Je viens d’apprendre sur le blog voisin de Demir que le 21 février est la journée internationale de la langue maternelle. Il n’y a pas de langue paternelle. La langue est transmise par de la mère.
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Je viens d’apprendre sur le blog voisin de Demir que le 21 février est la journée internationale de la langue maternelle. Il n’y a pas de langue paternelle. La langue est transmise par de la mère.
On n’a pas fini de s’amuser avec les trouvailles des féminiseurs déchaînés. J’en ai entendu une nouvelle hier en zappant sur le meeting d’athlétisme Herculis à Monaco. Jusque là je connaissais « la » mannequin, qui est pourtant un nom masculin et non pas féminin, mais autre chose allait advenir.
Bonne année inclusive aux détériorés, aux restreints, aux étroits, et à tous les offensés du monde moderne. Et il y en a! On a vu précédemment que, pour des universitaires états-uniens, faire un pique-nique est offensant car supposément raciste. À tort, mais peu importe, c’est le progrès, paraît-il.
Deux nouveaux exemples du désordre qui caractérise la féminisation de la langue française. Les partisans de la marche forcée montrent le faible degré de cohérence de leurs troupes.
La tentative de coup d’État culturel sur le langage devrait logiquement déclencher un autre mouvement: la masculinisation des mots exclusivement féminins, donc non-inclusifs. Cette anomalie langagière doit être dénoncée devant l’humanité toute entière, femmes et hommes inclus.
Les écrivains rendent parfois compte de leur époque. Pas toujours de manière fidèle: ils peuvent aussi se tromper. Il y a trois ans je citais cet extrait d’Albert Cohen : « …une douce épouse et servante qu’un regard du mari faisait pâlir, sévère regard du mâle assuré de son droit et privilège, grotesque regard impérial de l’animale virilité. » (Carnets 1978, Editions Gallimard, p.10).
Toutefois, malgré les explications de l’unige et de l’Académie française (billet précédent), je conviens que l’absorption du neutre par le masculin est troublante. Depuis quand ? Pour quelles raisons ? Et le français est-il un cas particulier ?
Ce clip illustre la moderne confusion du sens. En voulant discriminer sans discriminer il annule son propre projet. Prisonniers de la politisation du langage, ses auteurs ont livré un produit très étrange.
On dit parfois que le langage différencie les humains des autres mammifères. Bien que les animaux disposent aussi de codes de communication sonores et corporels, les humains pensent d’eux-mêmes que leur capacité verbale est unique parmi les êtres vivants.
Les images de joie dans le quartier du Marais à Paris font écho à la satisfaction des députés de la majorité de gauche à l’Assemblée nationale française. La fête de rue regroupant spontanément des milliers de personne montre que le projet de loi sur le mariage gay était attendu et a une valeur de symbole pour la population concernée.
Pour donner suite au débat sur le langage épicène et aux différents billets parus sur les blogs tdg (liens à la fin), j’ai écrit au Ministre genevois Charles Beer, président du Département de l’Instruction Publique (DIP), en lui posant un certain nombre de questions. On verra entre autres que le terme « épicène » ne peut pas désigner cette tentative nouveau langage. On verra aussi que le DIP introduit ce langage au Cycle d’Orientation (CO) mais l’abandonne sur son site dans les pages du développement durable pour raison d’illisibilité! C’est un peu long mais nécessaire. Voici donc:
Veut-on flinguer l’envie de lire? Dégoûter définitivement les jeunes générations? Ou est-ce une critique subliminale, une dérision de second degré? En tous cas on peut se demander pourquoi l’humanité est sortie du borborygme et du feulement ou du cri rauque. Pourquoi elle a passé des dizaines de milliers d’années à élaborer un langage complexe et brillant.
Imaginez qu’un train fou arrive en gare sans freins. Cinq personnes traversent les voies et vont être écrasées, sauf si vous en poussez une autre sur les rails pour dévier le train. Que feriez-vous? Pousseriez-vous délibérément une personne à la mort pour en sauver cinq autres?
Les arbres, il faut prendre le temps de les regarder. Les regarder sans trop analyser d’abord. Commencer par n’importe quel bout, et faire le tour, comme cela vient: branches, tronc, écorce, feuilles, dans l’ordre qui s’impose naturellement. C’est un apprivoisement, une avancée dans son intimité.
Tout change, mon bon monsieur. On ne peut plus guère se fier à la pérennité des choses de la vie. Tout change et c’est à prendre ou à laisser.
Depuis des années on peut constater une volonté de changer le langage et de gommer les mots qui dérangent. Ainsi en est-il du mot «aveugle», devenu en langage gris: non-voyant ou mal voyant. Ou malentendant pour sourd. Un internaute - Greg - me suggérait d’en parler lors du débat sur la censure et la violence d’origine ethnique.
Un mot en L en sept lettre. Sert parfois à dire n’importe quoi, d’autres fois est porteur d’un élan irrépressible. Parfois banalisé et galvaudé au point où il faudrait le redéfinir. Peut exprimer un état objectif ou subjectif, ou aussi les conditions qui permettent d’y parvenir.