J’ai repris et modifié un ancien texte sur l’Afrique, celle que j’ai connue il y a quelques années. C’est une manière de réponse au film Black Panther dont je parlais précédemment.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
J’ai repris et modifié un ancien texte sur l’Afrique, celle que j’ai connue il y a quelques années. C’est une manière de réponse au film Black Panther dont je parlais précédemment.
On se souvient peut-être de l’enlèvement de 276 lycéennes par le groupe Boko Haram en avril 2014 au Nigeria. Une vague d’indignation mondiale avait suivi le kidnapping des jeunes filles.
Les impressions de voyage sont souvent subjectives. On décrit ce que l’on a vu et notre regard n’est pas neutre. Il établit des comparaisons, explicites ou non. Mais si les cultures différencient les populations humaines, il y a parfois il y a très peu de distance entre elles.
Depuis le temps que l’on se plaint des enlèvements commis par Boko Haram, on devrait se réjouir de la libération de près de 200 femmes. Pourtant je n’ai lu aucune réaction enthousiaste, rien qui salue ce geste tant désiré.
L’été 2014 se transforme-t-il en saison des pluies? Beau soleil, ciel bleu, bourgeonnement, cellules orageuses, pluie et tonnerre, et ciel bleu derrière. Le tout avec une température de plus de 25°, sauf lorsque les vents d’orages descendants, plus frais, accompagnent ou précèdent les averses.
L’emploi du temps humanitaire est chargé. On est encore au soutien aux lycéennes nigérianes, où l’on a pu se montrer en compagnie virtuelle de Michelle Obama et des people parisiens au Trocadéro, et déjà il faut soutenir Meriam. On prend quoi après le Trocadéro? Le Champ-de-Mars? La Tour Eiffel?
Au nord et à l’est du pays, Boko Haram fait couler le sang. Il tue et fait régner la terreur. Il choisit des êtres plus faibles et en groupe pour en tuer le maximum. Les lycées sont parfaits pour faire du nombre. Depuis deux ans on ne compte plus les garçons, lycéens, étudiants, des centaines probablement, qui ont été assassinés sauvagement. Après mon précédent billet j’adresse aujourd’hui une supplique au nom de tous les parents solidaires des familles de ces garçons.
L’enlèvement des lycéennes nigérianes a soulevé une vague de protestations dans le monde entier. Même Michelle Obama s’y est mise. Bon, elle n’a pas fait ça avec une pancarte: «Tibet libre»! Boko Haram c’est quand-même moins risqué. On a la compassion qu'on peut.
La dépêche AFP a fait le tour des rédactions: dix-sept adolescentes enceintes ont été sorties d’une maison où elles menaient une grossesse marchande. Les bébés étaient destinés à être ensuite vendus. Un homme de 23 ans, le géniteur, a été arrêté, et une femme est recherchée, soupçonnée d’avoir mis en place ce trafic de bébés. Cela se passe au Nigéria.
Ce n’est pas Apollo 13. Ce sont les arnaqueurs. Ceux qui envoient des courriels pourris pour piquer les codes de messagerie, les cartes bancaires, etc. Une connaissance pourtant futée et pas tombée de la dernière pluie s’est fait prendre récemment.
Dans le débat d’hier il m’est revenu cette anecdote. Il y a quelques années je me suis rendu au Nigéria à l’invitation d’amis, Aziz et Lotti, Lotti la Blanche. J’aimais l’Afrique avant d’y aller. Je continue à l’aimer. J’avais un but dans ces voyage: voir travailler un guérisseur.
J’ai connu l’Afrique, celle des origines, l’Afrique noire, à l’occasion d’un voyage au Nigéria, il y a une vingtaine d’années. J’y allais pour rencontrer des praticiens en médecine traditionnelle. Des amis coopérants étaient sur place et m’avaient invité.