Deux siècles ont suffi pour chambouler l’emprise urbaine sur les sols. En comparant la carte de Draguignan au XIXe siècle et une image aérienne récente, on comprend que les crues ne peuvent être que de plus en plus dévastatrices et coûteuses.
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Deux siècles ont suffi pour chambouler l’emprise urbaine sur les sols. En comparant la carte de Draguignan au XIXe siècle et une image aérienne récente, on comprend que les crues ne peuvent être que de plus en plus dévastatrices et coûteuses.
Ils savaient qu’un gros ruisseau de montagne peut se transformer en une déferlante dévastatrice. Alors, comme sur l’image 1 (source VTT à 2), ils construisaient de manière adéquate.
Avant de livrer la date je souhaite signaler cette étrange et belle lumière qui a baigné Genève ce matin. Sous un stratus peu dense on devinait une couleur beige-rose, presque sombre comme lors d’une éclipse de soleil cinq minutes avant la phase totale, et très diffuse. Elle teintait l’atmosphère autrement que d’habitude. C’était une grosse couche de sable du Sahara au-dessus du Léman. Les voitures en étaient couvertes.
Le ciel de fête nous propose un cas d’école. C’est l’une des deux situations météo où l’air froid envahit l’Europe en hiver. Ici c’est la voie du nord.
Ce peuple est sans mémoire. Sourd à ses anciens, il n’a plus comme repère que l’émotion instantanée et le bric-à-brac réchauffé qui compose son indignation et sa compassion. Pourtant la montagne bouge et les torrents emportent des maisons. On le sait depuis la nuit des temps.
N’importe quelle petite rivière de montagne peut monter de 8 mètres en quelques heures. La phase de réchauffement n’y est pour rien. Elle n’influence pas ni n’aggrave les épisodes méditerranéens.
Vite formée, courte mais intense, Alex est une tempête d’automne au trajet particulier. Née au large des côtes françaises, elle traverse la Bretagne vers le nord. Le 2 à 11 h du matin elle est sur la Manche (image 1, clic pour agrandir. Source: earth.nullschool).
Septembre Vingt-Vingt (2020) a commencé comme celui de 19-Onze: très chaud. Et il termine comme septembre 19-Douze: très frais. Avec un record de de froid de 108 ans qui tombe: le 27 septembre 1912 la température la plus haute dans la journée était mesurée à seulement 10 degrés.
L’année 1947 est connue comme la plus chaude du XXe siècle. On sait moins qu’elle figure dans une série, soit un ensemble de plusieurs années chaudes et sèches. C’est l’apogée d’une forte poussée chaude commencée dans les années 1920.
Sans nouveau record en Suisse romande mais avec un air de déjà vu, septembre a commencé comme en 1911, année d’une canicule impitoyable: chaudement. La presse nous le rappelle.
Réchauffement aidant, la canicule est devenue un marronnier (un objet rédactionnel obsessionnel et répétitif) pour les médias. Chaque été on remet le couvert dans l’espoir d’anticiper sur de nouveaux épisodes extrêmes. La peur, ça se cultive.
Les journées de fin juillet marquent l’extrême extension du chaud, alors pourtant que l’ensoleillement journalier recule depuis le solstice et que le soleil est moins haut dans le ciel. C’est l’inertie de la terre.
Avant d’aborder le minimum solaire j’ouvre une parenthèse sur la vague de chaleur installée en Sibérie. On annonce avec effroi un record absolu au-delà du cercle arctique. C’est vrai pour la station de Verkhoïansk, faux pour le cercle arctique.
Invisible, insaisissable, le vent suit des chemins que nous pouvons aujourd’hui illustrer. Les ordinateurs reconstruisent les mouvements du vent sur la base des données météorologiques disponibles.
Fin de la quarantaine. Jusque là confinée dans des régions éloignées, la pluie est revenue sur Genève. Une bonne pluie. Une pluie tendre, portée par une grande dépression atlantique. De 30 à 50 mm d’eau selon la Tribune de Genève.
On se souviendra de la fête de Pâques du confinement. Une toute belle météo que l’on goûtera par nos fenêtres et nos balcons. Ça! On a l’air fins à regarder le soleil depuis la pénombre de nos intérieurs.
Fin de la brève période hivernale. Pas de record cette semaine. Quelques gelées matinales, une bise supportable, et déjà le thermomètre grimpe l’après-midi. Point de comparaison: à Genève, les derniers coups de froid vifs de fin mars, du 22 au 30, datent des années 1901, 1915, 1962, 1971. Les minima oscillaient alors entre -4° et -6,1°.
Pas de panique. Think different. Imaginez une immense autoroute aérienne. Un ruban de vents forts du Québec à l’Oural. C’est le courant jet – le jet stream. Coincé entre le grand froid polaire et les remontées chaudes il file à grande vitesse, trop horizontal pour alterner le froid et le chaud. C’est ce que l’on nomme un flux zonal à courbure dépressionnaire, « donnant un temps venté, assez doux et très humide ».
À Genève le célèbre et très officiel marronnier de la Treille vient d’annoncer le printemps. Sa première feuille est sortie ce dimanche 8 mars. La sortie de cette feuille est suivie depuis 1818. Le graphique sur deux siècles montre deux tendances contradictoires.
Suite à mon précédent billet j’attendais des données de différentes sources. Résultat: le record de T° du 23 février 1903 n’est pas annoncé battu. Cependant les relevés indiqués par différents sites sont contradictoires. Les différences sont importantes. Je ne les explique pas.