Le président aborde son discours avec solennité. Il dit que la honte doit changer de camp. Il dit même que c’est une honte nationale. Puis il égrène quelques prénoms: Sophie, Anna, Emilie, Fatima, mortes comme 120 autres.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le président aborde son discours avec solennité. Il dit que la honte doit changer de camp. Il dit même que c’est une honte nationale. Puis il égrène quelques prénoms: Sophie, Anna, Emilie, Fatima, mortes comme 120 autres.
La scène a dû être poignante: voir disparaître un être aimé c’est comme changer d’avion. On sait ce que l’on quitte, on ne sait pas ce que l’on va trouver. Dans certains cas la minute de silence permet regarder les panneaux et d’écouter la musique: «Départ vol 612 à destination de ..., porte 27». A destination de où, au fait?
Je ne vous attendais pas là. Récemment encore, dans «Panique dans l’oreillette», vous faisiez belle figure. Nous apprenions votre enfance de battante, de garçon manqué il me semble. Que de délicieux secrets vous et vos proches avez partagé avec le public à cette occasion.
A la fin du repas mes amis posent sur la table une boîte verticale, écrite en noir sur fond doré. Ils en sortent de petits cylindres emballés dans les mêmes couleurs. Ce sont les chocolats de fin de repas. A ouvrir en tournant l’emballage papillote aux deux bouts, ou en tirant dessus.
J'ai décidé de mettre en pratique ce proverbe d'origine probablement taoiste, en clin d'oeil humoristique à Azrael. Donc, dans ce billet je ne parle pas et laisse un cadre vide de mots.
L'hiver s’annonçait. Quelques feuilles pendaient aux branches, cassantes et couvertes d’un gant de glace. Le vent du nord avait déboulé dans l’après-midi. Le ciel se courbait, lourd de ce gris continu et bas.