On devrait imprimer des dictionnaires partiels. Ce serait moins cher. Dans chaque édition ne figureraient que quelques mots et expressions courantes sans connotation politique, telles que: «Quelle heure est-il?» ou encore: «Avez-vous du pain et du beurre?» Ces expressions anodines seraient complétées pas les mots préférés des mouvements politiques. Des mots qu’on retrouve dans leurs discours, au café autour d’un verre, dans leurs écrits, et surtout quand ils s’adressent à une tribu adverse.
stigmatisation
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L’appartenance politique des mots(1): pain, beurre, nauséabond
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Tous discriminés, tous exclus?
Il y a une semaine c’était au tour des Vegan de défiler dans les rues de Genève pour dénoncer la discrimination dont ils seraient l’objet. La posture victimaire semble encore une fois être le dénominateur commun à tous les mouvements revendicatifs. A croire que nous ne sommes plus qu’une société de victimes qui ne savent que se plaindre, trouver des fautifs et chercher la protection de l’Etat-parent.
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Homophobie, indifférence ou déminage?
Le débat périphérique sur l’homoparentalité tourne autour de la question suivante: discuter de ce projet de société est-il ou non une marque de rejet à l'égard des personnes homosexuelles? Est-ce une forme de discrimination ou de racisme, comme on l’entend régulièrement reprocher?
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Sexisme - 1
Contribution au débat sur le sexisme. Premier volet aujourd’hui: les formes sociales de la misandrie. La misandrie est la forme la moins racontée du sexisme, ou la plus cachée. Je me concentrerai donc sur lui, l’autre versant du sexisme - la misogynie - étant largement documenté et raconté. Le texte qui suit est diffusé sur le net depuis plusieurs années par différents auteurs de blogs.
Je précise que pour qu’il y ait sexisme il faut une volonté d‘englober tous un genre dans un discours, des actes, des attitudes ou des dispositions sociales, légales et juridiques visant à le dénigrer, le stigmatiser ou atteindre à ses droits et à son intégrité. -
La tentation de radicalisation
La véhémence serait-elle devenue un programme politique? A lire ou entendre certains débats sociaux ou politiques, cette question n’est pas décalée. Je comprends bien que nous sommes faits d’émotions, de coups de coeurs ou de gueule, de rages, entre autres. Mais est-ce bien raisonnable d’en faire le soubassement d’une pensée?