Si la moitié de la France vote pour la droite (dite extrême) c’est à cause des cathos. 40% voteraient « mal ». J’ai lu cette info sur le blog de Jean-Noël Cuénod. Je pense qu’elle mérite un billet.
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Si la moitié de la France vote pour la droite (dite extrême) c’est à cause des cathos. 40% voteraient « mal ». J’ai lu cette info sur le blog de Jean-Noël Cuénod. Je pense qu’elle mérite un billet.
Il sont binaires, ces Gaulois! C’est blanc ou noir. Dans les clivages idéologiques j’ai quelques fois entendu celui-ci: il y a les gens ouverts et les gens fermés. Ouvert, ce serait bien, positif, respirant, alors que fermé serait mal, négatif et étouffant.
C’est un mot fort, peuple. Chargé d’émotions et de mythes. Dont celui d’une masse homogène marchant derrière son chef. Parce que, si l’on y regarde bien, le mot peuple n’est jamais invoqué par le peuple lui-même mais par quelques-uns qui parlent en son nom – ou qui l’utilisent pour parler de manière indirecte en leur propre nom.
Le point commun entre les deux dirigeants est le recentrage. Emmanuel Macron veut un « Ni droite ni gauche » de rejet, sans ligne très claire. Theresa May assume un « Et droite et gauche » de proposition.
Je suis étonné comme beaucoup de ce qu’un homme si mince en expérience puisse être considéré comme présidentiable. Je cherche encore un axe central dans son programme qui le rende identifiable.
Un cercle ça commence partout et ça ne finit nulle part. Donc si les parlements nationaux étaient circulaires il n’y aurait plus ni gauche ni droite. Ni centre ni extrêmes. Seulement des options définies par leur contenu.
Une portion d’électeurs de gauche aurait voté à la primaire de la droite, et donc partiellement financé la campagne des Républicains et de l’UDI. Aux dernières nouvelles ils n’ont pas mangé leur chapeau.
Dans une proposition politique j’écoute le thème et le contenu, mais aussi celui ou celle qui le porte et comment il ou elle communique. Non pas pour juger « au faciès » mais parce que le non-verbal est à mon avis souvent éclairant sur la personnalité des candidats et leur capacité à aller au charbon.
Troublant, le titre du récent billet de Jean-Noël Cuénod, journaliste blogueur de la TdG. Il y est question de « La droite aïoli ». On connaissait la gauche caviar, en référence aux bobos aisés qui parlent au nom du petit peuple affamé.
Il déclarait hier vouloir casser la baraque s’il est élu. Pourtant l’homme nous a habitué à la discrétion, à la réserve, à l’obéissance au chef plus qu’à être lui-même un chef. On voit mal FF donner du poing dans un débat.
Une lettre de mon correspondant français revient sur la parité en politique. Il interpelle l’auteur d’un article du magazine Marianne, qui suppute que Nathalie Kosciusko-Morizet profitera de la journée de la femme pour annoncer sa candidature au primaires, et rappelle qu’il y a peu de candidates à droite.
Les uns le disent ouvertement, les autres le font en catimini. Les uns parlent de manière claire et frontale, les autres développent des trésors d’hypocrisie. Les uns ouvrent le langage, les autres l’emprisonnent.
On n’avait jamais vu une telle détermination. En trois jours la police française procède à des centaines de perquisitions, des dizaines d’arrestations et d’assignations à résidence. Elle trouve des armes, fait éclater des réseaux associés au terrorisme.
J’ai découvert Gaspard Proust en lisant Causeur. Vous savez, ce canard qui veut nous faire croire que la droite est devenue intelligente. Or on sait qu’elle est illisible. Elle ronfle ou marche au pas. Enfin non, elle ne marche plus au pas. La gauche a pris le relais.
Qui va s’approprier politiquement Médée? La gauche ou la droite? Le débat ne sera pas clôt après le passage de l’opéra de Luigi Cherubini au Grand Théâtre de Genève. Par sa violence et sa radicalité, mais aussi par les regards multiples qu'on peut porter sur lui, le personnage de Médée est une source d’inspiration encore actuelle.
J’ai déjà signalé combien la politisation du langage est désagréable. Il est même anormal de privatiser des mots ou des expressions. Les mots n’appartiennent à personne. Tout au plus certaines idées sont-elles plus d’un bord que d’un autre.
C’est vrai, quoi, on n’en parle jamais, des xénophiles. Ils existent et semblent représenter la norme morale à partir de laquelle on juge les autres. A en croire d’ailleurs l’actuel clivage suisse mais aussi européen, la xénophilie est une vertu et la xénophobie un malheur.
Zemmour. Avec un Z comme Zorro. Il a pris du coffre sur Infrarouge. Il parle avec une force et une précision que je ne lui connaissais pas. Il tient son sujet et cloue le bec à ses contradicteurs. Fait remarquable, même Esther Mamarbachi n’arrive pas à le couper! Au fait, j’ai déjà vu Infrarouge mieux inspirée côté invités. Ceux-ci ont déroulé le tapis rouge au polémiste en n’étant simplement pas à la hauteur.
La défense des victimes semble être devenue une «culture de la victime». Etre victime, quelles qu’en soient les raisons, procure une supplément de sympathie dans le monde. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de vraies victimes, mais que la victimisation est une stratégie gagnante à notre époque.
L’Europe s’effondrera-t-elle bientôt? Si la France se retirait de l’euro et des institutions, c’est possible. Or c’est ce qu’il adviendrait en cas de victoire du Front National en 2017 ou 2022.