Je rebondis sur le billet de Sylvie Neidinger à propos de l’usage des prénoms féminins pour nommer les tempêtes. Les Carmen et Eleanor seraient mécontentes d’être associées à ces événements porteurs d’une charge négative. Charge négative: faut-il supprimer le prénom Jack à cause de Jack l’Éventreur? Non bien sûr.
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Femmes : imprévisibles, comme les tempêtes ?
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« Martyr du climat » : la barque est pleine
Le Matin d’hier s’est livré à la surenchère. L’ours blanc fatigué, actuelle vedette des médias, est désigné comme un martyr. D’ailleurs martyr est forcément pluriel, même sans S généralisateur (image 3). Un seul ours est malade et tous seraient martyrs. C’est le message.
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4 et 5 novembre 1966 : désastre sur Florence
C’était il y a 51 ans. Après un mois d’octobre très pluvieux, la région de Florence et le bassin du fleuve Arno reçoivent des précipitations hors normes. On compte par endroit jusqu’à 700 mm de pluie en 24 à 28 heures.
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Questions en suspens sur les ouragans
Quelques experts prudents se gardent de lier la saison 2017 des ouragans avec le réchauffement de l’atmosphère. D’autres empruntent l’argument du réchauffement pour expliquer cette séquence cyclonique. Ceux-ci ont tort.
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Comment les ouragans contribuent à l’équilibre du climat
Ils font partie des phénomènes atmosphériques naturels les plus violents. Certes les vents de tornades sont plus rapides que ceux d’ouragans: on mesure au sol jusqu’à plus de 400 kmh pour les plus puissantes d’entre elles. On estime également la vitesse du vent à l’intérieur d’un tube de tornade aux alentours de 600 kmh.
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Climat : la nouvelle doctrine sanctifiée par la presse
Les certitudes des années 1990 ont changé. On nous prédisait alors que les ouragans seraient et plus nombreux et plus puissants à cause du réchauffement de l’atmosphère depuis le petit âge glaciaire. Aujourd’hui les Madame Irma du climat changent d’avis: les ouragans pourraient finalement être moins nombreux. Sans autre explication.
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Irma : une mystérieuse rafale à 363 kmh
Cette rafale a été le déclencheur de la dramatisation. Elle a permis de faire dire aux météorologues qu’Irma est l’ouragan le plus intense jamais vu dans l’Atlantique et sur les Petites Antilles. Du moins dans son petit coin d’océan.
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Ouragan Irma, « phénomène jamais vu ». Vraiment ?
Au suivant! Annoncé comme un nouveau monstre météorologique et classé en catégorie 5, la plus puissante, l’ouragan Irma montrerait une intensité « jamais vue », « sans précédent » sur l’Atlantique. Ses vents « peuvent souffler » jusqu’à 295 km/h et les rafales atteindre les 360 km/h, selon la presse (je n'ai pas trouvé vérification de ces chiffres). Son centre dépressionnaire affiche 914 hPa selon le NHC – le National Hurricane Center.