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Violence conjugale: nouveaux chiffres, nouvel enfumage

Comment s’y prendre pour enfumer le pays? Par le bluff. Commençons par les titres de quelques quotidiens français. Le Monde: «Violence conjugale: le 3919 a traité 42 140 appels en 2011». Il précise: «La majorité des coups de fils pertinents concernaient directement des cas de violences conjugales, le reste portant sur des demandes d'information ou d'autres violences.»

RapportSF2011-1.jpgLa presse dit ce qu’on lui demande de dire

Il s’agit d’une dépêche d’agence. Qu’en est-il vraiment?

En réalité il y a 17‘590 appels concernant la violence conjugale au 3919. C’est le rapport 2011 de Solidarité Femmes, disponible ici en pdf, qui le dit. L’association gère le numéro 3919-VCI. L’image 1 (cliquer pour agrandir) résume les raisons des appels. On peut lire que la majorité des appels sont en fait des «appels parasites», n’ayant donc rien à voir avec le sujet. De 42‘140 appels associés aux termes «Violence conjugale» dans le titre du Monde, on descend à 17‘590 appels pertinents. De la majorité on tombe à 41.74%.

En page 6 du rapport on peut lire: «A l’issue de chaque appel, les écoutantes transcrivent les informations recueillies lors de l’échange sur une fiche informatisée en fonction du motif de l’appel». Le tableau (image 2) précise qu’il y a 14‘459 fiches concernant la violence conjugale. Puisque chaque appel est transcrit sur une fiche, cela signifie qu’il y a eu autant d’appels que de fiches, soit 14‘459 et non 17‘590. Les 3‘131 fiches manquantes sont des appels redirigés pour cause de saturation des lignes et qui n’ont donc pas donné lieu à un entretien ni à une fiche (page 5 du rapport). L’association ne peut donc les inclure dans ses statistiques.

Les chiffres fournis par Solidarité Femmes sont fantaisistes. La presse ne vérifie pas ce genre d’information qu’elle relaie pourtant. Elle répète ce qu’on lui donne à dire. Ce n’est pas de l’information c’est de la propagande.
RapportDF2011-2.jpg
L’association ne vérifie pas non plus la réalité des situations quand elle reçoit un appel: «... les écoutantes ne font pas un travail d’enquête ...» (page 6).

Examinons maintenant plus avant les autres chiffres du rapport 2011.


Les autres chiffres: un saut quantique!

D’abord le rapport affirme que «La très grande majorité des appels violences conjugales concerne des situations où la victime est une femme et l’auteur est un homme (96%).» (page 2). Cela ne concerne évidemment que les appels reçus. Deux remarques à ce sujet. La première est que les hommes sont beaucoup plus réservés à dénoncer la violence dont il sont l’objet. En particulier il est hautement improbable qu’ils appellent un organisme comme Solidarité Femmes. Le nom est dissuasif pour les hommes, et ils n’ont pas d’hommes auxquels s’adresser sur le 3919. La deuxième est que, par ses campagnes extrémistes et misandres, cette association à montré clairement son positionnement radical et sexiste misandre.

RapportSF2011-4.jpgLe plus fort dans ce rapport est le saut réalisé par l’association. A partir des 14‘459 appels qu’elle a reçu et non vérifiés, «LA FEDERATION NATIONALE SOLIDARITE FEMMES estime à 2 490 697 le nombre de femmes âgées de plus  de 15 ans victimes de violences conjugales, soit 9,1% de la population féminine française. Cette projection confirme l’estimation présentée dans l’Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France (ENVEFF), avec 9,6% de femmes déclarant des violences l’année précédant l’enquête.» Précisons que le terme violence inclut la violence physique grave ou non, la violence psychologique et la violence verbale.

2 millions 500 mille femmes victimes? Comment arrive-t-on à un tel chiffre? Par un bluff. L’association produit un tableau comparant la population féminine de chaque région en pourcentage par rapport au chiffre national (image 3), et le nombre d’appels reçus au 3919 de chaque région en pourcentage du total.

C’est ici qu’il faut bien suivre l’astuce car on est en plein enfumage et en extrapolation invérifiable. Le tableau présente 6 colonnes:

1. la liste des régions;
2. la répartition des fiches par régions, en pourcentage du total d’appels reçus;
3. le chiffre quantitatif des appels pertinents par région (dont le total tombe ici à 12‘123, soit ni 14‘159, ni 17‘590);
4. le pourcentage de femmes de plus de 15 ans dans les régions, en pourcentage du nombre total en France;
5. le chiffre quantitatif de femmes de plus de 15 ans dans chaque région;
6. la projection supposée du nombre de femmes victimes.

FéministaCouv.jpgL’astuce est la suivante. Attention, migraine possible! Prenons en exemple la première région, l’Alsace. Solidarité Femmes a reçu 265 appels (colonne 3), qui forment le 2,2% du nombre total des appels (colonne 2). Or la région compte 784‘985 femmes de plus de 15 ans. Puisque les proportions se ressemblent entre les pourcentages d’appels et le pourcentage du nombre de femme dans chaque région par rapport au total national, on applique arbitrairement le pourcentage d’appels au nombre de femmes. Il y aurait donc 17‘159 femmes victimes dans cette région!

Le bluff - car c’est bien d’un bluff qu’il s’agit - est donc: 265 appels font 2,2% du total des appels. 2,2% de 784‘985 femme font 17‘159 victimes. Et le tour est joué. Le pourcentage d’appel devient le pourcentage de victimes à cause d’un rapprochement de chiffres qui ne désignent pas les mêmes valeurs. Amazing!

Le but? Gonfler les chiffres pour d’une part recevoir de plus en plus de subventions publiques et privées, et d’autre part entretenir le stéréotype misandre de l’homme violent et la femme victime.

Pour info, le pourcentage d’hommes subissant la violence conjugale en France, violence physique et psychologique, est d’un peu plus de 30% du total des victimes. Soit un homme pour deux femmes. Et l’on estime que les hommes dénoncent cette violence deux fois moins que les femmes.

Le nouveau rapport de Solidarité Femmes servira à demander de nouvelles subventions. C’est déjà écrit implicitement en page 2 du rapport: «Un renforcement de la plateforme d’écoute, que ce soit pendant ou en dehors des indispensables  périodes de communication, est nécessaire pour permettre de répondre à un plus grand nombre d’appels.»

Le féminisme politique radical doit faire l’objet de surveillance au même titre que les sectes. Il faut y placer des observateurs neutres et réévaluer les subventions en fonction du nombre d’hommes victimes, pour lesquels 30% des subventions doivent être réservées.

Il faut maintenant mobiliser les députés à ce sujet et jusqu'au président, un peu trop favorable à cette forme d'extrémisme politique. Merci de faire circuler.






Catégories : Féminisme 20 commentaires

Commentaires

  • C'est honteux et nous finançons ces manoeuvres perverses avec nos impots.

  • En plus le chiffre est obtenu par rapport au nombre total de femmes d'au moins quinze ans, et non par rapport au nombre de femmes vivant en couple. Pure aberration technique.

  • @Pat en effet et si on est quelque peu observateur,on se rend compte de la diminution des chiffres qui suivent les phases lunaires .ON l'a vu avec le comptage des blessés lors d'accident en lune montante on obtient un décompte élevé de victimes et sitot la phase descendante tout soudain y'en a beaucoup moins,bizarre non?
    Tout ce qui est sondage et statistique vaut mieux ne jamais s'y fier

  • Melanger des pourcentages avec des totaux est aberrant. On pourrait au mieux faire la moyenne des pourcentages ce qui donne 3,1% hors ile de France. Le pourcentage reste quelle que soit la totalité. On ne peut additionner les pourcentages, on en fait une moyenne. De plus en île de France on est dans un pourcentage qui n-a aucun rapport avec les autres. Pourquoi?

    Comme dit Antisthene, rapporté au nombre de femmes en couple, cela diminue de pres de de moitié.

  • Bon pour l'Alsace je vais faire le calcul:
    (265/784985)*100 = 0.034 % d'appelantes on est plus proche du millième que du centième pour le coup. Et encore les appels n'ont pas été décortiqués : quid des canulars, des appels sincères et de la réalité du couple : qui a commencé la bagarre? Comme dit plus haut il y a aussi la malhonnêteté de prendre en compte un âge où généralement on est célibataire et indépendant : 15 à 25 ans plus ou moins.
    En ajoutant à celà tous les poncifs médiatiques, et voilà les jeunes et moins jeunes intègrent parfaitement le discours victimaire : homme violent et dangereux et femme faible, soumise et vulnérable en dépit de tous les efforts que le féminisme radical a tristement fourni pour dégrader l'image de la femme et ringardiser la féminité et la douceur féminine.

  • Et moi je parie qu'une personne qui appelle pour des violences appelle souvent plusieurs fois et fonction de la situation de l'instant et de son évolution psychologique. Ici on additionne les appels et on dit un appel= une femme brutalisée. Quand par des biais pareils on arrivera a nous prouver que plus de 100 % des femmes sont des victimes de violences conjugales ce sera une grande victoire pour le féminisme

  • Oui y a ça aussi merci
    :-)

  • J'oublie de préciser que cette grande victoire du féminisme devra s'accompagner d'une réforme en profondeur des mathématiques et de la statistique pour couper court a tout vélléité de contestation des machistes (machistes = ceux qui s'émeuvent du procédé)

  • Hihihi j' adore la phrase entre parenthèse...

  • J'ai un peu de peine là j'avoue. C'est quoi en fait le débat récurrent sur le nombre faux de femmes battues? Est que clairement les violences en tout genre faites aux femmes par des hommes sont supérieures aux violences faites aux hommes? ben oui c'est juste une évidence, la nier serait grave. Est-ce que les hommes sont, eux-aussi, victimes de violences de la part de femmes? ben oui, c'est aussi une évidence, mais bien entendu, il est évident qu'elles sont inférieures. Mais bon, quoi? ya une compétition là je ne comprends pas. Les chiffres sont faussés en faveur des femmes? le match est truqué? bon ben alors faites une contre enquête Messieurs, publiez d'autres chiffres, je crois que c'est déjà le cas d'ailleurs chez les amis canadiens qui vont presque jusqu'à nier les violences faites au femmes. Et alors, après ca change quoi? personnellement, petite anecdote vraie, je lève la main droite et je le jure! cela fait deux fois en 1 mois que je dois aller aux urgences avec mon fiston footballeur qui se fait des tendinites ou autres claquages et deux fois que je me trouve à côté de deux mignonnes jeunes filles (16-19 ans)qui venaient de se faire tabasser par leur doux compagnon!!!! le pire c'est que le papa de l'une d'entre elles a le culot de me dire "qu'est-ce que vous voulez, c'est comme ca les jeunes aujourd'hui" ben non Monsieur c'est pas comme ca, voilà ce que je lui ai répondu.

  • si tu bats ta femme fais le avec une rose,si toi tu ne sais pas pourquoi elle le saura,cette phrase utilisée très souvent en a fait rire beaucoup . Des coups qui pleuvaient cela a toujours existé,c'est d'une tristesse épouvantable cependant on oublie trop souvent de parler des foetus qui perçoivent les coups sur la mère enceinte.Et si l'on savait les dégats à venir et qui peuvent se répercuter jusqu'à un âge très avancé avant de découvrir les raisons d'angoisses irrationnelles,la médecine en cherchant à vouloir découper les cerveaux en tranches pour mieux comprendre l'humain ferait bien de se pencher sur ce qu'on a tendance à oublier,les femmes enceintes porteuse d'enfants à naitre et handicapés de maux étranges dont très souvent personne ne connait l'origine et même pas le médecin et pour causes ,comme par exemple lors de trop grands stress partir en courant se cacher dans des cartons ou une armoire,ou sous un moteur de voiture ,bref tout ce qui pourra le protéger de l'agressivité ambiante

  • @vali

    Personne ne nie la violence faite aux femmes, s'il vous plait arrêtez de jouer les vierges effarouchées. Pour ma part je condamne toute forme de violence qu'elle soit de la part de l'homme, de la femme, de l'enfant ou du chihuahua.

    Ce que l'on dénonce ici c'est l'hypocrisie, le mensonge, la négations des hommes battus qui existent à 30 % des personnes battues mais dont on ne parle pas. Au contraire on entend partout parler de la violence faite aux femmes comme si tous les quatre matins se faisait corriger par leur maris.

    Ton histoire des filles qui se font tabasser est une anecdote parmi tant d'autres, vu leur âge tu n'as qu'à surveiller un peu plus leur fréquentation. Mais bon comme tu es une femme qui veut et vivre et avoir une famille faut croire que l'on arrive à limite de l'utopie.
    Je vis dans un endroit où les jeunes sont plutôt brutaux et je peux te dire que je n'ai jamais vu une femme avec un cocard ou jamais entendu parler de femmes battues.
    Par contre des hommes battus j'en ai entendu, mais j'en dis pas plus au risque de froisser ton égo surdimensionné

  • @kasilar
    On se connaît? crois pas non, ainsi donc à l'inverse de toi je me garderai bien de porter des jugements hâtifs sur ta personne. Vierge effarouchée moi hi hi ho ho, passons. Concernant les jeunes filles que j'ai croisées aux urgences, ce ne sont pas les miennes il me sera donc difficile de surveiller leurs fréquentations comme tu le dis,les miennes ont, j'ose espérer, bien intégrer la valeur qu'elles ont et le fait que je leur est toujours dit qu'une seule gifle de la part d'un homme serait inacceptable.
    Tu n'as donc jamais entendu parler de femmes battues dans ton endroit où vivent des jeunes brutaux. Comment sais-tu qu'ils sont brutaux alors? brutaux envers qui? Mon ego se porte à merveille, ne t'inquiète pas, je ne vois pas bien en quoi le personnage que tu es pourrait le froisser....non vois pas là.
    Les hommes battus ont toute ma considération et mon soutien ainsi que les femmes, peu importe les pourcentages.

  • Fort heureusement je ne vous connais pas, car vu votre posture victimaire je chercherais un maximum à vous éviter, tant votre sens réaliste tend vers le néant.
    Mais ma petite tu debarques du neolithique ou de l' âge de pierre ? Tu ne sais pas qu' il existe de plus en plus de femmes violentes.?
    Il y a autant de femmes et hommes violents et je le répète ton expérience n' y change rien.
    En plus vous êtes davantage protégées par la société si seulement les Hommes l' étaient tout autant.

  • " Est que clairement les violences en tout genre faites aux femmes par des hommes sont supérieures aux violences faites aux hommes? ben oui c'est juste une évidence, la nier serait grave. "

    non ce n'est pas une évidence, c'est loin de l'être les femmes subissent plus de violences physiques et oui l'homme est plus fort physiquement ça c'est une évidence, mais dans la majorité des cas elles sonts co-responsable de la dispute qui a amené cette violence.

    "les miennes ont, j'ose espérer, bien intégrer la valeur qu'elles ont et le fait que je leur est toujours dit qu'une seule gifle de la part d'un homme serait inacceptable."

    et ce n'est pas en écrivant ce genre de phrase qu'on fera prendre conscience aux femmes de leur responsabilité dans la majorité des cas de violences physique. j'ai un ami qui travaille à l'acceuil d'un centre pour personnes en difficulté, tous les cas de violences physiques subies par des femmes étaient des cas où elles étaient co-responsables de la violence dans le couple.

    extrait d'un livre d'yvon Dallaire

    Le cercle vicieux de la violence
    La violence est la conséquence d'une dynamique relationnelle inter¬active due à l'incapacité des deux partenaires à développer une intimité empreinte de respect et d'appréciation des différences existant entre l'homme et la femme. Comment expliquer, autrement, que la violence a tendance à se répéter à l'intérieur d'un même cou¬ple? Comment expliquer qu'une femme battue par un conjoint se retrouve avec un deuxième conjoint, parfois même un troisième, qui exercera lui aussi de la violence ? En accusant tous les hommes d'être des violents (ou des violeurs) en puissance ? Ou en supposant une co-responsabilité des deux conjoints dans la construction d'une situation qui mène immanquablement et inexorablement à l'explo¬sion émotive et physique ? Pourquoi dit-on qu'il faut être deux pour se disputer, mais qu'on n'ose pas poser le même diagnostic lors de violence conjugale? Pourquoi les policiers arrêtent-ils l'homme lorsque des voisins appellent pour tapage dans l'appartement d'à côté? Pourquoi, sur simple allégation de sa conjointe, des maris passent-ils régulièrement la nuit en prison ? Parce que notre esprit humain, conditionné par la notion du bien et du mal, fonctionne de façon bipolaire et recherche donc un coupable et une victime. Tout cela ne peut qu'entretenir le cycle infernal de la violence.
    Est-ce si difficile d'admettre qu'en dehors des situations où l'agres¬seur^) puisse être mentalement et profondément perturbé(e), il y
    a toujours deux victimes dans les cas de violence conjugale (sans compter les enfants témoins de cette violence) et deux co-créateurs de cette escalade vers l'explosion physique, peu importe le sexe de celui ou celle qui passe finalement à l'acte. Le refus ou la négation de cette double responsabilité constitue un obstacle à la prévention de la violence conjugale.
    Les travaux rapportés par le psychologue Daniel Goleman ont levé un voile sur la genèse de la violence relationnelle des « ennemis intimes » en disant tout d'abord que les scènes de ménage font beau¬coup moins peur aux femmes qu'aux hommes, celles-ci étant mieux pourvues biologiquement pour gérer le stress. Les hommes sont plus rapidement submergés par l'attitude négative et les critiques de leur partenaire. Cette submersion se manifeste par de nombreux signes physiologiques: sécrétion d'adrénaline, augmentation de la tension artérielle, accélération du rythme cardiaque, tensions musculaires... La deuxième étape de l'escalade survient lorsque, pour retrouver son calme, l'homme se retranche dans le silence ou s'éloigne de sa parte¬naire en sortant de la pièce: c'est alors que toutes les réactions phy¬siologiques décrites pour l'homme se déclenchent chez la femme. Pour elle, la solution consiste à rétablir la communication pour régler le différend, alors que pour lui, c'est l'inverse. L'une poursuit, l'autre fuit. Plus elle s'accroche, plus la tension monte chez l'autre; plus il garde le silence, plus il provoque, inconsciemment et involon¬tairement, l'acharnement de sa conjointe. Plus il lui dit d'arrêter , plus elle l'injure. C'est l'impasse, qui se termine malheureusement trop souvent par la perte de contrôle des réactions physiques de l'un ou de l'autre. Cette dynamique inter-relationnelle qui génère la vio¬lence conjugale a aussi été démontrée par le psychiatre Robert Levenson et le professeur de psychologie John Gottman
    Gregory Bateson a nommé «schismogenèse complémentaire» la réaction en chaîne par laquelle la réponse de l'un des partenaires
    à la provocation de l'autre entraîne des comportements réciproques toujours plus divergents. Cette escalade se produit parce que les hommes et les femmes ont des sensibilités différentes et qu'ils vivent dans deux mondes tout à fait différents, avec des attentes et des croyances différentes face au couple.
    Tant et aussi longtemps que les femmes ne prendront pas leur part de responsabilité dans la genèse de la violence conjugale, elles resteront impuissantes, dépendantes des changements de leur partenaire et soumises à leur bonne volonté. Est-ce vraiment cela que les femmes désirent? J'ose croire que non. J'ose croire que les femmes peuvent prendre conscience qu'elles ont des besoins, des priorités et des ressources qui leur sont propres et qu'elles prendront la responsabilité des stratégies à utiliser pour satisfaire ces besoins, faire valoir leurs priorités, sans «sataniser» celles de l'homme, et exploiter positive¬ment leurs ressources au profit d'elles-mêmes, du couple, de leurs enfants et de la vie en général. Est-ce que je m'illusionne ? Ne pourrait-on pas exploiter l'expertise des centres d'accueil pour femmes au profit des hommes battus et l'expertise des groupes d'entraide pour hommes violents au profit des femmes violentes ?


    et pour ce qui est des autres violences style violence psychologique (le nouveau cheval de bataille des féministes), il y a certainement plus d'hommes que de femmes qui la subissent, des hommes onts été pousses aux suicide par cette violence là

  • lien intéressant

    http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2008-08-22/violences-conjugales-a-qui-la-faute/1597/0/268422

  • @kasilar : non en fait, rien.
    @leclercq : la co-responsabilité? tiens donc! je n'y avais pas pensé à celle-là, elle est pas mal. un steak mal cuit et vlan, tu l'as mérité ma fille, tu es franchement co-responsable!
    quoi, ton regard se pose sur un autre que moi, tu me cherches là! et paf, celui-là tu l'as pas volé non plus, tu es co-responsable.
    mouiii un tantinet tiré par les cheveux (oups lapsus lingué) ce concept.
    Ma foi, j'étais venue ici avec un drapeau blanc, mais il vous apparaît comme noir. Pas grave...

  • @ Vali

    ce qu'on nomme aussi schimogénése complémentaire. j'estime que tes exemples n'en sonts pas.

    http://209.85.229.132/search?q=cache:OFp82nm12DwJ:www.parolesdhommes.com/2005/C1_Feminisme_YvonDallaire.doc+La+schismog%C3%A9n%C3%A8se+compl%C3%A9mentaire&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=fr


    La schismogénèse complémentaire [modifier]
    La schismogenèse complémentaire décrit des stratégies d’assistance et de dépendance. Elle désigne une situation de type "mère-enfant" ou "relation conjugale" dans laquelle chaque intervention des participants provoque des réactions de plus en plus divergentes et émotives. Le psychologue et sexologue québécois Yvon Dallaire en donne un bon exemple dans son livre Cartographie d'une dispute de couple (éd. Jouvence, 2007):
    L’un : « Tu es encore en retard ! »
    L’autre : « J’ai eu une urgence de dernière minute au bureau. »
    L’un : « Tu aurais pu me téléphoner au moins pour m’en avertir. »
    L’autre : « Je viens de te dire que j’ai eu une urgence au bureau ; je ne pouvais donc pas t’appeler. »
    L’un (en soupirant) : « Ce n’est pas la première fois que tu me fais ce coup-là. »
    L'autre (de plus en plus exaspéré) : « Et en plus, il y avait un trafic épouvantable qui m'a encore retardé. »
    L'un : « T’es toujours en retard. »
    L’autre : « Allons donc ! Ce n’est pas vrai, ça arrive très rarement. »
    L’un : « Au contraire, ça arrive de plus en plus souvent.»
    L’autre (en montant le ton) : « Est-ce de ma faute si le patron me donne un dossier urgent à la dernière minute ? Je te rappelle que nous avons besoin de mon salaire pour vivre. »
    L’un (avec un air dégoûté) : « C’est ça, ton patron est plus important que moi. »
    L’autre (incrédule) : « Qu’est-ce que tu dis là ? T’exagères encore comme d’habitude. »
    L’un (suppliant, sur le bord des larmes ou de l’explosion) : « Comment veux-tu que je te fasse confiance ? Tu me prends pour qui ? Quelqu’un qui n’a rien d’autre à faire que de t’attendre ? »
    L’autre (cherchant à sortir de la pièce) : « Bon, c’est reparti ! »
    L’un : « C’est de ta faute aussi. N’essaie pas de te dérober. Quand vas-tu enfin tenir compte de moi ? »
    La schismogenèse complémentaire possèderait des base neuro-bio-psychologiques qui poussent inévitablement deux personnes qui s'aiment et de bonne foi à des difficultés de communication de plus en plus grandes. La tension provoquée par cette schismogenèse complémentaire serait à l'origine de la majorité des disputes de couples et des explosions de violence verbale et physique trop souvent rencontrées dans la vie conjugale et familiale.
    La schismogenèse complémentaire a des aspects très différents de la schismogenèse princeps.
    Dans cette dernière il y a une relation de dépendance "réelle" forte entre la mère et le petit enfant. Où encore il y a une responsabilité très forte de l'adolescent pour la survie de sa mère.
    Dans l'exemple du couple ci-dessus on note plusieurs dynamiques.
    La panne du "je" [modifier]
    A d'autre moments de la vie du couple, "Un" aurait pu dire son inquiétude, son souci de l'autre, voire son désarroi profond face au retard de "Autre".
    Mais il y a panne de l'expression émotionnelle, panne du "je".
    D'où une expression en termes de "tu", de reproche, de type paranoïde.
    Une dynamique abandonnique comme cause de la schismogenèse? [modifier]
    D'où vient le désarroi de "Un"? Parmi les hypothèses, celle d'une peur intense d'être abandonné. Cette peur ne peut pas se dire en particulier parce que cela signifierait une dépendance à l'autre.
    Un triangle mimétique comme cause de la schismogenèse? [modifier]
    "Un" "Autre" et le patron constituent un triangle mimétique tel qu'il est décrit par René Girard reprenant des témoignages comme celui de Dostoïevski.
    La réplique « C’est ça, ton patron est plus important que moi. » montre cette compétition entre "Un" et le patron pour avoir l'attention, le temps, de "Autre".
    La schismogénèse réciproque [modifier]
    La schismogenèse réciproque permet un ajustement des deux formes primaires de schismogenèse (symétrique et complémentaire), c’est-à-dire des stratégies d’interdépendance et d’autonomisation.
    Références [modifier]
    Initialement, le concept de schismogenèse a été identifié par Gregory Bateson. La compréhension actuelle de la schismogénèse -2007- additionne des savoirs développés depuis dans différentes disciplines.
    Les textes de références se trouveront donc dans l'approche systémique, dans les écrits actuels de psychanalystes et chez des auteurs transdisciplinaires.

  • suite

    http://www.eveildelaconscience.ca/couple99173.htm

    "L'art de bien se disputer

    J'ai reçu à quelques reprises, au cours de ma carrière de thérapeute conjugal, des hommes, des femmes et des couples qui m'ont confirmé ne s'être jamais disputés, même après deux ou trois décennies de mariage. "Mais pourquoi venaient-il vous voir s'ils n'avaient pas de conflits?" me direz-vous. Parce que, bien que vivant toujours ensemble et dormant dans le même lit, ils n'avaient plus fait l'amour depuis des années et qu'ils n'éprouvaient plus aucun désir l'un pour l'autre, tout en restant fidèles l'un à l'autre. D'un autre côté, je connais quelques personnes aux comportements hystériformes qui me disent que faire l'amour n'est jamais aussi bon qu'après une bonne dispute. "C'est tellement bon de se réconcilier après avoir eu peur de perdre l'autre." J'appelle colombe le premier couple et faucon, le second. Deux extrêmes.

    Les couples heureux sont à la fois l'un et l'autre, sans être ni l'un ni l'autre. Ils vivent de longues périodes d'accalmie, mais l'excitation est toujours présente car ils l'entretiennent à l'aide de la juste distance dont j' ai parlé au premier chapitre. De nombreuses recherches nous ont prouvé que les gens vivant très et trop longtemps ensemble n'éprouvaient pas ou plus d'attirance sexuelle. Tout désir, sexuel ou autre, doit être frustré pour être entretenu. Ils ont aussi des moments difficiles, mais ne se déchirent jamais. Ils savent quelles limites ne jamais dépasser. Ils n'ont donc pas, pour la plupart, besoin de se réconcilier ou de recommencer à zéro.

    Je suis convaincu que vous avez déjà été surpris d'apprendre qu'un couple de votre entourage s'était séparé. "Ils avaient l'air de si bien s'entendre, jamais un mot plus haut que l'autre. Jamais je n'aurais crû que ça allait si mal." Par contre, vous connaissez aussi probablement des couples qui discutent fort et qui s'embrassent. Un couple qui se dispute n'est pas forcément près du divorce. Tout dépend de la façon de se disputer. Voici quelques règles simples pour se disputer harmonieusement.


    Commencez la discussion en douceur et prenez le temps de respirer tout au long de la discussion, particulièrement au moment où vous sentez que "la moutarde vous monte au nez".
    Si vous percevez que l'autre "s'énerve" et monte le ton, proposez de reporter la discussion à plus tard, tout en disant que vous voulez en reparler au plus tôt.
    Présentez la discussion comme une façon de mieux être ensemble. "J'aime tellement ça discuter avec toi, même quand nous ne sommes pas d'accord et que nous argumentons."
    Ne perdez jamais de vue le principe de la "balle au mur": c'est la même balle qui revient et elle revient avec la même force à laquelle vous l'avez expédiée sur le mur. Si vous critiquez, vous risquez d'être critiqué. Si vous complimentez... À vous de choisir.
    Communiquez vos besoins, désirs et attentes, non vos émotions, encore moins vos frustrations.
    Faites appel aux connaissances ou compétences de l'autre: "Que sais-tu au sujet de...?", "Que penses-tu de...?"
    Touchez votre partenaire au cours de la discussion, avec bienveillance et tendresse. Et regardez-le dans les yeux.
    Évitez les sujets que vous savez sources de mésententes permanentes. Rappelez-vous que nombre de problèmes conjugaux sont sans solution et qu'il vaut mieux apprendre à vivre avec. Si vous devez absolument les aborder, faites-le en termes positifs.
    Gardez la tête froide et le ton amical. Évitez les expressions à l'emporte-pièce: "J'en ai marre ". Ne soyez pas sarcastique.
    Ne dites jamais "Toujours" ou "jamais".
    N'abordez qu'un seul sujet à la fois, surtout si c'est un sujet délicat. N'en profitez surtout pas pour vider votre sac.
    Baissez le ton, parlez sur le ton de la confidence, même si votre partenaire a tendance à monter le ton. On s'entend mieux à 35 décibels qu'à 90.
    Ne cherchez pas à remettre les pendules à l'heure ou à crever l'abcès. Vous risquez tous deux d'être arrosés.
    Si vous tenez absolument à crever l'abcès, donnez-vous le droit de vider chacun votre sac pendant dix minutes, pas plus. Terminez en disant: "Je t'aime quand même".
    Laissez votre partenaire s'exprimer jusqu'à la fin une fois que vous avez terminé de vous exprimer.
    Posez des questions démontrant ainsi votre intérêt pour le vécu de votre partenaire.
    Ne donnez votre avis que si votre partenaire vous le demande.
    Donner un conseil non sollicité est une façon perverse d'inférioriser l'autre.
    À défaut d'être d'accord avec votre interlocuteur ou de comprendre, au moins exprimez de la compassion: "C'est vrai que cela doit être difficile à vivre".
    Gardez toujours en tête qu'il existe des différences fondamentales et naturelles dans la façon d'être et de réagir des hommes et des femmes. Ces différences peuvent, ou non, être accentuées par l'éducation et la culture.
    Et surtout, prenez la responsabilité de vos dires, de vos pensées et de vos gestes. N'accusez jamais l'autre d'être le responsable de ce que vous ressentez. L'autre est responsable de lui-même et nullement de vos actions et de vos réactions à ses dires ou comportements. "

  • @leclercq
    ton exposé est très clair Leclercq en effet. Nous avons, finalement, tous les deux raison quelque part, moi, avec mes exemples de violence qui n'entrent pas dans ta notion de co-responsabilité, et toi, dans les exemples qui font qu'une personne pousse l'autre hors de sa zone de confort jusqu'à lui faire parfois perdre le contrôle. Le contrôle, voici le mot maître, cela se travaille également en développement personnel ou en thérapie plus classique. Je comprends parfaitement ton propos et je suis entièrement d'accord avec toi sur, disons, cette co-responsabilité, je n'aime pas beaucoup le terme mais il est exact que certaines femmes sont enfermées dans des fonctionnements qui vont la faire rechercher malheureusement le mauvais partenaire. Idem pour un homme bien entendu qui peut inconsciemment tomber sur des chieuses de première mais qui les recherche aussi. On est pas loin d'être d'accord tous les deux.c'est un échange plus subtil que j'apprécie. Merci

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