Maroc.
On se réveille, et la mort est là, apportée par les nouvelles. Le Maroc subit à nouveau un tremblement de terre terrible. C’est dans sa géologie. Le pays est traversé de failles qui courent le long de l’Atlas (image 1, source).
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Maroc.
On se réveille, et la mort est là, apportée par les nouvelles. Le Maroc subit à nouveau un tremblement de terre terrible. C’est dans sa géologie. Le pays est traversé de failles qui courent le long de l’Atlas (image 1, source).
La décision n’a pas fait l’objet d’une déclaration officielle. Seuls les commerçants ont été avertis: ils ont deux jours pour cesser la fabrication et la vente de burqas et se débarrasser de leurs stocks.
La nouvellement promue ministre de l’Education Nationale est probablement le membre du gouvernement qui déclenche le plus la polémique. A cause de ses positions sur l’idéologie du genre en particulier. L’un après l’autre les ministres de l’éducation provoquent le pays sur un thème très sensible: le formatage des têtes encore disponibles des enfants.
On se souvient peut-être du drame d’Amina, jeune marocaine violée qui s’était suicidée plutôt que d’épouser son violeur. Cet événement avait mobilisé de nombreuses énergies au Maroc. Aujourd’hui on peut dire qu’Amina n’est pas morte pour rien: les députés ont abrogé cet article de loi.
Amina avait 16 ans. Elle avait été violée. La loi de son pays, le Maroc, l’avait obligée à épouser son violeur. Elle ne le voulait pas. Elle s’est suicidée le 9 mars en ingérant de la mort au rat.
Parler de religion est délicat, surtout quand c’est la religion des autres. Et plus encore de l’islam. On ne peut faire l’économie des tensions. Exprimer un point de vue est périlleux: il s’agit de ne pas blesser les personnes que l’on aime tout en gardant le droit de ne pas adhérer à leur foi, de respecter intégralement la vie et le choix des gens tout en gardant nos questionnements.
Les cultures sont donc assez distinctes d’un bord à l’autre de la Méditerranée. Je parlais hier de la famille et des valeurs sociétales différentes entre l’Europe et le Maroc. Aujourd’hui j’aborde le rapport à la religion. Il est difficile d’en rendre compte. On est ici sur un terrain miné. Miné par les préjugés, par l’Histoire, par nos propres positions sur la question.
Etre invité dans une famille marocaine est une chance. On prend la température de la société de l’intérieur. Cinq jours c’est court et ne permet pas de percevoir tous les codes en vigueurs. Mais les conversations avec des hommes et des femmes du pays donnent une idée du mode de vie et des valeurs et permettent une réflexion en relation avec le mode de vie européen. Par mon parcours personnel, ma réflexion sur l’évolution européenne et mes précédents voyages au Maghreb, ce que je vois et entends prend rapidement du sens.
Il y a beaucoup de chats au Maroc. Ils viennent mendier aux portes des maisons. Chez mes hôtes à Meknes, où je suis invité pour un mariage, une dizaine de félidés maigres et vifs squattent habituellement le jardin. Vers Casablanca, dans une autre famille qui m'a reçu le premier soir, sept chats tournent et miaulent du matin au soir, n'arrêtant leur bal que la nuit pour chasser les souris.
Il a été découvert le 22 juin. Et il passe aujourd’hui à 15h30 au-dessus de nos têtes. Tout, tout près. A l’échelle de l’univers, bien sûr. Car il sera quand même à une distance à peu près équivalente à un vol direct entre Marrakech et Jakarta. Soit environ 12‘500 kilomètres.
Peut-être avez-vous déjà vu cette vidéo désopilante. Pour ceux et celles qui ne l’ont pas vue je la poste ici.
Paru dans «La recherche» de février, une interview de Youssef Courbage, directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques.