Jusqu’à cette nuit vendredi il se déplaçait lentement, aux alentours de 12 km/h. Passé en catégorie 2, il a accéléré ce matin. Il longe maintenant, à bonne distance, les côtes portugaise, espagnole et française.
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Jusqu’à cette nuit vendredi il se déplaçait lentement, aux alentours de 12 km/h. Passé en catégorie 2, il a accéléré ce matin. Il longe maintenant, à bonne distance, les côtes portugaise, espagnole et française.
Quelques experts prudents se gardent de lier la saison 2017 des ouragans avec le réchauffement de l’atmosphère. D’autres empruntent l’argument du réchauffement pour expliquer cette séquence cyclonique. Ceux-ci ont tort.
La presse relève avec inquiétude le nombre élevé d’ouragans de cette saison 2017. Une rafale d’ouragans! Année propice, comme je l’écrivais récemment? Je précise: année propice aux ouragans majeurs. Au tour de Maria.
Ils font partie des phénomènes atmosphériques naturels les plus violents. Certes les vents de tornades sont plus rapides que ceux d’ouragans: on mesure au sol jusqu’à plus de 400 kmh pour les plus puissantes d’entre elles. On estime également la vitesse du vent à l’intérieur d’un tube de tornade aux alentours de 600 kmh.
Les certitudes des années 1990 ont changé. On nous prédisait alors que les ouragans seraient et plus nombreux et plus puissants à cause du réchauffement de l’atmosphère depuis le petit âge glaciaire. Aujourd’hui les Madame Irma du climat changent d’avis: les ouragans pourraient finalement être moins nombreux. Sans autre explication.
Cette rafale a été le déclencheur de la dramatisation. Elle a permis de faire dire aux météorologues qu’Irma est l’ouragan le plus intense jamais vu dans l’Atlantique et sur les Petites Antilles. Du moins dans son petit coin d’océan.
Au suivant! Annoncé comme un nouveau monstre météorologique et classé en catégorie 5, la plus puissante, l’ouragan Irma montrerait une intensité « jamais vue », « sans précédent » sur l’Atlantique. Ses vents « peuvent souffler » jusqu’à 295 km/h et les rafales atteindre les 360 km/h, selon la presse (je n'ai pas trouvé vérification de ces chiffres). Son centre dépressionnaire affiche 914 hPa selon le NHC – le National Hurricane Center.
Avec ce dernier billet sur Harvey une piqûre de rappel s’impose, images à l’appui. Parce que les humains ont la mémoire courte. Et parce qu’immergés dans l’instant présent, ils n’apprennent que très lentement du passé.
Port Lavaca est une baie en cul-de-sac associée à la grande baie de Matagorda, entre Houston et Corpus Christi. Une configuration qui favorise l’élévation du niveau des vagues. C’est là que l’onde de tempête et la marée ont atteint la cote maximale lors du passage de Harvey: 2,10 mètres.
L’ex-ouragan faiblit. Il est à nouveau rétrogradé, en dépression tropicale cette fois. Et il se remet en mouvement vers le nord-est et l’intérieur des terres. Cependant, même affaibli, il reste une énorme machine à pluie.
Si la situation est rare dans le cas d’un ouragan elle n’est pas totalement inédite. Car malgré leur puissance endogène ces éléphants météorologiques dépendent des circonstances extérieures. Ici, d’un vaste anticyclone qui le bloque sur place.
L’été météo se termine dans cinq jours. On peine à le croire. Les fortes chaleurs attendues ne l’indiquent pas: la semaine qui vient pourrait être marquée par des températures de plus de 30°. Une fausse canicule car les nuits, plus longues, ont déjà fraîchi.
Cette fin mai rappelle celle de 2003. Alors que la grande manif contre le G8 défilait, après un saccage sans précédent à Genève, les températures maximales commençaient à côtoyer les sommets (image 1 infoclimat.fr, cliquer pour agrandir).
Le 21 avril 2012 je présentais sur ce blog un citoyen Grand-Breton: Luke Howard. Un drôle de pharmacien toujours la tête dans les nuages – au point de devenir météorologue. Moi-même, anciennement ado rêveur, j’avais songé à embrasser cette carrière et le ciel en même temps.
Ce janvier est le plus froid depuis 30 ans, annonce la Tribune de Genève. Il change des hivers relativement doux que nous connaissons majoritairement depuis deux décennies, qui contribuent fortement au réchauffement général des températures.
Pause dans le débat politique. Mais pause courte car comme le dit le slogan (détourné) de mai 68: « Ce n’est qu’un début, continuons le débat! »
Saint-Martin-de-Londres. Le nom seul fait rêver. C’est une commune rurale au nord de Montpelier, au coeur d’un vallon, près des premières collines cévenoles et de la grotte des Demoiselles. Un village au charme délicieux, comme beaucoup dans le sud ensoleillé.
Le commencement de l’automne météorologique, ce début septembre, battra-t-il des records de chaleur? Des médias parlent de températures caniculaires et une alerte a été diffusée sur certaines chaînes de télévision.
Le gouvernement français va faire économiser du blé à ses producteurs céréaliers. Du blé sonnant, de la money, pas de la graine. Parce que de la graine, justement, il y en a moins. L’agriculture a souffert de la météo printanière.
Je parlais récemment des risques météo et des inondations. En référence à un article du Matin je mentionnais la climatologue Martine Rebetez, de l’Université de Neuchâtel. Je contestais son affirmation sur le volume grandissant de la pluviosité en Suisse. Elle récidive dans la Tribune de Genève en ligne du 8 juin.
Lu dans Le Matin d’hier lundi: « S’il a toujours plu au printemps, les précipitations n’ont jamais été aussi abondantes. » C’est une climatologue de l’Université de Neuchâtel qui l’affirme, madame Martine Rebetez.