Finalement le jeune Emmanuel Macron a endossé le costume de ses aînés. Fini le printemps et les petits oiseaux, ou le petit Jésus en croix. Le clivage est de retour, le mensonge débité à la hache. La violence verbale et morale marche au turbo.
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Finalement le jeune Emmanuel Macron a endossé le costume de ses aînés. Fini le printemps et les petits oiseaux, ou le petit Jésus en croix. Le clivage est de retour, le mensonge débité à la hache. La violence verbale et morale marche au turbo.
Sa conférence jeudi matin devait porter surs la démocratie et le terrorisme. Il aurait pu rester au-dessus de la mêlée et s’affirmer comme gardien de l’État. Mais il a pris implicitement date pour 2017 en attaquant son principal rival à ses yeux. Grâce à une anaphore.
Il déclarait hier vouloir casser la baraque s’il est élu. Pourtant l’homme nous a habitué à la discrétion, à la réserve, à l’obéissance au chef plus qu’à être lui-même un chef. On voit mal FF donner du poing dans un débat.
Ils sont supposés le savoir. Ou alors c’est à manger son chapeau. Quoi!? Pas un seul conseiller pour les cadrer? A ce niveau il est donc possible, sans dommages, d’affirmer ce que que la presse nomme pudiquement des contre-vérités?
Un candidat décède au tout début du tournage de Koh Lanta 2013. La direction de TF1 décide d’annuler l’émission pour cette année. Les autres candidats sont rapatriés rapidement en France. Le bruit circule que ce pourrait être la fin définitive de KL. Pourquoi?
Comment un candidat au Conseil d’Etat peut-il à ce point dénaturer la réalité? L’argumentaire de monsieur Stauffer sur la prime de 4‘000 CHF allouée à certains criminels est biaisé. Sa manière de présenter les choses est une manipulation de la réalité.
Comme je le décrivais hier toute l’attitude politique de Jean-Luc Mélenchon est dans la gueule, la moue, l’agression. Il monte les tours plus vite que son ombre: un vrai casseur à fleur de peau, maîtrisant mal ses nerfs. Un macho caricatural. La France aime les machos, peut-être.
François Bayrou a donc lancé réellement sa campagne hier au Zénith de Paris. C’est lui-même qui le dit. Ah bon? N’était-il pas déjà candidat? N’avait-il pas déjà fait deux annonces de candidature? N’avait-il pas déjà pris part au débat et énoncé une série de propositions?
Fanfrelande aime à se faire voir comme un homme de culture. Mitterrand le faisait aussi. Fanfrelande veut tout faire pareil que Mitterrand. Alors il parle littérature au Salon du livre et prend comme héros un personnage célèbre de la mythologie grecque auquel il s’identifie: Sisyphe. Un héros à propos duquel un penseur moderne, Albert Camus, a écrit «Le mythe de Sisyphe».
Suite à mes réflexions sur l’autorité je me suis demandé qui, parmi les candidat-e-s à l’élection présidentielle, dispose d’une autorité naturelle? Chacun a ses qualités, mais sur le plan de l’autorité naturelle, c’est le déficit. Qui a-t-on spontanément envie de respecter?
La saga Eva Joly continue. On devrait lui décerner la palme de l’originalité, voire du plus bel enlisement de la campagne présidentielle 2012. Son déficit d’image est tel qu’elle sort une autobiographie pour tenter de le combler: «Sans tricher», édition Les Arènes.
L’habit fait-il le moine? Non, dit le proverbe. Mais il fait vendre le produit. François Hollande et ses conseillers en communication l’ont bien compris: le soldat François était perdu dans son look rondouillard et poupin (image 1), ses expression qui transpiraient les atermoiements et les non-décisions pendant qu’il était premier secrétaire du PS, et ses regards coquins.
Un commentaire m’a interpellé hier. Sur mon billet j’ai développé ma position par rapport aux botellons. Comment trouver le point d’équilibre entre la liberté fondamentale et l’autodétermination des jeunes, et la protection de la santé? Ma position m’a valu d’être taxé de discours électoral.
Se présenter en vue d’une élection est un exercice inhabituel pour moi. En quelques mots il faut donner des pistes de réflexion afin de faire connaître nos idées de candidat. Mais il faut aussi faire une synthèse de qui l’on est, car ces mêmes électeurs ont le droit d’en savoir un peu plus sur la personne qui porte ces idées.
Je ne suis ni politicien ni membre d’un parti ou mouvement. Trop indépendant d’esprit et hors clans dans mes opinions pour cela. Mais la Constituante m’intéresse: repenser le plan de la maison commune est un acte citoyen motivant.