Vingt mille mètres carrés d’un champ moissonné ont brûlé à Meyrin près de Genève ce dernier lundi. Sécheresse, feu, les ingrédients étaient réunis pour enfumer l’air genevois.
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Vingt mille mètres carrés d’un champ moissonné ont brûlé à Meyrin près de Genève ce dernier lundi. Sécheresse, feu, les ingrédients étaient réunis pour enfumer l’air genevois.
J’ai trouvé une image qui illustre en tranches de tarte les causes connues des départs de feux en France. On estime que moins de 10% des feux sont d’origine naturelle. Et donc plus de 90% sont dûs à des causes humaines.
Près de 1’000 hectares ont brûlé en deux jours dans le département du Gard. Le service du feu a su intervenir avec une grande efficacité puisque le feu est fixé après 48 heures.
Les pluies d’orages, mêmes longues et traînantes, ne désoifferont pas les sols. Une sécheresse se construit dès le début du printemps, quand les végétaux sont encore peu développés, et parfois même en hiver. Sans eau à cette période les graines ne se constituent pas de manière optimale.
Quelques compléments pour illustrer ce qu’il se passe. Six ans de sécheresse consécutive, perte de trois récoltes consécutives, c’est déjà arrivé. L’Espagne vit à l’heure saharienne depuis plusieurs siècles.
Très alarmée, une jeune activiste affirme lors d’un débat: « 40°! Vous vous rendez compte? On ne peut plus vivre, ils vont mourir! Nos enfants vont mourir! » L’actuelle vague de chaleur, qui n’est techniquement pas encore une canicule à Genève, relance l’alarmisme.
Il nous fait suer, le ciel. Cette masse d’air chaud du Sahara, avec du sable visible dans les rayons du soleil, c’est pas un peu fort pour la période? Historiquement oui, météorologiquement non.
La croisade pour « sauver le climat » est un bien étrange objet. La pression émotionnelle sur l’urgence annoncée réduit l’espace de l’analyse. Pourtant il y a de quoi être étonné.
Suite à mon précédent billet sur la campagne d’Extinction Rébellion (XR), je précise ici un point: le risque d’inondation du quartier de la Jonction par l’Arve.
Extension Rébellion (XR), mouvement des activistes du grand flip climatique, fait campagne par affiches à Genève. Et dépeint pour 2040 une ville « cauchemardesque » selon Le Temps. Plusieurs thèmes sont déclinés sur les affiches.
Le parc naturel de Reinhardswald en Allemagne, à l’ouest de Göttingen et au nord de Kassel, inclut la grande forêt du même nom. Une forêt dite fermée, sans présence humaine.
Le gouvernement du Vanuatu a décrété l’urgence climatique sur son territoire en raison du réchauffement du climat et des risques qui en découlent: sécheresse, montée des océans. Le premier ministre Bob Loughman a déclaré: « La Terre est déjà trop chaude et peu sûre. » (Clic sur les images pour agrandir)
Quelques idées simples que m’inspire le passage du chaud au frais dès demain, de 31° à moins de 20° en quelques heures. Nous sommes encore dans la bande de variation saisonnière chaud-froid. Toute l’Europe peut étouffer un jour et grelotter le lendemain.
Le gouvernement du Sri Lanka a lancé en mars 2021 une campagne de suppression des engrais chimiques et des pesticides dans l’agriculture de l’île. Le but: être le premier pays au monde à ne produire plus que du bio.
Drôle de moi de mai. Quand elle souffle la petite brise délicieuse maintient un 24° confortable et l’on se dirait en juin. Mais on se croit en juillet, quand la masse d’air apporte au hasard des vents une humidité épaisse.
Avec 12,9° jeudi le record de froid n’a pas été battu. Mais c’était plus un temps de début avril. Et ensuite un fort coup de bise. Et dès lundi, redoux, Ainsi va la météo.
La nouvelle est importante. Des chercheurs américains ont conçu une super-enzyme capable de dégrader très rapidement les plastics, en particulier le PET.
Ah ça, c’est fort de café. Voilà que ce gaz honni à cause de la fracturation hydraulique, dont la simple prospection est même interdite en France, le voilà qui va sauver l’Europe de sa dépendance à l’ours russe.
Je reviens sur la submersion annoncée d’îles et d’atolls à cause du réchauffement. Les océans monteraient de manière dramatique et l’on devrait créer un statut de « déplacé climatique ».
À Genève ce début avril est le plus froid depuis 103 ans, je parle des températures maximales. Cela devrait encore être le cas demain. On ne va pas pour autant transférer la ville dans la Drôme au nom d'un statut de déplacé climatique. Il sera temps d'émigrer en Afrique lors de la prochaine ère glaciaire.