Le Canada vient d’autoriser la mention « X » pour désigner le sexe de personnes qui ne s’identifient ni comme femmes ni comme hommes. Mais existe-t-il vraiment un sexe neutre? Ou la vérité est-elle ailleurs comme dans la série X-Files?
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Le Canada vient d’autoriser la mention « X » pour désigner le sexe de personnes qui ne s’identifient ni comme femmes ni comme hommes. Mais existe-t-il vraiment un sexe neutre? Ou la vérité est-elle ailleurs comme dans la série X-Files?
Ce n’arrive pas souvent. La présidente du tribunal de Rouen a lâché une phrase réaliste en plein procès. Un constat du réel. Jugeant en comparution immédiate une agression au couteau dans un couple, elle s’étonne du statut dont a bénéficié la prévenue.
«Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants». Ah, que le rêve est beau. Et ces images qui traversent le temps: la Belle, endormie, peut-être pour toujours - au moins pour cent ans. La méchante reine, vêtue de noir, le visage empli de furie et de haine. Le prince, charmant, forcément charmant, qui vient réveiller la Belle d’un doux baiser fougueux sur les lèvres.
Mais imaginons un instant que l’histoire se passe aujourd’hui, en Suède.
L’un des quatre retirait de l’argent à la banque. Un autre assistait à un cours. Un autre était à la maison. Le quatrième au marché. Les alibis ont été vérifiés et confirmés, selon l’article paru sous la plume de Fedele Mendicino. Ils ne pouvaient donc pas se trouver dans l’appartement de l’accusatrice le 15 décembre 2010.
Il y a juste dix ans débutait ce qui allait devenir «l’affaire d’Outreau». Une affaire que la petite phrase du juge Burgaud, relatée par un accusé, décrit très bien: «C’est l’affaire du siècle! Avouez!'»
Le Conseil Supérieur de la Magistrature a pris sa décision: réprimande pour le juge Burgaud avec inscription dans son dossier.
Suite à mon billet de ce matin, je complète l’infiormation par des considérations plus personnelles, et par une information… surprenante.
Je tourne la page. Le nouveau procureur nommé pour examiner ma plainte contre l’accusatrice suite à la récusdation du Procureur Claudio Mascotto par le Tribunal Fédéral, a à nouveau classé. J’aurais pu retourner au TF, aller même à Strassbourg. J’ai décidé d’arrêter là et de faire l’impasse sur une réhabilitation totale - qui aurait passé par la mise en accusation et la possible condamnation de l’accusatrice. Malgré la légitimité de ma démarche, j’admets que cette délinquante soit protégée et qu’elle n’aura pas à rendre compte de ses actes ni à assumer ses responsabilités. Après la fin du délai de recours, j’ai écrit au Procureur adjoint Dario Zanni pour lui faire part de mes commentaires. J’en livre ici quelques extraits.
Fabrice Burgaud, le juge d’instruction tristement célèbre de l’affaire d’Outreau, passe devant ses pairs du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) pour répondre des graves dérapages du dossier. 13 innocents en prison pendant plus de trois ans, un détenu - innocenté par la suite - qui se suicide en prison, des mères salies pendant des années aux yeux de leurs enfants, un dossier instruit à charge, des vérifications non faites.