Les grands nationalismes qui se sont jetés sur l’Europe aux XIXe et XXe siècles étaient en partie des réactions positives - à l’époque - contre le système féodal et l’Ancien Régime. C’étaient l’émergence des Etats-Nations, Etats pour tous et par tous. Ils sont initialement des produits de la démocratie naissante, mais encore imprégnée de pouvoir absolu.
cioran
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La patrie européenne (3): le désir d’Europe
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Ocralise et ambrelace
L’été de l’automne est aisément reconnaissable.
La lumière est feutrinée, elle se couche, oblique. Les particules d’humide et de poussière n’étincèlent plus comme en pleine juillettude. -
Vite, vite, soyons fous!
Vous avez lu Cioran? Quel ado n'a pas lu Emil Cioran. Le chantre roumain du désespoir intellectualisé, le nihiliste lumineux. Quand j’étais ado on n'était pas taxé de fascisme pour avoir lu Cioran. Pourtant il a pendant un temps admiré les Légionnaires de la Garde de fer et admirait aussi Hitler. Il a reconnu par la suite cette erreur. Cet errance intellectuelle ne le rendait pas infréquentable pour autant. Etr jamais je ne serais devenu fasciste à sa lecture.
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“Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter.“ (Déjà que les rhinocéros pètent...)
Changement de style. Un jour j’ai rencontré un gros monsieur cramoisi. Il riait tout le temps, de tout. On lui disait: “Ce n’est pas sérieux de rire ainsi. Soyez un peu plus sérieux”. Et il répondait invariablement: “Rire, c’est très, très sérieux, et très bon pour la santé”. Et il riait de plus belle. J’ai pensé à lui en reprenant cette citation d’Emil Cioran.
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Nous respirons trop vite...
En quelques lignes, une vision s’impose, un flash fugace et intime qui s’en va aussi vite que le vent. Occupés à notre vie, courant après un but souvent indéfini mais perçu contre toute lucidité comme essentiel, nous passons rapidement sur la ligne étroite de nos pas dans la rue.