On compte actuellement une dizaines de navires de la marine de guerre russe en Méditerranée, plus un nombre inconnu de sous-marins. Plusieurs de ces navires sont des amphibies, possiblement pour évacuer des ressortissants russes en cas de nécessité.
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Méditerranée: les flottes se renforcent, l’enjeu se précise
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John Kerry est-il devenu fou?
Le secrétaire d’Etat américain ne semble ne plus savoir ce qu’il dit. A moins qu’il ne veuille égaler Colin Powell dans l’énormité. Pendant qu’Al Qaïda massacre impunément des civils en Syrie, il déclarait hier, sans rire et sans l’ombre d’un doute, que les insurgés syriens n’avaient rien à voir avec la centrale djihadiste. Poutine l’a publiquement traité de menteur. Kerry s’est ensuite décommandé du G20 de Saint-Petersbourg.
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La paix d’Oradour
Cérémonie ce mercredi dans ce village martyr où les nazis brûlèrent ou exécutèrent par balles 642 civils le 10 juin 1944. Les femmes et les enfants furent enfermés dans l’église et brûlés vifs. Les hommes furent passés par les armes dans une grange. Le massacre était une réponse à la résistance français dans le Limousin.
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Nouvelles du front (3): les munichois de Harlem et les veaux de Fanfan
Les premières discussions des élus américains sur la demande d’Obama d'autoriser une opération militaire ont commencé hier. La force doit être employée de manière «nécessaire et appropriée en relation avec l'utilisation d'armes chimiques et d'autres armes de destruction massive dans le conflit en Syrie».
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Nouvelles du front
Le premier ministre français tente de convaincre des parlementaires du bien-fondé de la position française sur la Syrie. Il leur a transmis une note des services secrets français, que l’on peut télécharger sur le site de Matignon. Cette note réaffirme ce qu’a déclaré François Hollande sans apporter aucune preuve technique et explicite. En gros: «Bachar a utilisé du gaz parce que que Bachar a utilisé du gaz». Un peu court comme preuve.
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Manger le coeur de son ennemi: la vie selon Abbou Sakkar
Comment peut-on en arriver à ouvrir au couteau la poitrine d’un ennemi, arracher son coeur et le manger cru devant la caméra? Première question: est-ce un fake (qui croire aujourd’hui)? J’ai consulté les sites de chasse aux hoax. Je n’ai rien trouvé invalidant la vidéo.
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Poutine à Obama: «Donnez vos preuves»
John Kerry se colle le sale boulot: expliquer les raisons d’une intervention en Syrie. Après des jours de tergiversation où l’on dit «Je ne sais pas donc c’est Bachar», ou bien «Je sais c’est indéniable», pour arriver à dire «C’est hautement probable» puis «Nous savons, nous avons les preuves», Obama freine: «Nous sommes prêts à frapper quand nous le choisirons (...), demain, la semaine prochaine ou même dans un mois...». Dans un mois: cherche-t-il une porte de sortie honorable?
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Syrie: ça sent le gaz
Les américains viennent de reconnaître qu’ils n’ont aucune preuve que Bachar el Assad ait donné l’ordre d’utiliser des armes chimiques. Hier soir, la porte-parole du gouvernement français affirmait avec aplomb et certitude que Bachar avait commis un crime contre l’humanité, avant de terminer son intervention en disant qu’il fallait quand-même en trouver les preuves... La confusion du monde augmente, et ce n’est pas une dynamique de paix. Trop de confusion produit des réactions violentes et pathologiques.
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Syrie: tout porte à ne pas croire
François Hollande tente de justifier et légitimer une opération militaire à haut risque et à bas rendement. C’est sa deuxième opération militaire en seulement 18 mois de mandat. Et c’est le seul domaine où il semble tenir quelque peu les rênes du pouvoir, quitte à se passer du parlement.
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Syrie: les morts ne sont pas égaux
Certaines morts sont plus indécentes que d’autres. La pudeur du sauveur occidental piaffant d’impatience en pâtit. La mort chimique provoque un tic chez quelques gouvernants: elle met leur cravate de travers. C’est indécent, la cravate de travers. Il n’aime pas cela, Obama. Alors il boit son café en déglutissant bruyamment, se fâche et parle de guerre.
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Syrie: l'occident se jette volontairement dans le piège
La Syrie est un pays de grande et ancienne culture, carrefour entre les civilisations. Toutes les grandes influences du passé ont inscrit leur marque. On pense que c’est dans cette région qu’ont débuté l’agriculture et la sédentarisation, donc une prospérité permettant l’augmentation démographique et la construction de villes et de palais. On attribue également à cette région le début de l’alliage du cuivre et de l’étain, soit l’âge du bronze.
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Honni soit qui Mali pense
La France a donc engagé une opération militaire contre les islamistes. Ceux-ci descendaient progressivement vers le sud, vers la capitale Bamako. Un conflit armé de plus.Mais pouvait-il en être autrement?
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Syrie: au tour des pays arabes
Le billet de Hani Ramadan, «Pas de larmes pour la Syrie», laisse une étrange impression. Il appelle à l’aide de la communauté internationale. La communauté internationale, c’est ainsi que l’on nomme les coalitions occidentales. Américains en tête. Il appelle donc une aide militaire, qui ne vient pas. Alors, en même temps qu’il appelle à l’aide, il lance des imprécations contre cette communauté, cherche à la culpabiliser: «... la communauté internationale, persistant lâchement à ne pas vouloir porter secours à un peuple en détresse massacré par son dictateur...». Les morts de Syrie sont donc un prétexte à une nouvelle attaque contre l’occident.
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Et pendant ce temps-là...
Un commentaire hier rappelait justement que pendant que nous tentons de comprendre ce qui se joue autour de Dominique Strauss-Kahn, le pouvoir Syrien tue et le monde ne semble guère s’en émouvoir. C’est vrai. En même temps il est difficile de placer des hiérarchies d’importances dans certaines affaires.