Il est onze heures. Le soleil monte, l’air se réchauffe. Des nuages de traîne envoient en passant des bouffées d’air frais à l’odeur d’humidité. Ils gonflent comme des ballons, puis disparaissent comme des fantômes.
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Il est onze heures. Le soleil monte, l’air se réchauffe. Des nuages de traîne envoient en passant des bouffées d’air frais à l’odeur d’humidité. Ils gonflent comme des ballons, puis disparaissent comme des fantômes.
Mon précédent billet se terminait ainsi: « Le productivisme présente cette contradiction qu’à la fois il permet la survie de l’espèce dans des conditions inespérées, et la pousse en même temps au bord du précipice de la saturation et de l’insignifiance. » J’en dis un peu plus.
Rien à faire. On peut y mettre la gendarmerie, la police, le GIPN, les men in black. On peut même provoquer un tsunami, faire s’écrouler une montagne, lancer un référendum, attraper une grippe, gagner à être connu, perdre ses cheveux, rien à faire: on n’arrête pas le progrès.
On s’invente les mythologies qu’on peut. Les histoires d’horreur ou quelque peu étranges font souvent recette. Bien ou mal écrites, quelle importance: c’est le lecteur qui leur donne vie en y ajoutant ses propres angoisses.
L’infini est une notion trop grave pour être traitée sérieusement. On doit lui donner des valeurs abordables par l’esprit humain sans quoi elle est incompréhensible. Ce qui signifie lui donner un champs de réalité forcément fini, l’esprit humain étant lui-même fini. Ce n’est pas sérieux: traiter l’infini en le comparant à une échelle du fini. Mais cela permet de se faire une petite idée de la question.
Une firme allemande a mis au point une housse spéciale pour les téléphones portables.