Les petits mots ne font pas les grandes campagnes. Mais sans eux il y aurait des jours d’insupportable attente: «Où en sont-ils? Qu’ont-ils dit? Qu a flingué l’autre?» Car autant que le programme, les personnalités des candidats conditionnent le choix des électeurs. Au jeu de qui a flingué l’autre Hollande est gagnant.
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Hollande l’iceberg
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Fanfrelande, champion de la lutte contre la corruption?
On a beaucoup parlé du salon de Madame Bettencourt. Nicolas Sarkozy est supposé avoir trempé dans la mare aux canards. Cela a été répété et martelé, pas besoin d’y revenir. Par contre, il ne semble pas que l’on ait fait autant de remue-ménage pour la corruption d’élus socialistes.
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O Toulouse
Edwy Plenel dit n’importe quoi. A sa décharge, il n’est pas le seul. Candidats, journalistes, internautes s’appropriaient hier les morts de l’école juive de Toulouse. Le spectacle laisse songeur. Que les autorités politiques en place soient présentes est normal et protocolaire. Le rang de la personne qui se déplace fait mesurer la gravité ressentie de l’événement. Ici c’est le Président lui-même, représentant du pays entier. C’est sa fonction. Présence légitime donc.
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François Hollande ne fait pas bander
Fanfrelande aime à se faire voir comme un homme de culture. Mitterrand le faisait aussi. Fanfrelande veut tout faire pareil que Mitterrand. Alors il parle littérature au Salon du livre et prend comme héros un personnage célèbre de la mythologie grecque auquel il s’identifie: Sisyphe. Un héros à propos duquel un penseur moderne, Albert Camus, a écrit «Le mythe de Sisyphe».
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François Hollande se couche au coup de sifflet
Il n’y a pas de hasard. Si Fanfrelande a été enfariné il y a quelques temps c’est que lui-même est un spécialiste du pétrin. Il malaxe, boulange et enfarine joyeusement la France et les français-es.
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Le silence assourdissant de Fanfreluche Trierweiler
Paris Match est un journal qui fait feu de tout bois. C’est son truc. Il y a une clientèle pour. Moi-même il m’arrive de le feuilleter en salle d’attente pour voir le bateau qui coule ou la robe blanche de Pippa (non, seulement la robe; d’ailleurs elle était de face...).
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François Bayrou, le solaire
On ne le sait pas assez, répétons-le. Si François Bayrou est présent au second tour il gagne dans tous les cas de figure: contre Sarkozy, contre Hollande, contre Le Pen, etc. On comprend bien que les frères jumeaux SarkHoll n’ont pas intérêt à l’ébruiter. D’où leur scénario d’attaques mutuelles comme s’ils y étaient déjà, au second tour. L’omerta règne. Un contrat de silence est lancé contre Bayrou. Mais il est encore possible de casser ce scénario fabriqué de toutes pièces par les appareils des partis et par la presse qui leur est soumise. D’autant que l’équipe de Bayrou n’a pas encore sonné la charge. Et ils font bien: ils laissent les frères SarkHoll s’user d’abord.
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Présidentielle française: Bayrou, l’autorité naturelle
Suite à mes réflexions sur l’autorité je me suis demandé qui, parmi les candidat-e-s à l’élection présidentielle, dispose d’une autorité naturelle? Chacun a ses qualités, mais sur le plan de l’autorité naturelle, c’est le déficit. Qui a-t-on spontanément envie de respecter?
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Démocratie suisse: un modèle pour la France?
Si un jour la France prenait exemple sur la Suisse, ce serait dans très longtemps. La distance qui sépare les mentalités et les coutumes intellectuelles est grande. Néanmoins la question n’est pas sans intérêt ni fondement. Je la pose à la suite du psychodrame politico-civilisationnel qui agite l’Hexagone, bataille dont l’enjeu est la domination intellectuelle du pays à gauche comme à droite. La gauche ne s’y est pas trompée, qui réagit si fort. Signe que le message fait mouche.
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François Hollande en voie de «ségolénisation»?
L’étrange accord socialiste-écologiste pourrait avoir créé une brèche profonde dans la crédibilité tant du candidat socialiste que des Verts français. Un tel cafouillage est invraisemblable. Sans compter que cet accord consacre une grande braderie plus qu’un réel accord de gouvernement. On est très loin du programme commun de 1981.
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Primaires socialistes: Ségolène avait raison
Le coup de pub du parti Socialiste français est réussi. On parle d’eux depuis une semaine et les primaires font la une. Bien joué. Ils ont placé deux références: une de procédure, celle des primaires. L’autre quantitative. C’est au chiffre d’hier que seront jaugée, pour longtemps, les prochaines primaires de gauche ou de droite.
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Stéphane Guillon: rebelle sans risque
J’aime bien Stéphane Guillon. J’apprécie son écriture, son côté fouteur de merde, et j’aime aussi quand il parle de lui autrement, dans sa vérité personnelle. Je ne dis pas que tout de lui m’amuse, mais quand-même pas mal.
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Ségolène Royal: Grincheuse fait des vagues
Grincheuse est de retour. Il y a 10 jours au journées de La Rochelle, elle était toute miellitude avec Martine Aubry et François Hollande. Les mamours fusaient devant les photographes et rien ne faisait voir en ces trois là des adversaires visant la plus haute fonction du pays.
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Sondage: Sarkozy gagnera-t-il en 2012?
Un nouveau sondage effectué le 11 juillet par l’institut CSA montre une remontée du candidat Nicolas Sarkozy au premier tout de l’élection présidentielle. Une remontée sensible puisqu’il fait jeu égal avec François Hollande à 26% des intentions de vote. Dans le même temps un sondage réalisé pour le Nouvel Obs affirme que 58% des français souhaitent qu’il ne se représente pas. Le premier sondage est plus intéressant en ce sens que la question posée est plus directe, plus «devant l'urne»: «Pour qui voteriez-vous si le premier tour était dimanche prochain?»
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François Hollande, le retour du perdant
L’habit fait-il le moine? Non, dit le proverbe. Mais il fait vendre le produit. François Hollande et ses conseillers en communication l’ont bien compris: le soldat François était perdu dans son look rondouillard et poupin (image 1), ses expression qui transpiraient les atermoiements et les non-décisions pendant qu’il était premier secrétaire du PS, et ses regards coquins.