Un désert peut être glacial la nuit et brûlant le jour. On n’y trouve pas de tampon pour atténuer les extrêmes atmosphériques locaux. Un tampon, c’est par exemple ce qui garde de l’humidité. L’humus, absente des déserts, est l’un de ces tampons.
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Un désert peut être glacial la nuit et brûlant le jour. On n’y trouve pas de tampon pour atténuer les extrêmes atmosphériques locaux. Un tampon, c’est par exemple ce qui garde de l’humidité. L’humus, absente des déserts, est l’un de ces tampons.
Cette prédiction de Guillaume Barazzone date d’il y a un an. Selon Le Dauphiné, le Conseiller administratif de Genève affirmait: « D’ici à 2050, Genève pourra avoir des températures qui sont celles de l’Afrique du Nord aujourd’hui. » Avant de flipper en imaginant le Sahara à Bernex, une petite vérification s’impose.
Malgré un hiver relativement doux et un printemps très précoce, il y a peu de records de température journalière à Genève en 2020. Une petite synthèse des relevés du site meteo-geneve.ch entre janvier et ce jour en dit plus.
Fin de la brève période hivernale. Pas de record cette semaine. Quelques gelées matinales, une bise supportable, et déjà le thermomètre grimpe l’après-midi. Point de comparaison: à Genève, les derniers coups de froid vifs de fin mars, du 22 au 30, datent des années 1901, 1915, 1962, 1971. Les minima oscillaient alors entre -4° et -6,1°.
Cela ressemble à la guerre, telle que ma mère la racontait. Des rues vides, un couvre-feu, les italiens interdits de sortir de chez eux sous peine d’être amendés ou emprisonnés.
Pas de panique. Think different. Imaginez une immense autoroute aérienne. Un ruban de vents forts du Québec à l’Oural. C’est le courant jet – le jet stream. Coincé entre le grand froid polaire et les remontées chaudes il file à grande vitesse, trop horizontal pour alterner le froid et le chaud. C’est ce que l’on nomme un flux zonal à courbure dépressionnaire, « donnant un temps venté, assez doux et très humide ».
À Genève le célèbre et très officiel marronnier de la Treille vient d’annoncer le printemps. Sa première feuille est sortie ce dimanche 8 mars. La sortie de cette feuille est suivie depuis 1818. Le graphique sur deux siècles montre deux tendances contradictoires.
Avec un titre qui fait peur, ce nouvel épisode médiatique nous rappelle combien toute information sur le climat doit faire l’objet d’une contre-enquête. C’est le dernier chapitre en date du roman fleuve de la fin du monde.
Bonnes bien que toutes petites. Elles ne vont pas changer la Terre. Mais les grandes choses sont aussi faites d’une multitude de petites. De petites choses bonnes pour un endroit, d’autres pour un autre endroit. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Suite à mon précédent billet j’attendais des données de différentes sources. Résultat: le record de T° du 23 février 1903 n’est pas annoncé battu. Cependant les relevés indiqués par différents sites sont contradictoires. Les différences sont importantes. Je ne les explique pas.
La RTS (Révise Ta Science!) a bien publié un correctif: « Le record de température mesuré en Antarctique ne serait pas homologable. » On remarque l’usage du conditionnel. Mais en chapeau sous la photo, c’est l’indicatif: « La mesure n’est cependant pas homologable car pas conforme aux standards en la matière, estiment des spécialistes. »
Je republie ici la réponse qui m’a été faite par la RTS, pour en commenter les termes et arguments. J’ai en effet écrit à la télé suisse romande pour signaler la fake news du record de chaleur. Je demandais qu’une correction puisse être apportée suite à l’article incriminé. Je publie ci-dessous la réponse in extenso (dont je souligne deux passages). Je reprends ensuite quelques points que je commente.
Dimanche soir, au TJ de la télé suisse romande, Darius Rochebin recevait l’activiste écolo Julien Perrot. Lequel a sorti une nouvelle version d’un standard passéiste en diable.
C’est incompréhensible: le record annoncé il y a trois jours est simplement introuvable dans les données. Sur l’île Seymour la sation météo de Marambio n’a pas enregistré cette mesure.
Les médias sont partout. Il filment pendant des heures, prennent soin à chaque fois de maximiser les événements en hystérisant le langage. En un carré d’écran, en une minute, on a le pire de toute une région.
Brûlée, la forêt grouille déjà de vie. Elle reverdit quelques semaines après les terribles incendies. Les photos des internautes témoignent de cette puissante résilience. Autre bonne nouvelle: depuis quelques jours la pluie tombe à nouveau en abondance sur le sud-est du pays.
Hier nous avons connu un record de température maximale. Aucun 3 février n’avait été aussi chaud depuis plus de 100 ans. J’en parle parce que c’est la mode des records. Ceux-ci favorisent une proto-pensée instantanée.
J’élargis aujourd’hui ma recherche. Je me suis précédemment focalisé sur le marégraphe de Brest. L’ancienneté de ses données, ses avantages et sa localisation en font un bon exemple.
Le quotidien revient sur les incendies. Dans un article paru le 15 Christian Jacot-Descombes rend compte de deux mois d’observation sur le terrain: quelle était la communication autour des feux?
Dans l’édition papier de la Tribune de Genève de ce jour, la page 15 se trouve à l’intérieur du deuxième cahier. Et la bonne nouvelle, tout en bas à droite. En ligne, une fois sur le site TdG il faut chercher la page Monde, puis un article général sur la nourriture larguée pour les animaux, et dessous, un petit lien bleu: « Australie: le méga-feu est sous contrôle ».