Deux siècles ont suffi pour chambouler l’emprise urbaine sur les sols. En comparant la carte de Draguignan au XIXe siècle et une image aérienne récente, on comprend que les crues ne peuvent être que de plus en plus dévastatrices et coûteuses.
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Deux siècles ont suffi pour chambouler l’emprise urbaine sur les sols. En comparant la carte de Draguignan au XIXe siècle et une image aérienne récente, on comprend que les crues ne peuvent être que de plus en plus dévastatrices et coûteuses.
Ils savaient qu’un gros ruisseau de montagne peut se transformer en une déferlante dévastatrice. Alors, comme sur l’image 1 (source VTT à 2), ils construisaient de manière adéquate.
Je termine cette série impromptue avec trois catastrophes qui ont marqué l’Histoire de la Provence. C’est un peu long mais nécessaire. Les inondations font régulièrement la une. Nous verrons que le réchauffement n’est pas déterminant.
Avant de livrer la date je souhaite signaler cette étrange et belle lumière qui a baigné Genève ce matin. Sous un stratus peu dense on devinait une couleur beige-rose, presque sombre comme lors d’une éclipse de soleil cinq minutes avant la phase totale, et très diffuse. Elle teintait l’atmosphère autrement que d’habitude. C’était une grosse couche de sable du Sahara au-dessus du Léman. Les voitures en étaient couvertes.
Alors que depuis Noël l’Europe grelotte et que des records de froid sont battus en plusieurs régions, la presse a encore pris prétexte de la tempête Bella (et des autres) pour incriminer le réchauffement climatique. À tort, une fois encore.
C’est une bonne nouvelle et un exemple de résilience. Ravagée par l’ouragan Irma en 2017, l’île de Saint-Martin semblait agonisante. Avec 95% des habitations détruites ou endommagées et une perte importante de la biodiversité marine, les plus sombres pronostics étaient avancés.
Du moins en-dessous de 3’000 à 4’000 mètres. La Tribune de Genève fait état d’une étude universitaire suisse: « … les Alpes étaient probablement libres de glace, jusqu’à une altitude de 3000 à 4000 mètres, avec des glaciers nettement plus petits qu’actuellement. »
Le magazine Temps Présent diffusé sur la télé romande le mois dernier (ci-dessous vidéo 1) est sans appel: l’énergie éolienne est inutile en Suisse, parce qu’inefficace. Pire: les promoteurs ont surévalué les possibilités de vent, faisant miroiter des rendements illusoires.
Le 16 juin dernier Jean-Dominique Michel (JDM) publiait un texte écrit par un jeune homme de 27 ans. Le titre, Coronacolère, donnait un aperçu du contenu. Je n’ai pas été déçu. Je commente aujourd’hui des extraits ce texte et de sa présentation.
Le XXIe siècle sera austère ou ne sera pas. Les écolos nous préparent un grand retrait: moins d’avion, moins de voiture, moins de liberté, entre autres. Ils sont déjà prêts à passer dans l’illégalité pour contraindre la société à suivre leur agenda.
Ce peuple est sans mémoire. Sourd à ses anciens, il n’a plus comme repère que l’émotion instantanée et le bric-à-brac réchauffé qui compose son indignation et sa compassion. Pourtant la montagne bouge et les torrents emportent des maisons. On le sait depuis la nuit des temps.
N’importe quelle petite rivière de montagne peut monter de 8 mètres en quelques heures. La phase de réchauffement n’y est pour rien. Elle n’influence pas ni n’aggrave les épisodes méditerranéens.
Des disparus, des morts. Des routes qui semblent s’évaporer. Des villages de soleil soudain à l’agonie. Des murs d’eau durs comme de la pierre, rapides comme un train. Terribles images. Que peut-on faire pour préserver la sécurité des personnes et des biens?
L’année 1947 est connue comme la plus chaude du XXe siècle. On sait moins qu’elle figure dans une série, soit un ensemble de plusieurs années chaudes et sèches. C’est l’apogée d’une forte poussée chaude commencée dans les années 1920.
Sans nouveau record en Suisse romande mais avec un air de déjà vu, septembre a commencé comme en 1911, année d’une canicule impitoyable: chaudement. La presse nous le rappelle.
La mesure du réchauffement pose problème. Par exemple, le centre de Paris est surchauffé d’environ 5 degrés à cause de son îlot de chaleur. Les villes deviennent des iles chaudes. Très chaudes. La nuit en été on peut y relever une différence de plusieurs degrés, jusqu’à 10° exceptionnellement, avec les campagnes environnantes. Quelle incidence sur les moyennes globales?
Passé en catégorie 4, l’ouragan Laura atterrit en Louisiane. La presse ressort ses annonces alarmistes par réflexe conditionné. D’abord on l’annonçait possiblement joint à la tempête tropicale Marco. Maintenant on le dit plus puissant que Katrina, qui pourtant était de catégorie 5. Que croire?
Réchauffement aidant, la canicule est devenue un marronnier (un objet rédactionnel obsessionnel et répétitif) pour les médias. Chaque été on remet le couvert dans l’espoir d’anticiper sur de nouveaux épisodes extrêmes. La peur, ça se cultive.
Alors qu’une pluie bienvenue a cassé la période de sécheresse, nous apportant une météo plus proche d’octobre que d’août, une certaine presse fait état des journées chaudes comme d’une preuve de l’aggravation du réchauffement.
Les journées de fin juillet marquent l’extrême extension du chaud, alors pourtant que l’ensoleillement journalier recule depuis le solstice et que le soleil est moins haut dans le ciel. C’est l’inertie de la terre.