Alors, « tout ça pour ça »? J’ai envie de remettre à la fin du second épisode la même phrase que le réalisateur avait fait apparaître à la fin du premier. Je suis perplexe et déçu.
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Alors, « tout ça pour ça »? J’ai envie de remettre à la fin du second épisode la même phrase que le réalisateur avait fait apparaître à la fin du premier. Je suis perplexe et déçu.
Depuis des années différents organismes officiels avancent des chiffres pour tenter de quantifier l’importance et la persistance de cette situation dans le secteur privé. Quel est le bon chiffre: 40 %, 32 %, 25 %, 19 %, 7 %, ou moins?
Le 21e siècle va tourner au vinaigre. La destruction de l’État de droit est en cours. Partisans de la charia, féministes radicales, minorités racisées, réseaux sociaux: le camp dit progressiste se déchaîne contre le fondement de la démocratie. La guerre politique et culturelle pourrait emporter même les modérés.
En Suède des féministes ont lancé une campagne inattendue. Leur sympathie pour les migrants est particulière puisqu’elles demandent aux hommes européens: « S’il vous plaît ne nous protégez pas si nous sommes violées par des immigrants ».
Articles dans la presse, débat sur la RTS 1ère: le nombre de postulantes au corps de police dépasse celui des candidats hommes, en particulier dans le canton de Neuchâtel. S’agit-il d’une féminisation et faut-il en penser quelque chose?
En ce temps-là tout semblait possible. Une simple décision, et l’on devenait femme, ou homme. Certains se demandaient même pour quoi se limiter aux humains. L’identité de genre n’étant présentée que comme un fait anodin construit par la société, d’autres challenges plus excitants pouvaient être posés.
En citant un extrait de Valérie Solanas je suis resté très discret sur sa personnalité et ce qu’elle représente dans le mouvement féministe de l’époque. Certains pensent qu’elle était un cas isolé, victime d’un trouble psychiatrique. Je pense qu’au contraire elle a été une icône et que l’on peut parler d’un avant et un après Solanas dans le féminisme américain. On ne peut comprendre ce féminisme lesbien, vindicatif et expansionniste sans mentionner Solanas.
Le discours de reproches et de revendications a aussi des racines plus anciennes. Il y eu des raisons de corriger les effets néfastes de la révolution française et du code Napoléon, qui avaient placé les femmes en sujétion sociale. Mais cette correction et le retard à leur accorder le droit de vote expliquent-ils à eux seuls la violence du discours sur les hommes et la société, telle que décrite précédemment?
Qui connaît ces paroles de chanson: «If I have to, I can do everything. I am strong, I am invincible, I am Woman». Ce qui donne en français: «S’il le faut je peux tout faire. Je suis forte, je suis invincible, je suis Femme». C’est une partie du refrain d’une chanson d’Helen Reddy, «I am Woman».
La «construction sociale» est le nouveau monstre des temps modernes. Tel un Leviathan ayant traversé les âges pour manger les enfants et contraindre les femmes à plaire, il sévit toujours lors des jeux olympiques et des compétitions sportives. Analyse d’une thèse féministe, publiée dans Le Monde en octobre 2000 sous la plume de Catherine Louveau.
Pavé dans la mare. Parce que, malgré de précédents débats de fond sur l’avortement, j’ai les oreilles qui sifflent. Elles sifflent à écouter et lire toujours les mêmes arguments, ceux-là mêmes qui me donnent envie de voter oui à son dé-remboursement par l’assurance de base.
Le débat sur la burqa saute par-dessus les clivages politiques habituels. C’est tant mieux. Il est temps que l’Europe en finisse avec ses imageries stéréotypées des classes sociales figées, des rôles sociaux, et de son manichéisme social de bazar. La burqa est stigmatisée au nom de l’égalité des sexes. Soit. On peut alors se demander comment des féministes, qui prônent l’indifférenciation totale des sexes et de leurs stéréotypes, défendent encore les différenciations sociales héritées du XIXe siècle (droite-gauche, progressistes-réactionnaires).
On oppose aujourd’hui fréquemment la complémentarité à l’égalité. Je pense plutôt que la complémentarité consolide et justifie l’égalité de droit en reconnaissant des singularités de nature et d’historicité entre les humains. Ces singularités ne peuvent se déployer que dans le respect de chacun, donc dans un bain d’égalité sociale et juridique.
Qu’est-ce qui différencie fondamentalement l’espèce humaine des autres espèces? L’apparence physique. Mais pas totalement: il existe des individus entièrement couverts de poils. On pourrait les confondre avec des grands singes. Un article fait la synthèse de six comportements et attributs, universels parce que partagés par tous les humains.
Markus Theunert, ex-Délégué aux questions masculines du Bureau zurichois de l’égalité, posait hier un principe: «La lutte des sexes n’est pas envisageable, car elle ne peut être gagnée. Il n’existe tout simplement aucune perspective stratégique en dehors de la coexistence et de la coopération entre hommes et femmes.» Ce préalable devrait figurer en tête de toute déclaration d’intention sur l’égalité des sexes.
La liberté et l’égalité sont deux notions différentes et parfois opposées. La liberté engage d’abord l’individu: il est libre dans ses actions politiques, économiques ou culturelles, et dans ses opinions. L’égalité, elle, engage la société dans la place donnée aux individus, comme l’égalité devant la loi ou l’égalité des chances indépendamment de notre origine sociale.
Depuis quelques décennies on assiste en direct à la naissance d’un mythe. Un mythe aux conséquences ravageuses. Une théorie qui doit être abordée frontalement et demande une nouvelle analyse par rapport à celle, trop systématique et politisée, qu’en avait faite le sociologue Pierre Bourdieu: la supposée domination masculine. L’avenir des relations femmes-hommes, c’est-à-dire la collaboration ou la guerre des sexes, se joue en grande partie sur l’analyse que l’on fait de ce mythe.
Les corps des hommes et des femmes sont à la fois très semblables morphologiquement et génétiquement, et différents. Les différences évoquées dans le précédent billet sont-elles balayées par le principe d’égalité? Peuvent-elles conduire à des différences de ressenti et de comportements qui donneraient à chaque sexe des spécificités qui lui sont propres, liées à sa configuration sexuée?
Alors que la Libye est ensanglantée par un homme sans autre loi que la sienne, beaucoup ici continuent à se demander ce qu’il adviendra des changements de régimes et de systèmes dans les pays arabes. En Libye justement, les villes libérées s’organisent pour assurer la transition. Un Conseil National Libyen a été constitué, relayé par de nombreux Conseils régionaux.
Au pays de la misandrie, un nouveau pet se fait entendre. Tout aussi nauséeux que d’autres, avec ici le grand, l’immense courage de l’anonymat d’étudiants dont aucun ne dit son nom. J’en analyse ci-dessous quelques citations et extraits. Attention, préparez vos masques: ce genre de texte est à la pensée ce que l’odeur des égouts est au parfum de rose.