’engagent
    que si l’occasion rend un succès possible. Enfin,
    quand les garçons jouent contre les filles, à un
    jeu de ballon, elles perdent quasi systématiquement
    à cause de ce comportement et malgré une
    adresse équivalente.
    Au début des années 1980, la psychologue de
    Chicago Carol Weisfeld constata le même effet
    dans l’évaluation des capacités intellectuelles :
    dans un concours d’orthographe, les filles se
    retiraient quand elles jugeaient que les autres
    concurrents étaient meilleurs, même si c’était
    faux, tandis que les garçons continuaient coûte
    que coûte. La rivalité permanente exige la mise
    en place d’une structure hiérarchique : si le
    groupe est menacé, chacun doit être prêt à se
    soumettre au plus fort. Cette stratégie de dominance
    se manifeste dès l’école maternelle : les
    garçons forment souvent des groupes comportant
    un chef, un sous-chef, des suiveurs et, souvent,
    un individu soumis.
    Au contraire, les femmes n’aiment pas se
    soumettre à d’autres femmes : certains sondages
    révèlent même qu’elles préfèrent avoir un
    homme pour chef. Une « supérieure » est perçue
    comme étant partiale et injuste, alors que les femmes
    occupant des postes de direction se plaignent
    pour leur part du manque de motivation et des
    prétentions excessives de leurs collègues femmes.
    Les femmes, au sein de groupes exclusivement
    féminins, ont des difficultés à s’intégrer dans une
    hiérarchie. Ce n’est pas une question d’autorité,
    puisque les hommes acceptent plus facilement
    une supérieure que les femmes. Cela témoigne
    sans doute de la disposition innée des hommes à
    se subordonner dès qu’une hiérarchie est établie,
    et la hiérarchie de dominance fonctionne aussi
    quand « le chef » du groupe est une femme.
    Hiérarchie de valeur contre
    hiérarchie de dominance
    Dans ce cas, comment s’établit la hiérarchie
    dans un groupe de femmes ? Cette « hiérarchie
    des valeurs » est fondée sur la considération que
    le groupe porte à certains de ses membres. Cette
    stratégie engendre une structure instable (car
    une appréciation peut être remise en cause),
    mais elle laisse peu de place aux diktats : en cas
    de divergence de vues, une dirigeante essaie
    généralement de défendre ses idées auprès de ses
    subordonnées, au cours de longues discussions.
    Cette façon de procéder est moins rude que celle
    utilisée dans une hiérarchie de dominance masculine,
    mais peut devenir un handicap lorsqu’il
    faut prendre des décisions urgentes. Au sein
    d’une hiérarchie féminine, les discussions s’éternisent
    parfois sans qu’on parvienne à un
    consensus. Pour trancher, la dirigeante doit alors
    prendre la décision d’autorité. La hiérarchie de
    valeur, contrairement à la hiérarchie de dominance,
    est une base de la démocratie : les politiciens
    sont élus en fonction de l’image qu’ils
    véhiculent, mais chaque élection est une évaluation
    de leur action.
    Dans le monde du travail, les hommes et les
    femmes sont en compétition. À cause de leur
    héritage phylogénétique, les hommes relèguent
    trop facilement les femmes au second plan. Cet
    héritage ne donne pas seulement aux hommes le
    goût de la concurrence, il leur confère une tendance
    à se surévaluer, une forte tolérance à l’échec
    et un esprit de hiérarchie. La tolérance à l’échec
    est une donnée essentielle. Imaginons cinq hommes
    et cinq femmes, de qualifications équivalentes,
    qui posent leur candidature à un poste de
    direction. Une femme obtient le poste. L’une des
    candidates recalées est si déçue qu’elle renonce à
    tout espoir de promotion ultérieure. Les hommes,
    au contraire, ne se laissent pas décourager.
    Lors de la campagne de recrutement suivante,
    l’un d’eux est embauché. Une autre femme
    renonce à ce poste, et au bout du compte il ne
    reste plus que deux femmes en compétition
    contre quatre hommes. Cet exemple prédit qu’un
    nombre plus important d’hommes occupera
    finalement le poste convoité, sans que les hommes
    aient écarté activement les femmes, essentiellement
    parce que leur résistance à l’échec est
    supérieure. Doit-on en déduire que des facteurs
    biologiques s’opposent à l’égalité des chances ?
    Ayant pris conscience de ces différences, peut-on
    les faire évoluer par l’éducation, par exemple ?
    Le comportement humain n’est pas fixé par la
    nature, mais, pourtant, nous suivons souvent
    nos tendances « naturelles ». Dans ce cadre, le
    traitement égalitaire souvent préconisé contre la
    discrimination exercée vis-à-vis des femmes ne
    semble pas être la bonne solution. Il ne pourrait
    fonctionner que si les garçons et les filles ne présentaient
    pas de différences comportementales
    marquées. Or ils sont si différents par nature,
    qu’un traitement égalitaire strict est contreproductif,
    risquant de renforcer les dispositions
    spécifiques de chacun des sexes.
    Une question
    de confiance en soi
    Pour la même raison, l’école mixte n’a pas
    conduit à aucune harmonisation des intérêts des
    élèves ni des chances professionnelles. Plusieurs
    études ont révélé que les élèves des classes mixtes
    manifestent des préférences plus marquées pour
    les activités de leur sexe : les garçons choisissent
    plus souvent les mathématiques et les sciences de
    la vie et de la Terre, les filles plus volontiers les
    langues et les disciplines artistiques. Dans les écoles
    et dans les universités non mixtes, les filles
    développent une plus grande confiance en leurs
    capacités, précisément dans le domaine scientifique,
    et elles briguent plus volontiers, ultérieurement,
    des postes de direction.
    Les femmes doivent apprendre à mieux s’imposer
    dans leur concurrence avec les hommes,
    notamment en améliorant leur tolérance à
    l’échec et en se sous-estimant moins. Si la cause
    de ces tendances comportementales est biologique,
    elle n’est pas immuable. Les hommes, de
    leur côté, devraient participer davantage à
    l’éducation des enfants et montrer plus de sollicitude
    à l’égard d’autrui... L’idée fait son chemin,
    mais ne s’est pas encore totalement traduite
    dans les faits. Peut-on imaginer que, de
    par sa nature biologique, l’homme manifesterait,
    malgré lui, quelque résistance à cette égalisation
    des rôles ?

    bonne lecture pierre

  • "Et les infirmières qui portent des malades à longueur de journée, c’est quoi ? Des hommes déguisés en femmes ? "

    ce sonts plutôt les aides soignantes qui occasionnellement déplaçent les patients, et quand il faut les porter se mettent à plusieurs

    apparement le métier de mécanicien travaux public tu sais pas bien ce que c'est

    exemple décheniller un bull à coup de masse

  • Quand est-ce qu'on ferme o_O ?

  • Kasilar, j'ai effacé votre dernier comm par erreur. Sorry. Je pense aussi qu'il est bientôt temps de fermer. Le débat reprendra différemment plus tard. Poser un filtre filtrerait tout le monde, et enlèverait de la spontanéité aux échanges.

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