Cela se dit dans différents médias. En particulier à cause de la répétition des épisodes depuis quatre ans. Celle de 2022 est qualifiée d’historique. Mais ce qui est présenté comme exceptionnel l’est-il vraiment?
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Cela se dit dans différents médias. En particulier à cause de la répétition des épisodes depuis quatre ans. Celle de 2022 est qualifiée d’historique. Mais ce qui est présenté comme exceptionnel l’est-il vraiment?
Après trois ans de sécheresse le pays ne peut plus nourrir ses citoyens. Selon la FAO, la « sécheresse s’aggrave et menace les moyens de subsistance de plus de 7 millions de personnes qui dépendent de l’agriculture ou de l’élevage. »
Je parle aujourd’hui d’un autre monde. Il était une fois une époque sans consommation débridée. Une époque où l’on accumulait peu d’objets, où la technologie n’était appliquée qu’à l’essentiel. Où l’humain prévalait sur les distractions, sur l’apparence et sur le spectacle.
Pascal Bruckner a écrit sur les sans-abris un roman semble-t-il décapant, selon la présentation du Matin du jour. Il s’agit d’éradiquer la pauvreté en éradiquant les pauvres et SDF. Le sérial killer serait un humaniste?
Le procès d’intention étant écarté (voir première partie), on peut constater sans passer pour un mangeur d’enfants que la démographie est variable. Au niveau de certaines régions elle diminue ou augmente au fil de l’histoire et des conditions économiques. Au niveau mondial elle augmente globalement depuis des millénaires. Qu’est-ce qui la fait varier? Faut-il ou non l’influencer par une décision politique? Cela fera partie du débat sur cette initiative.
«Toujours plus!» est une des grandes devises de l’humanité. Rares sont les populations ou groupes qui s’en affranchissent. A part quelques peuples aborigènes ou amérindiens d’Amazonie, la plupart des sociétés en veulent toujours plus. A une époque où l’on parle de décroissance, l’envie du Toujours plus touche tous les domaines.
La famine sévit dans l’est de l’Afrique, plus particulièrement dans le sud de la Somalie, mais aussi au Kenya. On invoque souvent la pire sécheresse depuis des décennies dans cette région pour expliquer cette situation. Mais la sécheresse n’est qu’un révélateur, la vraie cause étant ailleurs.
En attendant la neige possiblement prévue pour la fin de semaine, en voici un aperçu aux Etats-Unis. Le nord est prêt pour Noël! Ailleurs il fait chaudf. Mais on risque d'y mourir de faim.
Louer un hectare de terre cultivable au prix d’un euro par année, c’est possible! La Tribune fait mention, sous la plume d’Andrés Allemand, d’un rapport de la Banque mondiale révélé par le Financial Times. Ce rapport concerne la prise de contrôle des terres arables africaines par des investisseurs étrangers.
Pendant que l’on montre un peu partout des films apocalyptiques sur l’avenir supposé de la planète - on se souviendra longtemps du climat de fin du monde qui entoure la conférence de Copenhague - il y a d’autres menaces, presque silencieuses, dont l’accomplissement est déjà en route. La destruction des abeilles par exemple.
Au sud-ouest de la Centrafrique, à Berbérati, la population se meurt à petit feu. Réduite à manger des feuilles de manioc, la malnutrition fait des ravages.
Robert Mugabe, président du Zimbabwe, produit du lait. Sa femme et son fils dirigent une immense ferme, grande comme le quart du canton de Genève.
Ce n’est pas si ancien: un peu plus d’un siècle. A l’époque, le pays n’arrivait pas à nourrir tous ses citoyens, et de grandes famines sévissaient périodiquement. La faim et l’absence de débouchés dans le pays ont forcé nombre d’habitant à émigrer.
La fin de la saison des pluies et l’arrivée de l’hiver austral sont un des facteurs qui contribuent à une diminution du choléra.
Les variations climatiques sont habituelles sur la planète. Ainsi, le passé relativement récent a connu des périodes chaudes et froides relativement importantes.
Les images ci-après montrent des soldats qui, n’étant plus payés. s’en prennent aux civils. D’ailleurs aucune administration n’est plus payée. Le pays sombre sous nos yeux, et rien ne se passe que l’oppression et la mort.
Le choléra s’est ajouté à la famine. Dans ce pays exsangue, miné, détruit par le dictateur Mugabe, la population souffre, fuit et meurt.
Qui pourrait écrire la symphonie du monde? Se mélangeraient marche triomphale, moments dramatiques, interludes légers, complaintes, adagios, le tout sur un mix de musiques classiques, guitares rock, ballades folk, world musique. La symphonie du monde, quelle oeuvre incroyable. Comme celle qui se déroule quotidiennement sous nos yeux.
L’année 1816 fut l’année sans été en Europe et aux Etats-Unis, et même jusqu’en Chine. C’est ainsi que les historiens ont nommé cette année catastrophique. L’Europe connu des températures inférieures à 0 degré pendant l’été, des pluies glaciales, et toutes les récoltes furent détruites. Que s’est-il passé?
“Si vous voyez un homme assis sur des braises ardentes se trémousser de douleur sans pouvoir se lever, c’est qu’une force plus puissante que la sienne le maintient dans cette position.”