Le Grenelle des violences conjugales s’annonce fou, fou, fou! Première folie: la généralisation. Dans la presse écrite, sur les plateaux de télé, tout le monde dit: les femmes. Pas des femmes, mais les femmes, donc toutes les femmes.
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Le Grenelle des violences conjugales s’annonce fou, fou, fou! Première folie: la généralisation. Dans la presse écrite, sur les plateaux de télé, tout le monde dit: les femmes. Pas des femmes, mais les femmes, donc toutes les femmes.
L’article de la Tribune paru sous la plume de Sophie Roselli commence par ce gros titre. J’y rajoute le «Vraiment?» Parce que ce titre alarmiste mérite d’être disséqué. D’abord d’où vient ce chiffre? D’une étude réalisée par un criminologue, Martin Killias. Etude dont je n’ai pas trouvé le détail ni la méthode. Je me baserai ici sur les éléments apportés par le quotidien genevois et sur une autre étude de 2012-2013.
La vidéo en fin de billet est un choc. Elle illustre pourquoi, à l’heure actuelle, les hommes ont perdu la bataille. La bataille médiatique est perdue. La bataille politique également. Le décervelage bat son plein. Les hommes sont mis à genoux. Absents du discours social en tant que victimes de violence. Le stéréotype est installé.
En suite au débat sur mon billet d’hier, je reviens sur le compte-rendu d’un colloque parisien sur la violence conjugale. Colloque organisé entre autres par Solidarité femmes et soutenu par la Mairie de Paris et d’autres organismes.
Cela commence comme une rumeur, née vers 1980 au Québec dans l’esprit d’une féministe canadienne, Linda McLeod. A l’époque elle avait sorti, un peu par hasard, sans étude ou enquête sérieuse, qu’une femme sur 10 au Québec subirait de la violence de la part de son conjoint.
La Tribune de Genève se fend d’un article sur un homme battu, sous la plume de Shaymaa Gabr. Fort bien. Parler de l’homme battu devient donc tendance. Oui, c’est bien en société. Les femmes battues ont saturé les médias, les campagnes ont peu d’effet, la culture du morbide a pris le dessus sur la défense des vraies victimes. Alors parler d’un homme battu est tellement incroyable que cela vous fait briller en société.