Gaza : l’affaire de l’hôpital bombardé.
On ne peut pas faire confiance à la communication des armées en guerre, lisais-je hier. La communication est un moteur pour formater et soumettre les opinions publiques ou pour déstabiliser l’ennemi.
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Gaza : l’affaire de l’hôpital bombardé.
On ne peut pas faire confiance à la communication des armées en guerre, lisais-je hier. La communication est un moteur pour formater et soumettre les opinions publiques ou pour déstabiliser l’ennemi.
Des années de doctrine interventionniste, de Georges W. Bush à Barak Obama, se soldent par un bilan effroyable et un monde devenu beaucoup plus dangereux. Même le gain de paix de la construction européenne n’est plus garanti.
C’est l’idée de Gabriel Martinez-Gros, auteur d’ouvrages sur les empires du passé. Interviewé par Libération il précise son idée et son diagnostic sur l’état du monde occidental.
On ne cache pas son visage. C’est la seule raison, la seule discussion qui devrait prévaloir. Le reste m’en fiche. Les femmes cachées par un voile intégral ou un burkini sont de grandes personnes qui choisissent leur accoutrement après pesée de leurs intérêts.
Le secrétaire d’Etat américain ne semble ne plus savoir ce qu’il dit. A moins qu’il ne veuille égaler Colin Powell dans l’énormité. Pendant qu’Al Qaïda massacre impunément des civils en Syrie, il déclarait hier, sans rire et sans l’ombre d’un doute, que les insurgés syriens n’avaient rien à voir avec la centrale djihadiste. Poutine l’a publiquement traité de menteur. Kerry s’est ensuite décommandé du G20 de Saint-Petersbourg.
Porter les tensions au paroxysme est une stratégie pour déstabiliser les sociétés et étendre son influence et sa visibilité. Une poignée d’assassins, brûleurs d’ambassades, hurleurs de rue, impose sa loi médiatique au monde. Ils donnent de l’islam une image lamentable. Ils rendent les cerveaux incapables de réfléchir. La déraison est là, pathologiquement présente.
Je suggérais hier que le film qui est à l’origine d’attaques organisées contre des ambassades et consulats américains pouvait avoir une autre origine que des juifs américains. Je ne suis pas le seul à supposer cela et des éléments troublants viennent renforcer aujourd’hui cette hypothèse.
La nouvelle est confirmée par plusieurs agences de presse et médias européens: le colonel Kadhafi appelle à la guerre sainte contre la Suisse, en des termes particulièrement violents. Après l’encerclement de l’ambassade à Tripoli et les menaces d'assaut, ce nouvel épisode doit bien être considéré comme une déclaration de guerre - la guerre sainte n’étant dans l’esprit pas différente de la guerre classique. Il s’agit d’éliminer un ennemi par tous les moyens.
Aujourd’hui dans Le Matin, deux articles traitent de l’islam. Celui de Marie-Claude Martin sur l’initiative anti-minarets, et celui de Stéphanie Germanier - complété par l’édito de Michel Danthe - sur l’affaire de l’imam qui aurait prêché l’incitation à la violence à Fribourg.
Paraphrasant un billet paru ce jour, je pose la question: et si, malgré les nombreux préjugés qui habitent leur conscience à l’égard du reste du monde – et de l’occident en particulier - et malgré leur sentiment de supériorité intellectuelle et morale, si c’étaient les musulmans qui avaient tort?