Hors de l’émotion il y a de la place pour réfléchir. L’émotion ne sert que l’immédiat. Elle met en mouvement. Elle n’a pas d’utilité à long terme. Une émotion qui gouverne durablement notre vie est même une forme de maladie.
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Accueil de réfugiés : les gentils et les méchants
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Alors, au fond, l’Homme est-il bon ou corrompu?
La petite phrase de Jean-Jacques Rousseau n’a pas fini de faire cogiter. «L’homme naît bon, c’est la société qui le corrompt». Cette affirmation pose une problématique à de multiples niveaux.
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Le train fou
Imaginez qu’un train fou arrive en gare sans freins. Cinq personnes traversent les voies et vont être écrasées, sauf si vous en poussez une autre sur les rails pour dévier le train. Que feriez-vous? Pousseriez-vous délibérément une personne à la mort pour en sauver cinq autres?
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Naturellement bon, l’humain?
Vaste débat qui agite les esprits depuis des siècles. Naturellement bon signifierait spontanément bienveillant, porté à rendre service et à faire du bien plutôt que du mal. Jean-Jacques Rousseau avait lui-même écrit: «L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt.» Je ne compte pas analyser la pensée du philosophe, mais poser quelques questions autour de ce thème de «l’Homme bon naturellement».
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De l’admiration au rejet: le parcours du bouc émissaire
Plus je lis René Girard et plus je trouve que sa vision colle à notre monde. En très simplifié sa thèse fondamentale est que les groupes humains gèrent leur violence naturelle, inévitable, nécessaire à la survie, par le recours à un objet qui sert d’exutoire: le bouc émissaire.
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Quel besoin Dieu remplit-il, et y a-t-il mieux?
Dans un mémoire de fin d’études sur la pensée symbolique, un étudiant décrit la transition de la pensée religieuse mythologique à la pensée symbolique dans la Grèce des grands philosophes. La pensée religieuse était incarnée dans la mythologie et les dieux qui la peuplaient, racontant l’histoire humaine comme on peut la lire dans diverses cosmogonies: proche de la science-fiction.