Le Larousse peine à trouver une définition simple et claire de la nation. Ce dico trouve qu’il est « … possible de la rattacher à des données objectives : un territoire, un État, une langue ; mais elle dépasse aussi ces dernières. »
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Le Larousse peine à trouver une définition simple et claire de la nation. Ce dico trouve qu’il est « … possible de la rattacher à des données objectives : un territoire, un État, une langue ; mais elle dépasse aussi ces dernières. »
Pourquoi m’intéresser au concept de Nation? Je ne suis pas nationaliste au sens agressif des XIXe et XXe siècle. Juste un peu patriote, sans excès. Je ne déchire pas mes vêtements si la Suisse perd au foot.
La souveraineté nationale n’a pas forcément mauvaise presse. En Hexagonie on ne parle plus que de Made in France, expression qui prend presque l’allure d’une valeur morale.
Il y a globalement deux discours. Par l’un on fustige le concept de Nation, en particulier en Europe. Son slogan: la Nation c’est la guerre. Par l’autre on valorise les nations ethniques, minoritaires et parfois opprimées, ou sans terre.
L’indépendance attendra. Carles Puigdemont n’a pas engagé la responsabilité de son gouvernement. Il n’a visiblement pas l’aval de l’ensemble de ses troupes pour aller à la confrontation, et s’en remet à son parlement.
« Un esclave qui se libère doit-il demander son autorisation à son maître? » Ce commentaire lu sur un blog exprime la position très tranchée d’un indépendantiste. D’autres commentaires semblables lui font écho.
Ce festival reçoit chaque année environ 750’000 spectateurs et visiteurs, dont 80’000 payants. Il se tient sur dix jours pendant lesquels danse, musique, costumes identitaires, langue régionale sont mis en valeur.
La Suisse ne goûte pas au grands mots ni aux superlatifs. En France par contre c’est une addiction. On ponctionne et détourne le vocabulaire pour donner un supplément de légitimité aux choses. Par exemple: citoyen.
« J’en appelle à la classe ouvrière, je suis venu pour ça » annonce JLM. À ce titre il dénonce 565 morts annuels sur le poste de travail en France. Il ne mentionne toutefois pas un détail significatif: les morts sont très majoritairement de sexe masculin.
Si les blog TdG se sont enflammés pour la Grèce depuis le référendum, certains blogueurs français ont carrément joui ! Pour témoin ce titre emblématique : « Je suis Grec. » Pour ma part, réflexion faite, je ne suis pas Grec.
La présidente du Front National vise la présidence de la république. Dans ce but elle doit changer l’image de son parti qui est incapable de gagner sous l’ombre du père. Cette séquence de sa stratégie fonctionne visiblement: la montée du vote frontiste lui donne raison.
Si en théorie une gouvernance mondiale pourrait apporter de la paix au monde, je ne vois pas en pratique comment dépasser les écueils actuels. Il ne pourrait y avoir de gouvernance sans une délégation de pouvoirs. Le monde est en effet trop grand pour la démocratie directe.
Le mouvement continue: la ministre responsable de l’immigration du Québec, Diane de Courcy, membre du parti québecois (souverainiste), a déposé cette semaine un projet de loi reformulant les conditions de l’immigration dans la province.
Cette réflexion sur la notion de patrie me fait voir la complexité de la question européenne. J’aborde ici l’avant-dernière étape de ma réflexion. Quel avenir voulons-nous pour l’Europe, si nous en voulons un, et si c’est encore possible? Quatre scénarii, dont voici deux premiers.
Les grands nationalismes qui se sont jetés sur l’Europe aux XIXe et XXe siècles étaient en partie des réactions positives - à l’époque - contre le système féodal et l’Ancien Régime. C’étaient l’émergence des Etats-Nations, Etats pour tous et par tous. Ils sont initialement des produits de la démocratie naissante, mais encore imprégnée de pouvoir absolu.
Si le nazisme a autant marqué l’époque moderne c’est pour son degré de perfectionnement dans la mise en place de l’horreur et de la haine. Sa rapidité d’installation est également impressionnante: en à peine plus de 10 ans le parti de Hitler est passé du groupuscule à la victoire électorale de 1933. Comment a-t-il été possible d’en arriver là?
S’il en est un qui doit sabler le champagne aujourd’hui c’est Jean-Marie Le Pen. Une quarantaine d’année après être entré en politique et après son petit 0,74% de votants à l’élection présidentielle de 1974, son programme est devenu à certains égards le programme commun de la gauche et de la droite réunies.
Ce qui se passe en Hongrie devrait nous questionner bien plus que les élucubrations sur le calendrier Maya, dont on se fout bien. Ce pays prend la voie d’une dictature institutionnalisée. Avec l’appui d’une large partie de la population.
Il a donc plusieurs fois été mis à la sauce jazz, et pourtant Jean Cocteau disait de lui qu’il était sans sauce. Entendez par là: sans liant, sans ce flou ouaté qui l’aurait classé durablement parmi des maîtres impressionnistes. Etait-il trop modeste? Ou aimait-il trop rire de lui-même pour s’abandonner durablement aux langueurs mauves de nymphéas sonores?
Dans les années 1970 les attentats était perpétrés principalement par l’extrême-gauche italienne et allemande. Puis ce fut majoritairement le fait des palestiniens, suivis de l’extrémisme islamiste. Il y a eu aussi quelques agressions antisémites: des attaques contre des synagogues et des profanations de cimetières.