Un procès pouvait devenir une opportunité de diffusion des thèses nationalistes du tueur d’Oslo. Beaucoup le craignaient. Si Breivik avait été déclaré d’emblée irresponsable il aurait été interné sans procès. On n’en aurait plus parlé. Après un premier rapport d’experts qui recommandait cette solution en le déclarant sujet à des troubles psychiques délirants, un deuxième rapport concluait à l’absence de ces troubles et validait la mise en procès.
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Anders Breivik, le tueur d'Oslo: une thèse indéfendable
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Breivik et les salafistes: chacun sa guerre
La différence entre un terroriste et un soldat est que le premier se légitime de lui-même alors que le soldat est légitimé par une hiérarchie, une armée et un pays. Un terroriste, un tueur politique, est une sorte de soldat auto-produit qui ne dispose pas d’une validation par un Etat.
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Breivik évitera-t-il la prison?
L’auteur de la tuerie d’Oslo est en prison préventive depuis quatre mois. Pendant cette période il a été vu par deux psychiatres. Ceux-ci viennent de rendre leurs conclusions: ils évaluent qu’Anders Breivik était irresponsable de ses actes au moment des faits. Selon eux il souffre de psychose. Son état mental étant altéré il ne peut être considéré comme responsable de ses actes.
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Y a-t-il un risque fasciste en Europe?
Dans les années 1970 les attentats était perpétrés principalement par l’extrême-gauche italienne et allemande. Puis ce fut majoritairement le fait des palestiniens, suivis de l’extrémisme islamiste. Il y a eu aussi quelques agressions antisémites: des attaques contre des synagogues et des profanations de cimetières.
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Attentat d’Oslo: une guerre inversée
La froideur et la méthode du terroriste norvégien sont impressionnantes. Le signal qu’il donne est d’une dangerosité particulière. D’abord par le nombre de morts. Actuellement, pour faire parler de soi par le terrorisme, il faut ou viser une personnalité d’envergure mondiale, ou tuer en nombre. Un attentat qui ne tuerait qu’une seule personne n’aurait pas le même impact.
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Israël-Palestine: 1993-2008, de l’espoir à la guerre
En 93-94, les accords israélo-palestiniens sur la paix et l’autonomie de Gaza et de la Cisjordanie, avec la mise en place de l’autorité palestinienne, avaient suscité un grand espoir. M6 diffusait hier soir - tard hélas - un film retraçant 60 ans de violence entre les deux communautés. Violences commencées depuis le début du 20e siècle (ici: chronologie depuis 1917).