Disparus! Qui? Les chercheurs. Où? Là, là! Dans la foule, comme Charlie? Vite, cherchons des visages pâlis, des yeux cernés, des lunettes rondes, des cheveux ébouriffés, des blouses usagées. Comme on cherche dans l’image les bandes rouges du pull de Charlie.
charlie
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Les chercheu-se-s sont Charlie
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Tour Eiffel et attentats : la loi du nombre
Le bon Gustave Eiffel n’imaginait pas que sa tour deviendrait un jour le sémaphore des attentats terroristes. La technologie aidant il est aujourd’hui possible de l’éteindre d’un coup, ou de l’éclairer en couleurs multiples, ou étage par étage afin de reproduire les drapeaux nationaux.
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Heures sombres à Orlando
Dimanche.
Le net commence à relayer le drame. Encore une fois une personne, une seule, suffit à mettre le monde en état de choc. Une personne armée, déterminée à tuer. Aujourd’hui c’est à Orlando.
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Les images de Cologne, et Aylan en tripoteur de fesses
Dans notre société d’images, où chaque événement est immédiatement fixé et envoyé à travers le monde, il y en a peu, si peu sur les incidents de la gare de Cologne. A part quelques photos qui n’en sont pas. C’est intrigant. On croit ce qu’on nous dit. On ne voit rien.
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Charlie, Mitterrand : Fanfrelande, président des morts
Il reperd des points de sondage aussi vite que le reflux de la vague. On croirait entendre Edith Piaf: « Emporté par la foule… ». Alors Fanfrelande n’en finit plus de ramer.
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Attentats : s’habituer à la mort ?
Morts assis à une terrasse de café rue de Charonne, au Bataclan, ou ailleurs, ils n’ont pas de nom. Il n’est plus temps d’être Charlie ni personne. Charlie est riche aujourd’hui. Qui donnera pour ceux-ci? Pour leurs familles?
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Thalys : courir derrière ses chaussures
C’est la démagogie moderne: la Légion d’Honneur est attribuée avant même que les héros aient pris leur douche. Suants, aisselles trempées, cheveux collés, habits déchirés, odeur de peur et phéromones du courage, les héros modernes doivent être consommés rapidement.
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Marianne, Lou, Nicki et les autres
J’aime bien Marianne. N’allez pas imaginer des choses. J’aime bien son esprit (je vous entends ricaner), son style (là vous êtes jalouses), et sa manière de voir Berlin quand elle tenait son blog sur ce portail.
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Ne pleure pas Jeannette
C’est juste troublant. Ou dérisoire. Ou dramatique. L’histoire se complique encore. Jeannette étale sa vie privée en détails comme pour nous convaincre que c’était vrai. Cela ne nous regarde pas, diraient les Inconnus. Mais si, cela nous regarde, pour la raison que l’histoire nous est jetée au visage de manière répétée et insistante depuis des mois sur le net, et que sa principale protagoniste tente de faire alliance avec nous.
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Charlie : explosion en vol ?
Rien ne va plus chez Charlie. La violence subie en janvier a laissé des séquelles. On peut le comprendre. Leurs amis sont morts sous leurs yeux. Eux-mêmes ont vu la mort dans le canon d’une arme automatique. Ils leur faudra peut-être des années pour digérer le choc.
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Sébastien n’est pas Charlie (2) : sus aux chansons paillardes
Ne croyons pas que le cas de Laurence Rossignol soit isolé ni qu’il s’agisse d’une simple maladresse. C’est une posture assumée de retour de «l’ordre moral». C’est le produit de l’idéologie au pouvoir et non une simple erreur d’appréciation. Pour l’anecdote, Patrick Sébastien répondait à la ministre hier soir dans l'émission Touche pas à mon poste: «Je pourrais l’attaquer pour diffamation» (vidéo plus bas).
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Prix américain pour Charlie
L’association américaine de littérature et des droits humains PEN American Center va décerner son prix annuel pour la liberté d’expression à Charlie Hebdo. Des écrivains membres de ce groupe font entendre leur voix différente et s’opposent à cette récompense.
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Je suis Boulet
A force on ne sait plus qui on est. Moi je sais: je suis Boulet. Parce qu’il n’y a pas de raison. Un Boulet vaut bien un Wolinski. N’y en aurait-il que pour ceux qui reçoivent des balles dans le corps? Non. Un Boulet humilié est aussi digne de notre bienveillance, dût-elle ne s'épancher que le temps d'une nuit d’ivresse.
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Ne pleure pas Jeannette
J’en viens à cette petite musique insistante, riche en variations baroques. J’ai d’abord hésité à la considérer comme importante. Elle ressemblait à un dommage collatéral de l’attentat contre Charlie. Mais sa diffusion répétée a fini par coller aux événements comme une tique à un promeneur.
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Mahomet inimitable : il n’y aurait pas d’affaire des caricatures
La liberté d'expression est devenue un enjeu majeur et un marqueur de civilisation. Plus même: un objet de confrontation. L'affaire des caricatures et la réponse de nombreux français aux attentats le démontre. Dès lors, il semblerait que toute issue soit bloquée: les uns dessinent ce qu'ils veulent, les autres les tuent. La crise peut ainsi durer jusqu'à extinction totale des combattants, sans que l'on ait à prévoir d'autres grandes manifs d'indignation: on ne pleure qu'une fois. Après, on s'habitue.
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Christiane Taubira et ses amis racistes
Le 9 janvier, alors qu’Amedy Coulibaly prenait en otage les client de l’Hyper Casher de Vincennes, Christiane Taubira, ministre de la Justice annonçait un cadeau en faveur des criminels récidivistes.
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L’union sacrée en France : une mise en scène fragile
Je lisais hier sur des blogs et dans quelques brèves sur le net que la France reconstruit son histoire. Je n’y crois pas. Il y a trop de tensions profondes non résolues, de choses prêtes à éclater à nouveau. Cette mise en scène pourrait rapidement tourner au vinaigre. C’est déjà commencé.
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Je suis Serge
Je pourrais tout autant être Dieudonné. Hier le gouvernement socialiste, si frileux sur la liberté d’expression de Charlie, a montré qu’il l’est moins sur celle de Dieudonné. Ce qui porte un coup aux intentions affichées lors des manifs de dimanche, au sujet desquelles on apprend chaque jour qu’un people ou un autre y a participé. Elles ressemblent de plus en plus à une vitrine où il était de bon ton de se faire voir. Même la Marseillaise était de rigueur dans ces rangs où l'on chante plus volontiers la version de Gainsbourg que la version officielle...
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Zemmour - Charlie : même combat
Quelques remarques quatre jours après le carnage. Quelques brèves de bitume, bribes de cette mosaïque déchirée ramassées au fil des médias: paroles de lycéens, de Besancenot et des chevaliers de la liberté.
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Bloody Wednesday: le jour d’après
Pourquoi devrions-nous voir les choses autrement que comme elles nous sont montrées? Parfois il faut faire simple: l’islam est en guerre contre l’occident. Ce n’est pas une guerre des tranchées et les morts ne se comptent encore qu’en unités ou en dizaines. Mais la tension monte décennie après décennie.