La Suisse ne goûte pas au grands mots ni aux superlatifs. En France par contre c’est une addiction. On ponctionne et détourne le vocabulaire pour donner un supplément de légitimité aux choses. Par exemple: citoyen.
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Citoyen, militant, participatif : les mots pour ne pas le dire
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Mots de droite, mots de gauche
J’ai déjà signalé combien la politisation du langage est désagréable. Il est même anormal de privatiser des mots ou des expressions. Les mots n’appartiennent à personne. Tout au plus certaines idées sont-elles plus d’un bord que d’un autre.
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Les mots de pierre
Il y a des mots qui unissent l’humanité. Peu. Le mot «paix» est lui-même sujet à controverse alors qu’il est supposé signifier la fin des hostilités. D’autres mots la divisent. Leur sens et leur usage est destiné à marquer une différence irrémédiable ou un clivage définitif.
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Vive la discrimination, un mot pas gris!
Tout change, mon bon monsieur. On ne peut plus guère se fier à la pérennité des choses de la vie. Tout change et c’est à prendre ou à laisser.
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Danser au bord des lèvres
Certaines personnes parlent beaucoup. D’autres, peu. Certaines ont le sentiment de ne pas savoir dire même quand elles parlent. D’autres s’expriment en quelque mots. La parole est parfois une force, parfois une course contre l’angoisse, parfois un lent apprentissage.
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Connotations et malentendus
Dans un débat, le sens des mots utilisés par chacun est important. On lance une idée, d’autres la reprennent et la précisent, la prolongent ou la critiquent, en étant certains d’avoir compris la même chose. Ce n’est pas toujours le cas.