Malgré la douceur, Genève n’a pas connu de record de chaleur hier. Il a fait « seulement » 16 degrés. Le record tient depuis le 22 février 1903: 20,6°. Celui du 23 tient également depuis 1903: 19,6° (image 2, clic pour agrandir).
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Malgré la douceur, Genève n’a pas connu de record de chaleur hier. Il a fait « seulement » 16 degrés. Le record tient depuis le 22 février 1903: 20,6°. Celui du 23 tient également depuis 1903: 19,6° (image 2, clic pour agrandir).
Je republie ici la réponse qui m’a été faite par la RTS, pour en commenter les termes et arguments. J’ai en effet écrit à la télé suisse romande pour signaler la fake news du record de chaleur. Je demandais qu’une correction puisse être apportée suite à l’article incriminé. Je publie ci-dessous la réponse in extenso (dont je souligne deux passages). Je reprends ensuite quelques points que je commente.
Les médias sont partout. Il filment pendant des heures, prennent soin à chaque fois de maximiser les événements en hystérisant le langage. En un carré d’écran, en une minute, on a le pire de toute une région.
Il y a neuf jours je proposais une expérience de vérification d’un modèle de prévision météorologique. Au terme de cet intervalle, le modèle prévu il a neuf jours pour ce dimanche (image 1, clic pour agrandir) est-il proche ou non de la réalité relevée ce matin (image 2)?
Rebelotte dans le sud de la France. Une semaine après la première vague d’inondations une deuxième assomme encore une fois la région. Quelques habitants désabusés se consolent: tout avait été dévasté la première fois, il n’avaient plus rien à perdre.
Le réchauffement n’est qu’une cause mineure de la submersion récente de Venise. Il est pourtant accusé en titre dans de nombreux médias. La dilatation et la faible élévation des océans ne peuvent concurrencer les autres raisons, bien connues.
Aucune n’est juste. Deux ou trois sont approximatives. La plupart étaient à côté de la plaque. Les prévisions de trajectoire de l’ouragan Dorian ont mis en évidence la fragilité des modèles numériques de prévision du temps.
C’est comme ça, la météo. Ça bouge. Ça vient, ça va. Les écarts de températures sont amples dans la même saison. Cette fois, 16° de chute en 48 heures. Et un record de froid vieux comme les relevés battu d’un dixième.
La Tribune de Genève revient sur les très violents orages sur l’ouest de la Suisse. Le 15 juin un concurrent du Bol d’Or déclarait n’avoir jamais vu cela en quarante ans de navigation.
Comment le pic 45,9° degrés dans le Gard a-t-il été mesuré? Dans mon précédent billet je mettais en doute la fiabilité de la station météo supposée du lieu du record, Gallargues-le-Montueux. Il y a du nouveau. Voici mon enquête en 8 séquences.
La chaleur est pourtant accablante et les températures diurnes dépassent 30° depuis 5 jours. Mais il manque un critère: des températures nocturnes au-dessus de 20°. Le tout pendant au moins trois jours consécutifs. À Genève nous n’y sommes pas.
C’est évidemment une grosse chaleur. Exceptionnelle en juin mais pas unique. Les vieux se rappellent peut-être de l’année météo 1947. S’ils ne s’en rappellent pas les archives rafraîchiront les mémoires. Quoique rafraîchir n’est pas le mot exact…
MétéoSuisse a publié récemment une synthèse du développement printanier de quelques arbres et fleurs en 2019 en Suisse. Globalement ce développement était en avance par rapport à la moyenne 1981-2010.
Le dicton « En avril, n’ôte pas un fil », pourrait s’appliquer à ce mois de mai 2019. Dans l’ensemble les températures ont été mesurées entre 2 et 6 degrés en dessous de la moyenne par la station de Genève-Cointrin (image 1, clic sur les images pour les agrandir, source ici).
Ce samedi matin deux sites météo annonçaient la température à Genève à 08 heures. L’un indiquait 8°, l’autre 8,6°. C’est beaucoup: six dixièmes de différence sont équivalents à soixante années de réchauffement au rythme d’avant 2000.
Depuis deux siècle la première feuille du marronnier de la vieille-ville de Genève annonce le printemps. C’est une tradition souriante. Les dates sont consignées dans un registre officiel et sont annoncées publiquement.
Ils ont été traversés par Idai comme par une lame. Le Mozambique, en première ligne, compte ses morts et constate le désastre. Avec lui le Zimbabwe, le Malawi et Madagascar. Des centaines de victimes, des dizaines milliers de sinistrés, une ville rasée, la désolation.
Deux courts sujets ce matin. D’abord la Cosmic Watch, une appli qui devrait plaire aux amoureux des étoiles comme au astronomes amateurs, et qui donne aussi l'heure. Ensuite l’arrivée du front froid en gif animé.
Hier soir un changement de cap était annoncé par le NHC, le National Hurricane Center. L’ouragan de catégorie 1 Leslie file maintenant vers le Portugal et l’Espagne, alors qu’on l’attendait d’abord plus au sud et retournant vers les alizés.
C’est un événement peu fréquent. On en relève un à deux par année. En anglais on le nomme « Medicane », contraction de Mediterranean hurricane. Le nom technique abrégé est T.M.S., soit Tropical-like Mediterranean Storm, ou tempête méditerranéenne de type tropical.