Éric Brion est journaliste. Il a dirigé pendant 14 ans une chaine hippique. Comme journaliste il a parfois croisé Sandra Muller, elle aussi journaliste. Dont un soir de 2012 à Cannes.
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Éric Brion est journaliste. Il a dirigé pendant 14 ans une chaine hippique. Comme journaliste il a parfois croisé Sandra Muller, elle aussi journaliste. Dont un soir de 2012 à Cannes.
Quelques jours après l’annonce de la publication de son livre sur Dominique Strauss Kahn, «Belle et Bête», Marcela Iacub reçoit le choc en retour. Le livre paraîtra mais elle est condamnée. Elle a fait de DSK un dieu-Cochon, grand-prêtre de la jouissance sexuelle communiste. Elle exprime si crûment ce que le public pense, qu’on peut se demander si elle ne travaille pas secrètement à la rédemption de cet homme à terre, en transformant le bourreau des coeurs et des fesses en victime d’une vindicte populaire acharnée. Un courriel dévoilé par «Elle» montre la belle Marcela sous un jour inattendu: la voici impératrice de la trahison. Le coup est très dur.
Celui qui gagne plus paie plus. C’est logique et équitable. En temps de crise il faut compenser les recettes en baisse. La chasse aux riches est très pratique. Elle comporte un aspect Robin des Bois qui plaît en général au public. Etre riche est perçu comme immoral. Mais les contribuables qui investissent sont ceux qui en ont les moyens. Taxer fort décourage les investisseurs. Qui n’irait s’installer dans une région où il paie moins de charges (taxes, loyer, etc) tout en gagnant bien sa vie?
Si le terme de martyr est à l’origine réservé aux personnes persécutées à cause de leur religion, il s’est ensuite étendu à toute victime subissant des sévices graves, même sans raison religieuse. Les martyrs sont très importants dans l’économie spirituelle puisque ce sont eux, victimes expiatoires, qui répandent la foi ou la solidarité par l’exemple de leur souffrance.
Je ne sais plus qui disait que la littérature est un excellent outil pour les sociologues. On y trouve les thèmes d’une époque, les stéréotypes, les rêves collectifs, et même l’état des croyances sociales. La phrase de Sartre citée en titre, extraite de «L’idiot de la famille», en est un exemple.
Vaste débat qui agite les esprits depuis des siècles. Naturellement bon signifierait spontanément bienveillant, porté à rendre service et à faire du bien plutôt que du mal. Jean-Jacques Rousseau avait lui-même écrit: «L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt.» Je ne compte pas analyser la pensée du philosophe, mais poser quelques questions autour de ce thème de «l’Homme bon naturellement».
Plus je lis René Girard et plus je trouve que sa vision colle à notre monde. En très simplifié sa thèse fondamentale est que les groupes humains gèrent leur violence naturelle, inévitable, nécessaire à la survie, par le recours à un objet qui sert d’exutoire: le bouc émissaire.
Pourquoi le monde est-il comme il est: pourquoi les êtres vivants se mangent-ils entre eux? Certains animaux en dévorent d’autres pour survivre. Les bactéries parasitent d’autres organismes. Les humains se «mangent» aussi par les guerres ou l’esclavage.
La chute des puissants est un thème récurrent de toute la littérature profane ou religieuse. Les faits qui conduisent à la chute attirent, les détails alimentent l’émotion. Ils exercent une fascination dont il faut s’extraire pour tenter de comprendre ce qui se joue.