Je parle aujourd’hui d’un autre monde. Il était une fois une époque sans consommation débridée. Une époque où l’on accumulait peu d’objets, où la technologie n’était appliquée qu’à l’essentiel. Où l’humain prévalait sur les distractions, sur l’apparence et sur le spectacle.
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Écologie, relations, société : le monde d’avant le nôtre
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Tous pareils, ou presque
Le débat sur la burqa saute par-dessus les clivages politiques habituels. C’est tant mieux. Il est temps que l’Europe en finisse avec ses imageries stéréotypées des classes sociales figées, des rôles sociaux, et de son manichéisme social de bazar. La burqa est stigmatisée au nom de l’égalité des sexes. Soit. On peut alors se demander comment des féministes, qui prônent l’indifférenciation totale des sexes et de leurs stéréotypes, défendent encore les différenciations sociales héritées du XIXe siècle (droite-gauche, progressistes-réactionnaires).
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L’excellence: inégalitaire et démocratique
N’est-il pas tentant de réaliser une chose le mieux possible? De sortir de la moyenne et de se hisser sur les plus hautes marches? Déjà le mot sonne bien: excellence! En prolongeant presque imperceptiblement les deux L il reste dans la bouche et produit une saveur claire et aérienne.
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Egalité, symétrie et dissymétrie
Il y a dans la symétrie quelque chose qui saisit, quelque chose d’hypnotique. Voir deux éléments semblables et inversés éveille une résonance très intime. Peut-être notre cerveau est-il physiologiquement préparé à cette résonance par les deux hémisphères qui sont eux-mêmes symétriques.
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Valeur des civilisations: la France qui pense est morte!
Je soupçonne Claude Guéant, Ministre de l’Intérieur aussi souriant qu’un croque-mort, d’aimer voir danser la fine fleur de la pensée unique. Parce que pour danser, elle danse! Au son de la nouvelle polémique française, cette fois sur une petite phrase prononcée en huis-clos par le ministre et opportunément transmise à la presse:
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Hommes et femmes: l’asymétrie des sexes (2e partie)
Les corps des hommes et des femmes sont à la fois très semblables morphologiquement et génétiquement, et différents. Les différences évoquées dans le précédent billet sont-elles balayées par le principe d’égalité? Peuvent-elles conduire à des différences de ressenti et de comportements qui donneraient à chaque sexe des spécificités qui lui sont propres, liées à sa configuration sexuée?
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Le petit et le grand
Le chaperon rouge était petit. Et le méchant loup, grand. C’est grâce à cette différence qu’il a pu le manger. Imaginons que le chaperon rouge ait été grand, très grand. Grand comme un rhinocéros, par exemple. Le loup n’aurait pas pu le manger. C’est ainsi: le grand mange le petit.