Le nationalisme revient en première ligne dans de nombreux pays d’Europe. Les partis qui s’en réclament font depuis quelques années des scores importants, voire impressionnants, aux différentes élections. En même temps la critique de ces partis et du nationalisme qu’ils affichent s’est exacerbée. Sans toutefois réduire l’influence grandissante de ces partis.
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Le nationalisme est-il l’avenir des peuples?
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A propos de mes billets sur Marine Le Pen et le nationalisme
Un peu d’auto-critique. Je souhaitais qu’un débat suive ces différents billet sur Marine Le Pen et le nationalisme (début ici). Cela ne s’est pas vraiment passé. Je n’ai donc pas réussi à inciter à ce débat. C’est peut-être la forme que j’ai utilisée, qui n’était pas offensive: cela a pu dérouter de parler du FN et de MLP sans sortir automatiquement l’artillerie lourde.
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Quand Marine Le Pen prendra le pouvoir - suite et fin
(Suite du billet précédent)
Peu à peu le courage, la fermeté et le langage direct de cette femme séduisit les jeunes. Elle leur proposait d’être avec elle car elle seule faisait bouger les choses en France. Les voitures incendiées n’étaient pas le prétexte à une attaque contre le gouvernement. Cela tout le monde le savait: il avant démissionné de longue date. Donc inutile de perdre son temps à la répéter. Non, à chaque fois elle s’adressait aux petites gens, à la France qui se lève tôt, qui bosse dur, pour qui la voiture est tout sauf un luxe. Elle les incitaient à ne pas accepter ce destin, à relever la tête. Le FN mit en place des comités de salut public, soit des comités citoyens qui tournaient la nuit dans des quartiers, pour prévenir les actes de violence urbaine. Avec un certain succès.
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Quand Marine Le Pen prendra le pouvoir - première partie
Cinquième et dernier billet de ma série sur le nationalisme (premier billet ici). En deux partie vu sa longueur. Un zeste de politique-fiction pour terminer cette petite série sur le nationalisme, en vue d'amener à une réflexion. Le scénario que je propose est forcément subjectif et provocateur et chacun pourra le remanier ou le compléter. Il n’est même pas encore certain que Marine Le Pen soit élue présidente du Front National. Je commence cependant avec ce présupposé.
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Nationalisme: gérer les étrangers (4)
Au fil des éléments développés (voir précédents billets), le nationalisme a-t-il un avenir en France? La question se pose dès lors que 39% des français approuvent les propos de Marine Le Pen sur la prière musulmane dans les rues.
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Les deux nationalismes (3)
J’ai été critiqué suite à mon billet d’hier (2e volet sur le nationalisme). Un internaute a commenté en mettant clairement en cause la fin du billet, soit la description du nationalisme en tant que réponse à une peur. J’incorpore cette critique ici car elle apporte un complément au débat.
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Marine Le Pen et le FN: le nationalisme a-t-il de l’avenir? (2)
La reconnaissance mutuelle que se donnent les habitants d’une même région est naturelle. Elle contribue à fonder une identité commune qui rassure et facilite les échanges. Un peu comme dans une famille. L’étranger, lui, apporte un langage et des repères qui ne sont pas forcément ceux du groupe déjà présent. Et il vient prendre: que donne-t-il en échange? Son travail? Son savoir-faire? Son cerveau?
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Marine Le Pen et le FN: le nationalisme a-t-il de l’avenir? (1)
Comme je l’ai écrit ailleurs je pense qu’il faut argumenter sur les thèmes présentés par les formations politiques. Vouloir les combattre à coups d’émotions et d’anathèmes, comme avec Marine Le Pen, me paraît aujourd’hui inefficace. Je ne soutiens pas Madame Le Pen parce que je ne soutiens pas le nationalisme. Inutile donc de braire avec les ânes parce que je parle d’elle sans en faire un diable, mais seulement une dirigeante politique qui monte en puissance.
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Les ouvriers désertent la gauche quand le populisme écoute les besoins
C’est Umberto Bossi, président et fondateur de la Ligue du Nord, qui soulève la question: «Au Nord, la gauche à disparu. Ses dirigeants doivent se demander pourquoi les ouvriers ne votent plus à gauche.»