L’Islande se prend pour la Terre de feu.
Pourtant la Terre de feu ce n’est pas là, c’est en Patagonie. L’Islande est la Terre de glace comme son nom l’indique. Alors qu’y fait le feu?
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L’Islande se prend pour la Terre de feu.
Pourtant la Terre de feu ce n’est pas là, c’est en Patagonie. L’Islande est la Terre de glace comme son nom l’indique. Alors qu’y fait le feu?
L’éruption commencée il y a deux mois ne montre pas de signes de fatigue. Le site Volcano Discovery informe à la minute des événements sur le terrain, comme les variations de l’éruption et les secousses sismiques.
La science permet de démontrer un déterminisme dans le déroulement de phénomènes chimiques simples. Mais le peut-elle dans le cas de phénomènes naturels complexes? C’est ce qui semble se passer autour du réchauffement climatique. Le déterminisme tiendrait dans deux choses: l’affirmation d’une origine essentiellement, voire uniquement humaine, du réchauffement, et dans son inexorabilité.
Nous serons morts depuis des milliers d’années, les volcans d’Islande feront encore parler d’eux. Et pas seulement Eyjafjöll. Parce qu’en Islande ils sont nombreux à prétendre faire la Bunga Bunga des volcans. Et Berlusconi n’y est pour rien, pas plus que les charmantes demoiselles qui dansaient la Bunga Bunga lors de ses soirées amicales.
- Raconte! Raconte-moi encore! S’il te plaît.
- Encore? C’est au moins la dixième fois.
- Oh oui, encore!
- Bon, mais après tu vas te coucher?
- Ouiii!
Mon récent billet sur la prochaine glaciation remet sur la table la question du réchauffement. Un thème qui divise. J’y reviens sous un angle un peu différent, histoire, comme souvent, de ne pas endosser la pensée dominante simplement parce qu’elle est dominante, surtout quand elle est imposée dans l’angoisse. Je ne cherche à convaincre personne, seulement à ajouter un contrepoint au boum-boum scientifico-idéologique actuel. J’aime le contrepoint: c’est ce qui fait de la danse une salsa ou un tango plutôt qu’une marche militaire.
Le 16 mai 2008 j’écrivais mon premier billet. C’était à propos d’une manifestation de pères à Berne. Invité par M. Mabut à tenir boutique sur la plate-forme j’ai très vite pris goût à la chose. J’aime écrire, j’ai une certaine facilité à le faire, du moins en ce qui concerne ces billets assez courts.
Cette année on va être gâtés. Question mauvaises nouvelles, je veux dire. On est à peine le 3 janvier que les médias entament l’annuus apokalypticus sur les chapeaux de roue. Je crains qu’à cette vitesse ils se retrouvent sur le châssis avant l’été et qu’en septembre même la capote (de la voiture) sera usée jusqu’à la corde.
Ténérife, La Palma, sont connues pour la douceur de leur climat. Elles sont situées dans l’Atlantique à hauteur du sud-Maroc. Ces petits paradis du tourisme reposent sur un chaudron. En effet les Canaries sont des îles volcaniques. Elles se sont formées par des écoulements de lave depuis quelques millions d’années.
Des fois le monde est beau. Beau pour les yeux et beau pour l’âme. Il suffit de regarder. Il y a tant de belles choses. Cela peut être un coucher de soleil sur la Mer du nord. La longue plage, un début de dunes, le sable entre bleu et rose même s’il est gris. La mer étale soulignée de quelques traits d’écume.
Les amants de la lumière disposent d’un endroit où leur passion peut être satisfaite pleinement. Un endroit où du matin au soir et du soir au matin, il peuvent courir, observer, voir dans toutes les directions: la lumière ne s’en va jamais.
La capitale d’Islande vit normalement. Le ciel est bleu, le soleil brille. Le vent souffle. La température est dans les moyennes saisonnières pour ce pays situé juste sous le cercle arctique: 7°.
«Tout n’est que poussière.»
Commencer par une citation d’origine biblique ça vous pose un lundi matin. Citation qui a inspiré Cavanna: «L’Homme est poussière, la femme est l’aspirateur». Et Alexandre Vialatte: «D’où l’importance du plumeau.»
8 mars 2789. C’est blanc. C’est froid. C’est partout. La femme et l'homme sont silencieux. Un battement d’aile de papillon peut déclencher une tempête aux antipodes, paraît-il. Comme une boule de neige peut entraîner une avalanche. Mais là c’est plat. C’est plat partout. Sur les continents, les océans, c’est plat et blanc. Et froid.
Quelques news scientifiques, et les 25 ans de l'explosion de la navette Challenger.
Je parlais ce matin du réveil probable ces prochaines semaines du volcan islandais Grimsvötn. Dans un commentaire j’ai reçu un lien d'aoki vers un documentaire vidéo sur l’explosion du Krakatoa en l’an 535. Cette éruption est moins documentée que celle de 1883, qui fut déjà énorme et causant un tsunami ressenti jusqu’en Europe. Je remets ce lien ci-après.
Dans le grand spettacolo du mondo des volcano, la Isla Bonita - enfin je veux dire l’Islande - est bien placé pour recevoir le César 2010. On se souvient de la passion qui avait animé l’Europe en avril dernier avec l’éruption d’un volcan somme toute assez petit mais aux effet dévastateurs sur l’économie.
Infos glanées au fil de la presse de vulgarisation scientifique du mois de juillet
Pour marquer la fin de l’éruption du volcan islandais, je propose ici une petite rétrospective en images fixes et animées. De belles images, dont celle du volcan apaisé hier soir dimanche. Il a fait parler de lui et nous a rappelé que la puissance de certains phénomènes naturels relativise nos programmes et notre organisation. Et j’espère aussi qu’il aura fait découvrir un peu plus la météo, qui a été une partenaire obligée dans cet épisode éruptif.
J’ai aimé tenir cette chronique du volcan, et elle a visiblement intéressé puisque j’ai eu plus de 4’400 visites en un seul jour sur l’un des billets. Je remercie tous les sites, les vidéastes, les photographes, les agences officielles d’étude des volcans, l’indispensable infoclimat.fr, le technologique météosat, le sympathique radarvirtuel.com, mila et ses webcams braquées sur le volcan jour et nuit (et à cette saison la nuit est claire en Islande), pour toutes les informations et images qui ont permis de réaliser ces chroniques, et tou-te-s les lecteurs et lectrices qui ont profité de ces information. J’espère avoir montré, comme d’autres, l’intérêt des blogs dans la circulation de l’information.
J'ai groupé toutes les notes sur le volcan Eyjafjöll et les sujets liés dans une nouvelle catégorie "Volcans".
Eyjafjöll n’est pas le plus puissant volcan d’Islande. Et je rappelle que le Katla, sis tout près de lui, pourrait entrer lui aussi en éruption comme cela a déjà été le cas dans le passé: son éruption, bien plus violente, a déjà suivi celle de Eyjafjöll.
Cette éruption en deux temps: mars à mi - avril d’abord, puis mi - avril à hier, est particulière. On n’a pas à faire à un volcan classique en cône. Les volcans d’Islande sont sur un point chaud, une montée de la lave proche de la croûte. De plus ils se trouvent sur la faille entre les plaques nord-américaine et eurasienne, qui s’éloignent l’une de l’autre de 2 cm par an. Il est inévitable que cette déchirure dans le manteau laisse régulièrement échapper de la lave. Mais la particularité dont je veux parler est que le cratère n’est donc pas un cône mais une bande allongée.
J'écrivais en début d'après-midi: Eyjafjöll est-il en fin d’éruption? Les signes de ces derniers jours le laissent penser. Le dernier bulletin du Nordvulk, le Centre volcanologique nordique, indique que «une faible activité explosive, irrégulière, est toujours présente au sommet. Le panache est essentiellement gazeux actuellement, avec des concentrations en cendres très variables. Le trémor est plat et la sismicité interne à l’édifice s’atténue maintenant.