Le Larousse peine à trouver une définition simple et claire de la nation. Ce dico trouve qu’il est « … possible de la rattacher à des données objectives : un territoire, un État, une langue ; mais elle dépasse aussi ces dernières. »
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Le Larousse peine à trouver une définition simple et claire de la nation. Ce dico trouve qu’il est « … possible de la rattacher à des données objectives : un territoire, un État, une langue ; mais elle dépasse aussi ces dernières. »
Un vote qui pue. Lu cela sur une pancarte qui appelle à voter pour l’Emmanuel: « Mieux vaut un vote qui pue qu’un vote qui tue ». Qui pue de la tête, des pieds, du cœur? MLP est décidément l’objet de tous les délires.
Si la nation est à mes yeux une forme positive de l’organisation des territoires et populations du monde, elle a aussi des inconvénients potentiels. J’en aborde ici trois, sur les questions d’économie, de défense et de Justice. Je les aborde dans des grandes lignes de fond.
Pourquoi m’intéresser au concept de Nation? Je ne suis pas nationaliste au sens agressif des XIXe et XXe siècle. Juste un peu patriote, sans excès. Je ne déchire pas mes vêtements si la Suisse perd au foot.
La souveraineté nationale n’a pas forcément mauvaise presse. En Hexagonie on ne parle plus que de Made in France, expression qui prend presque l’allure d’une valeur morale.
J’ai lu l’hommage à Frantz Fanon republié sur le blog de Continent Premier. Le texte est signé par Hamidou Dia, philosophe et écrivain sénégalais décédé cette année. Il offre à réfléchir sur quelques notions très actuelles.
C’est un mot fort, peuple. Chargé d’émotions et de mythes. Dont celui d’une masse homogène marchant derrière son chef. Parce que, si l’on y regarde bien, le mot peuple n’est jamais invoqué par le peuple lui-même mais par quelques-uns qui parlent en son nom – ou qui l’utilisent pour parler de manière indirecte en leur propre nom.
Il y a globalement deux discours. Par l’un on fustige le concept de Nation, en particulier en Europe. Son slogan: la Nation c’est la guerre. Par l’autre on valorise les nations ethniques, minoritaires et parfois opprimées, ou sans terre.
Pourquoi le jeune Emmanuel a-t-il le regard et le corps si fixes? Il n'avait pas de prompteur et aurait pu donner de la vie à son intervention télévisée. Par exemple: chercher un mot les yeux en coin, ou bien regarder de côté pendant un silence comme pour lui donner plus de profondeur.
Ce festival reçoit chaque année environ 750’000 spectateurs et visiteurs, dont 80’000 payants. Il se tient sur dix jours pendant lesquels danse, musique, costumes identitaires, langue régionale sont mis en valeur.
Deux votants sur trois: le résultat est tranché. En chiffres du moins. En adhésion à son programme c’est une autre affaire. Najat Vallaud Belkacem avait mis de beaux habits colorés pour la télé. Elle félicitait le jeune Emmanuel.
À minuit je regarde quelques commentaires sur Facebook. Chacun prend parti selon des préférences que je connais déjà. Pas envie de cela. Dire autre chose. Être subjectif pour sortir de la fatigue qui me reste de ce débat médiocre.
Le journaliste sportif français Pierre Ménès est irrité. Irrité par la joie helvétique après l’ascension de la Nati au second tour. Il qualifie même de minable la prestation de la Suisse contre la France.
Le pouvoir français n’a pas la gaule. Seul Denis Baupin semble encore capable d’érection. Ce pouvoir a atteint une zone de grande souffrance. Il oscille entre les zombies et les raptors. Emmanuel Macron par exemple, raptor parmi d’autres, contredit systématiquement et publiquement le président et le premier ministre. Ça fait super désordre.
Avec les attentats on parle moins d’autre chose. La COP 21 à Paris – j’y reviens sous peu. Les réfugiés. La situation en Libye. La remise au goût du jour des frontières nationales.
Zemmour. Avec un Z comme Zorro. Il a pris du coffre sur Infrarouge. Il parle avec une force et une précision que je ne lui connaissais pas. Il tient son sujet et cloue le bec à ses contradicteurs. Fait remarquable, même Esther Mamarbachi n’arrive pas à le couper! Au fait, j’ai déjà vu Infrarouge mieux inspirée côté invités. Ceux-ci ont déroulé le tapis rouge au polémiste en n’étant simplement pas à la hauteur.
Binious en tête, drapeaux blancs et noirs gwenn ha du partout, des milliers de bretons - entre 13’000 et 30’000 - ont défilé à Nantes hier. Leur demande: que le département de Loire-Atlantique soit rattaché à la Bretagne.
Quel que soit le résultat qui sortira des urnes ce 25 mai, l’Union sous sa forme actuelle restera la cible de critiques sévères. Cette critique est portée de manière visible par des mouvements souverainistes, vite qualifiés de populistes ou fascistes, mais pas seulement. A l’intérieur de chaque grand parti on trouve, peu audibles certes, des voix qui demandent une autre Europe.
L’idée d’unir la planète sous la direction d’un gouvernement unique, mondial, m’a longtemps paru être un objectif souhaitable. Ce serait peut-être la fin des guerres et des disparités excessives entre les populations. Aujourd’hui je vois cela d’un autre oeil.
Il y a quelques jours je suggérais une évolution des Etats-Unis d’Europe vers une fédérations de grandes régions. Des régions disposant de larges pouvoirs afin de rendre aux citoyens un pouvoir décisionnel sur leur vie. L’Etat fédéral ne serait en charge que des fonctions régaliennes et de lois-cadres que les Etats-régions appliqueront.