Idole des ménagères humanistes de plus de 50 ans, le neuropsychiatre prophétise de nouveaux lendemains à inventer, après le malheur de la pandémie. Il tient sermon dans une interview accordée le 18 avril à RFI.
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Idole des ménagères humanistes de plus de 50 ans, le neuropsychiatre prophétise de nouveaux lendemains à inventer, après le malheur de la pandémie. Il tient sermon dans une interview accordée le 18 avril à RFI.
La liberté d'expression est devenue un enjeu majeur et un marqueur de civilisation. Plus même: un objet de confrontation. L'affaire des caricatures et la réponse de nombreux français aux attentats le démontre. Dès lors, il semblerait que toute issue soit bloquée: les uns dessinent ce qu'ils veulent, les autres les tuent. La crise peut ainsi durer jusqu'à extinction totale des combattants, sans que l'on ait à prévoir d'autres grandes manifs d'indignation: on ne pleure qu'une fois. Après, on s'habitue.
La guerre exalte les comportements masculins. Normal: les hommes y sont assignés depuis des millions d’années. Le baston est donc plutôt une affaire d’hommes. Pas que, mais plutôt.
L’Europe a été marquée par la question religieuse. L’émergence du protestantisme au XVIe siècle a commencé à révolutionner les institutions et la pensée médiévale. Le schisme protestant fut une forme de révolution. On peut penser qu’il a inspiré les Lumières et la révolution française, du moins dans la promotion de l’égalité des citoyens, suite logique de l’égalité devant Dieu de tous les humains.
Ce matin à 11 heures le siège de Charlie-Hebdo a été attaqué à l’arme automatique par trois hommes. Un assaillant faisait le guet pendant que deux autres sont entrés dans l’immeuble et ont tiré. A 14 heure on déplore 12 morts, dont deux policiers, et des blessés graves. Les tireurs se sont enfuis.
Je suggérais hier que le film qui est à l’origine d’attaques organisées contre des ambassades et consulats américains pouvait avoir une autre origine que des juifs américains. Je ne suis pas le seul à supposer cela et des éléments troublants viennent renforcer aujourd’hui cette hypothèse.
Dieu était assis tranquillement dans le désert. Il aime bien le désert, Dieu. Il y a du soleil du matin au soir. Et de l’espace! Il comptait les grains de sable pour savoir combien il en restait. C’est qu’avec le vent, les constructions et la litière des chats sacrés d’Egypte, la quantité diminuait. Et le désert sans sable, ce n’est pas le désert.
Aujourd’hui: le parti évangéliste, les jeunes verts, l’UDC et l’Alliance bleue. Regard toujours subjectif et décalé.
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Une des grandes questions, la deuxième que j’aborde après mon billet d’hier, est la notion de validation, voire de vérification. L’intelligence est données aux humains comme aux animaux pour déterminer ce qui est bon pour eux et ce qui ne l’est pas. Cela suppose donc de: recevoir une information, la comprendre, se donner les moyens de la vérifier, voir de qui elle vient, et qui valide cette information.
Un commentaire de Sami Aldeeb sous mon billet d’hier propose un renversement de perspective nécessaire dans tout débat sur la spiritualité: «La révélation n'est pas la parole de Dieu à l'homme (et donc intouchable), mais la parole de l'homme sur Dieu.» Ce renversement de perspective offre des perspective libératrices par rapport à l’emprise des religions.
Je suis très preneur des interactions entre les personnes. J’agis, tu réagis, je réagis à ta réaction, et ainsi de suite. Il y a là à mes yeux une dynamique vitale des relations humaines, une forme de dialogue essentielle à la communication.
Suite à un billet de Micheline Pace et un autre, j’ai commencé à lire “L’art d’avoir toujours raison”, de Schopenauer. Cela m’a fait penser à une autre histoire où avoir tort fut la démonstration d’une qualité indéniable.