Un correspondant m’a envoyé cette analyse du livre de Marcela Iacub sur sa relation avec Dominique Strauss Kahn après le Sofitel. L’article propose un angle de vue différent de ce qui s’est dit et je le reproduis ici avec l’accord de son auteur. Il répond d’abord à ce que j’en avais écrit en trois billets: ici, ici et ici. Bien que j’ai souvent apprécié l’anticonformisme de Marcela Iacub, je prenais mes distances d’avec ce nouvel écrit dont l’intention me semblait sinon douteuse, au moins paradoxale. Je laisse la plume à ce correspondant.
marcela iacub
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Une analyse du livre de Marcela Iacub sur DSK
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Paradoxes de la saga DSK
Un ami soulève hors blog un paradoxe à propos de Dominique Strauss Kahn. Ce n’est pas le moindre des paradoxes dans une affaire qui atteint aujourd’hui un sommet de confusion. J’y reviens car cela concerne des choix de société sur lesquels la réflexion ne peut être que progressive, par étapes, allant dans de nombreuses directions.
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Le besogneux, le serrurier et la pipe de la lingère
En relisant le courriel de madame Iacub à DSK je l’imagine en lingère, faisant la lessive dans la buanderie, quand un serririer nu survient. J’ai évoqué la teneur de ce courriel dans mon précédent billet. Elle «regrette profondément» et demande pardon à Dominique Strauss Kahn. Sa motivation était «d’essayer de comprendre ce phénomène étrange que tu es.» Une lingère a parfaitement le droit de comprendre. Ce n'est pas réservé à Michel Onfray ou à Flaubert.
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Marcela Iacub: la chute de l’ange
Quelques jours après l’annonce de la publication de son livre sur Dominique Strauss Kahn, «Belle et Bête», Marcela Iacub reçoit le choc en retour. Le livre paraîtra mais elle est condamnée. Elle a fait de DSK un dieu-Cochon, grand-prêtre de la jouissance sexuelle communiste. Elle exprime si crûment ce que le public pense, qu’on peut se demander si elle ne travaille pas secrètement à la rédemption de cet homme à terre, en transformant le bourreau des coeurs et des fesses en victime d’une vindicte populaire acharnée. Un courriel dévoilé par «Elle» montre la belle Marcela sous un jour inattendu: la voici impératrice de la trahison. Le coup est très dur.
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Le bal des cochons
Marcela Iacub est une femme d’une grande intelligence. Féministe, elle ne se situe sur aucune ligne préfabriquée. Les mamys de la Feminista comme Clémentine Autain et autres filles plan-plan ne s’y trompent pas, qui culbutent le nouveau livre de madame Iacub dans le lit de l’indignation de circonstance. Retour annoncé au puritanisme.
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Sexisme - 1
Contribution au débat sur le sexisme. Premier volet aujourd’hui: les formes sociales de la misandrie. La misandrie est la forme la moins racontée du sexisme, ou la plus cachée. Je me concentrerai donc sur lui, l’autre versant du sexisme - la misogynie - étant largement documenté et raconté. Le texte qui suit est diffusé sur le net depuis plusieurs années par différents auteurs de blogs.
Je précise que pour qu’il y ait sexisme il faut une volonté d‘englober tous un genre dans un discours, des actes, des attitudes ou des dispositions sociales, légales et juridiques visant à le dénigrer, le stigmatiser ou atteindre à ses droits et à son intégrité.