On se souvient peut-être de l’enlèvement de 276 lycéennes par le groupe Boko Haram en avril 2014 au Nigeria. Une vague d’indignation mondiale avait suivi le kidnapping des jeunes filles.
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On se souvient peut-être de l’enlèvement de 276 lycéennes par le groupe Boko Haram en avril 2014 au Nigeria. Une vague d’indignation mondiale avait suivi le kidnapping des jeunes filles.
A force on ne sait plus qui on est. Moi je sais: je suis Boulet. Parce qu’il n’y a pas de raison. Un Boulet vaut bien un Wolinski. N’y en aurait-il que pour ceux qui reçoivent des balles dans le corps? Non. Un Boulet humilié est aussi digne de notre bienveillance, dût-elle ne s'épancher que le temps d'une nuit d’ivresse.
Mobilisation mondiale hier. Un monde fou, digne du 11 janvier. Enfin pas tout-à-fait. Seulement 40 manifestantes à Paris. Une poignée d’autres ailleurs. Peu de chiffres disponibles sur l’ensemble du monde. Par crainte de la honte due à cette mobilisation extrêmement faible? Il y a bien eu l’Empire State Building illuminé de rose pour les lycéennes et de manière générale contre la violence faite aux femmes, et Michelle Obama faisant son numéro. Pas de quoi fouetter une chatte.
L’emploi du temps humanitaire est chargé. On est encore au soutien aux lycéennes nigérianes, où l’on a pu se montrer en compagnie virtuelle de Michelle Obama et des people parisiens au Trocadéro, et déjà il faut soutenir Meriam. On prend quoi après le Trocadéro? Le Champ-de-Mars? La Tour Eiffel?