Les fashion weeks, grand-messes de la mode mondiale, sont des temps de surenchère dont les médias raffolent. Surenchère dans le ridicule. Ce petit monde fermé représente le front avancé du gloubiboulga occidental.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les fashion weeks, grand-messes de la mode mondiale, sont des temps de surenchère dont les médias raffolent. Surenchère dans le ridicule. Ce petit monde fermé représente le front avancé du gloubiboulga occidental.
Le débat sur la burqa saute par-dessus les clivages politiques habituels. C’est tant mieux. Il est temps que l’Europe en finisse avec ses imageries stéréotypées des classes sociales figées, des rôles sociaux, et de son manichéisme social de bazar. La burqa est stigmatisée au nom de l’égalité des sexes. Soit. On peut alors se demander comment des féministes, qui prônent l’indifférenciation totale des sexes et de leurs stéréotypes, défendent encore les différenciations sociales héritées du XIXe siècle (droite-gauche, progressistes-réactionnaires).
Je dis pas ça pour embêter, mais la lecture de cet article jette le trouble dans mon miroir. Mon identité vacille. Ma testostérone prend des airs d’oestrogène. Et je n’exclus désormais plus le fait que mon chromosome Y soit en réalité un X marchant les jambes serrées (image 1). De quel article s’agit-il?
On oppose aujourd’hui fréquemment la complémentarité à l’égalité. Je pense plutôt que la complémentarité consolide et justifie l’égalité de droit en reconnaissant des singularités de nature et d’historicité entre les humains. Ces singularités ne peuvent se déployer que dans le respect de chacun, donc dans un bain d’égalité sociale et juridique.
Sujet régulièrement mis sur le métier, la trame qui fonde les relations entre les femmes et les hommes n’en finit pas d'être détricotée et retricotée. Un nouveau pavé est lancé par le neurobiologiste Jean-François Bouvet, Le camion et la poupée. L'homme et la femme ont-ils un cerveau différent ? (Flammarion, 2012).
Qu’est-ce qui différencie fondamentalement l’espèce humaine des autres espèces? L’apparence physique. Mais pas totalement: il existe des individus entièrement couverts de poils. On pourrait les confondre avec des grands singes. Un article fait la synthèse de six comportements et attributs, universels parce que partagés par tous les humains.
Nous avons vu précédemment que le passé a deux visages. Le premier visage, fait de lois supposées conditionner l’ensemble de la société voire de l’humanité, serait celui d’une femme soumise, taiseuse, molle, éventuellement famélique, yeux baissés, obéissante, dépendante, cloîtrée au poulailler-cuisine à pondre ses bébés, en face de laquelle se dresse l’homme grand, puissant, fort, décideur de tout, contrôlant, dur, tyrannique, ne considérant la femme au mieux que comme une servante, au pire comme une esclave. Quelle est la part de névrose dans cette image?
Les corps des hommes et des femmes sont à la fois très semblables morphologiquement et génétiquement, et différents. Les différences évoquées dans le précédent billet sont-elles balayées par le principe d’égalité? Peuvent-elles conduire à des différences de ressenti et de comportements qui donneraient à chaque sexe des spécificités qui lui sont propres, liées à sa configuration sexuée?
Parler des femmes et des hommes c’est aussi parler de sexualité. Le sexe est un lieu d’intensité relationnelle. Désir, extase et rejet s’y côtoient. Les archétypes y règnent en maître. C’est une matrice réelle et symbolique. Un creuset où naît l’identité de genre et où la relation prend forme.
La maison est un territoire protégé par des lois. Nul ne peut y entrer sans y être invité. La police elle-même ne peut y pénétrer sans une décision d’un juge, et seulement à certaines heures. La privatisation de la vie que représente la maison, «domus», est une évolution importante pour la construction d’une société et pour la place qu’occupe l’individu dans cette société.
«Pauvres chouchous», dit-elle. Pauvres chouchous. Elle s’arrête. Fait une tête presque sympathique, genre pitbull qui se ferait passer pour un cocker. Pauvres chouchous. C’est spontané, cela sort du coeur, mais c'est tout ce qu’elle trouve à dire quand l’animatrice lui demande si elle comprend que des hommes soient mal à l’aise avec le féminisme.
Au pays de la misandrie, un nouveau pet se fait entendre. Tout aussi nauséeux que d’autres, avec ici le grand, l’immense courage de l’anonymat d’étudiants dont aucun ne dit son nom. J’en analyse ci-dessous quelques citations et extraits. Attention, préparez vos masques: ce genre de texte est à la pensée ce que l’odeur des égouts est au parfum de rose.
La TdG relate une étude faite par la Société Allemande d’Ophtalmologie, qui a compilé plusieurs études scientifiques sur ce sujet. Il en ressort que les femmes pleureraient 30 à 64 fois par année, et les hommes seulement 6 à 17 fois, soit 4 à 5 fois moins.
Interview dans la Tribune d’hier du psychiatre Marcel Rufo, réalisé par Pascale Frey. Le praticien vient de sortir un livre au titre évocateur: «Chacun cherche un père».
On n’arrête pas le progrès! Déjà, les tâches ménagères - couture, cuisine, vaisselle, ménage, repassage - ont été enfin reconnues et déclarée comme infériorisantes, aliénantes, esclavagistes, en un mot: inhumaines (peut-être sous l’influence du lobby des produits jetables: habits en papier, vaisselle en plastique, etc). Aujourd’hui, c’est enfin au tour des talons aiguilles de passer à la trappe comme symbole d’un sexisme anti-femmes éhonté.
Comment faire pour qu’il n’y ait plus aucune différence entre les genres, et donc plus aucun sexisme? La publicité alimente jour après jour les clichés les plus éculés, vestiges d’une époque cromagnionesque aujourd’hui révolue, et pourtant…
Des échanges de commentaires avec Audrey ont lieu sur certains de mes billets. Audrey m’interpelle quand à ma critique d’un certain féminisme, et le fait avec une argumentation intéressante, au-delà des anathèmes et revendications purement communautaristes. J’apprécie ces échanges et j’ai envie là de faire une petite synthèse et d’ouvrir davantage ce débat.
Je suis resté avec de nombreuses questions hier soir à la fin de la première journée du congrès. L’un des thèmes de l’après-midi était consacré à la violence dans le couple. Le sujet fut abordé avec circonspection – presque trop tant le sujet fait débat.
En parlant de la violence au féminin, il ne s’agit pas de masquer la violence dans son versant masculin. On m’a parfois donné cet argument. Mais alors, l’inverse aussi peut être vrai : la diabolisation de l’homme ne servirait-elle pas à masquer la violence féminine ?