Trois infos diverses : Macron, coraux, ours blanc.
Quelques nouvelles intéressantes du monde, avec des surprises et de la matière à réflexion. Politique, nature, faune, voici les trois infos que je propose aujourd’hui.
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Trois infos diverses : Macron, coraux, ours blanc.
Quelques nouvelles intéressantes du monde, avec des surprises et de la matière à réflexion. Politique, nature, faune, voici les trois infos que je propose aujourd’hui.
Changer tout.
Lors des récentes élections cantonales à Genève certains partis reprenaient directement ou indirectement le thème du changement. À gauche surtout, comme en témoignent l’affiche ci-après (clic pour agrandir).
Sondages en France : la Marine toutes voiles dehors.
Deux sondages (Ifop et Elabe) viennent de tomber en France, est les deux disent la même chose: Marine Le Pen gagnerait la présidentielle par 55 % des voix conte 45 % à Emmanuel Macron. Ceci au cas où l’élection aurait lieu aujourd’hui.
Mais qu’ils votent donc pour le Rassemblement national !
Titre provocateur pour illustrer quelques remarques sur la vie politique en Hexagone. Douce France, qui cultive avec régularité les haines intestines et les confrontations partisanes irréductibles. Les français sont facilement excités par la radicalité.
Samedi soir de pluie, une pluie fraîche portée par un vent de nord-ouest. Un moment propice à une méditation plus personnelle. Retour sur des croyances qui m’ont animé et qu’aujourd’hui je ne soutiens plus.
Pas changé d’habits, ni de femme, ni de politique: c’est lui-même qui change. Et souvent, et rapidement. C’est presque comme un essayage dans un magasin de mode. Emmanuel Macron est très soucieux de son image.
C’est un de ses soutiens qui l’a surnommée ainsi en référence à une marque de laitages très populaire créée en 1969. Le slogan était: « Décidément Mamie Nova, il n’y a que toi qui me fais ça ! »
Un vote qui pue. Lu cela sur une pancarte qui appelle à voter pour l’Emmanuel: « Mieux vaut un vote qui pue qu’un vote qui tue ». Qui pue de la tête, des pieds, du cœur? MLP est décidément l’objet de tous les délires.
Le second tour prend des allures de pugilat à l’américaine. Il semble que tous les excès soient permis. Le langage semble servir surtout à disqualifier l’adversaire. Sur ce point Marine Le Pen est la cible idéale.
Emmanuel Macron prend les gens pour des imbéciles. Il manipule avec un naturel inquiétant. Il est par exemple revenu sur sa sortie en janvier dernier: « Je veux emmerder les non-vaccinés »
Les résultats d’hier soir sont presque conformes aux sondages. Presque car Valérie Pécresse et Éric Zemmour sont plutôt sonnés.
Dès dimanche soir le brouhaha reprendra. Les verts devraient s’écharper si la chute de papy Jadot se confirme. Selon le dernier sondage BVA d’hier il ne dispose plus que 4 % d’intentions de vote.
Cela sent l’écurie. La ligne d’arrivée est en vue. Il faut marquer les derniers mètres de sa griffe, de son odeur. Les gens votent aussi sur une odeur – enfin, sur une impression. Voici les miennes.
Christiane Taubira tire sa révérence. Trois petits tours pour pas grand chose. L’icône socialiste mord la poussière après avoir gagné sans vrai programme la « primaire citoyenne » – euh, la primaire de gauche hors des partis habituels.
La surenchère verbale a bien commencé. C’est à qui fera le buzz retentissant pour attirer l’attention sur soi. Avec son « emmerder les non-vaccinés » Macron tient le pompon.
C’est intéressant d’entendre crier au loup quand Éric Zemmour parle de Pétain, alors que le maréchal a été mis au pouvoir grâce aux députés de gauche de l’époque. N’oublions pas les amitiés politiques de Mitterrand avec l’extrême-droite, la vraie, en particulier avec René Bousquet, organisateur de rafles des juifs.
Qu’aurais-je fait à sa place? Mon envie, comme ça, serait de mettre un pain en pleine figure de celui qui m’a giflé. Mais ça ne se fait pas, surtout pour un président. D’ailleurs la sécurité ne m’en aurait pas laissé le temps.
Fallait-il avouer dès le début que la France manquait de masques? Je le pense. Tant pis pour les reproches qui s’en seraient suivis, car l’impréparation, la mauvaise gestion, la surdité ministérielle aux alertes, pourraient désormais faire plus de mal au gouvernement qu’un aveu précoce ne l’aurait fait il y a trois mois.
Être président de la France n’est pas de tout repos, quand cela ne tourne pas au calvaire. Ce n’est pas tant la grève générale du 5 décembre. Elle fait partie du bordel chronique des français. Ceux-ci votent à chaque fois pour le changement, puis ils font tout pour bloquer ledit changement. C’est leur tango.
Le président français a senti « dans sa chair » ce que vivent les manifestants des Gilets jaunes qui peuplent les ronds-points comme des jonquilles chaque samedi. C’est beau, un président pris d’un élan de compassion mystique.