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Maghreb : avant Daniel, d’autres cyclones ont frappé.
L’ouragan Daniel qui a frappé la Libye récemment a été présenté comme exceptionnel et unique. Il préfigurait ce qui allait advenir à cause du réchauffement de l’atmosphère. Mais était-il aussi unique qu’annoncé?
De quel droit des États étrangers osent-ils implicitement demander au gouvernement syrien de ne pas récupérer sa ville d’Alep? Au nom de quoi Assad devrait-il se soumettre? Et, en pleine guerre, comment la récupérer sinon par la force – ou un siège tout aussi meurtrier?
Le 17 décembre 2010 débutait l’insurrection tunisienne. La vague emporta plusieurs régimes autoritaires dans d'autres pays arabes. On se souvient de ces journées et de ces semaines qui ont éveillé en occident l’espoir de la démocratie, d’une démocratie à l’image de la nôtre: élections libres, pluralisme des partis, droit d’association, presse et parole libres, le droit à la critique, entre autres.
Dans l’est du pays, les libérateurs se préparent à marcher sur Tripoli. A Benghazi ils ont récupéré des armes et des véhicules blindés. Ils affirment être prêts à s’en servir pour liquider Mouammar Kadhafi et son clan.
Les régimes autoritaires survivent entre autre grâce aux milices qu’ils mettent en place et qui assurent la terreur et les basses oeuvres. C’est également le cas en Tunisie. L’ex président est parti mais il laisse sur place les «desperados», les hors-la-loi qui sont ses hommes de main.
Autour de la Méditerranée, certaines maladies génétiques n’affectent que certaines populations, selon leur ethnie: la thalassémie par exemple. Les deux grandes maladies du bassin principalement sud et est de cette mer sont les exemples les plus connus de maladies génétiques ethniques.
Paru dans «La recherche» de février, une interview de Youssef Courbage, directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques.