Le gouvernement français a publié une statistique comparant l’évolution des niveaux en orthographe depuis trente ans. Entre 1987 et 2016 le taux moyen de fautes a presque doublé.
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Le gouvernement français a publié une statistique comparant l’évolution des niveaux en orthographe depuis trente ans. Entre 1987 et 2016 le taux moyen de fautes a presque doublé.
Qui a eu cette idée folle? Le temps, les écrivains, la population entière. Ils ont placé la barre haut. Très haut. La preuve? Le nombre d’élèves qui, une fois adultes, ne peuvent écrire un CV sans y glisser douze fautes.
Il y a deux jours j’ai failli faire un trou dans mon plafond. Une faute d’orthographe insupportable s’était glissée dans un commentaire que je venais de poster sur la page d’un ami. J’ai hésité à manger mon chapeau. Je n’avais heureusement pas faim – par ces chaleurs une nourriture légère est bienvenue.
Que s’est-il passé ?
D’abord, il y a cette si jolie définition: «Action d’errer çà et là, parcours sinueux et imprévisible». A titre d’exemple le cnrtl.fr cite une phrase de Sainte-Beuve: «Ce ruisseau sinueux a d’aimables erreurs».
On imagine qu’une simple promenade sans but particulier peut être une agréable suite d’erreurs, menant de prairies en sous-bois, s’approchant ou s’écartant des lignes des chemins sans l’avoir préalablement pensé.
Sourire ce matin en passant le long des voies du tram 12.
Je cède la plume à Gérard, personnage virtuel qui tenait absolument à prendre position sur la votation du 17 mai. Gérard, c'est à vous!