Les extrémistes de la France Insoumise poussaient hier soir des cris d’orfraie à l’annonce de la victoire de la charismatique leader des Frères d’Italie.
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Les extrémistes de la France Insoumise poussaient hier soir des cris d’orfraie à l’annonce de la victoire de la charismatique leader des Frères d’Italie.
À peine l’élection était-elle bouclée que des manifestants demandaient la démission de Macron dans plusieurs villes. Absurde, et frisant le déni de démocratie. Quelques incidents ont eu lieu. Le populiste Mélenchon, lui, annonçait (faussement) que l’Emmanuel était le président le plus mal élu de la Ve république.
C’est un de ses soutiens qui l’a surnommée ainsi en référence à une marque de laitages très populaire créée en 1969. Le slogan était: « Décidément Mamie Nova, il n’y a que toi qui me fais ça ! »
Un vote qui pue. Lu cela sur une pancarte qui appelle à voter pour l’Emmanuel: « Mieux vaut un vote qui pue qu’un vote qui tue ». Qui pue de la tête, des pieds, du cœur? MLP est décidément l’objet de tous les délires.
Si la moitié de la France vote pour la droite (dite extrême) c’est à cause des cathos. 40% voteraient « mal ». J’ai lu cette info sur le blog de Jean-Noël Cuénod. Je pense qu’elle mérite un billet.
Le second tour prend des allures de pugilat à l’américaine. Il semble que tous les excès soient permis. Le langage semble servir surtout à disqualifier l’adversaire. Sur ce point Marine Le Pen est la cible idéale.
Emmanuel Macron prend les gens pour des imbéciles. Il manipule avec un naturel inquiétant. Il est par exemple revenu sur sa sortie en janvier dernier: « Je veux emmerder les non-vaccinés »
Les résultats d’hier soir sont presque conformes aux sondages. Presque car Valérie Pécresse et Éric Zemmour sont plutôt sonnés.
Dès dimanche soir le brouhaha reprendra. Les verts devraient s’écharper si la chute de papy Jadot se confirme. Selon le dernier sondage BVA d’hier il ne dispose plus que 4 % d’intentions de vote.
Le meeting de Valérie Pécresse dimanche à Paris montre qu’elle a pris quelques conseils de coaching et de pose de la voix. Elle joue au pitbull puis prend des sourires d’ange. Elle a tendance à faire chuter le ton comme une personne déçue.
Cela sent l’écurie. La ligne d’arrivée est en vue. Il faut marquer les derniers mètres de sa griffe, de son odeur. Les gens votent aussi sur une odeur – enfin, sur une impression. Voici les miennes.
Il a fait fort hier au Trocadéro, le Zemmour. En comparaison Valérie Pécresse c’est Marie-Chantal cherchant les oeufs de Pâques dans son salon. 100’000 personnes annoncées (donc au moins 50’000) remplissaient la célèbre esplanade parisienne.
Christiane Taubira tire sa révérence. Trois petits tours pour pas grand chose. L’icône socialiste mord la poussière après avoir gagné sans vrai programme la « primaire citoyenne » – euh, la primaire de gauche hors des partis habituels.
Elle en grogne de plaisir. Elle a réussi. Elle est la candidate officielle du parti Les Républicains. Exit le versatile et trop prétentieux Xavier Bertrand. Et ronronnant.
Les manières lentes et un peu raides, la carrure carrée, le parler mesuré et très construit, le timbre de voix un peu rentré de celui qui n’a pas toujours eu la partie facile, Michel Barnier n’est pas un personnage moderne. Mais ce n’est pas grave.
Quel cirque! Je suis immanquablement titillé par la présidentielle française. J’aimerais présenter quelques-uns et zunes en cherchant seulement le trait ou la manière qui va servir de fil de campagne. C’est réducteur, délibérément.
Je prends pour acquise la défaite de Donald Trump. Pour la suite à donner aux plaintes pour fraude, les tribunaux statueront. Y a-t-il eu fraude? Disons qu’en l’état des éléments paraissent troublants. Il est donc normal que le Donald tienne sa position jusqu’au bout, au cas où il aurait raison.
Je regardais des reportages dans la rue après l’annonce de la victoire de Joe Biden. Surprise: une manifestante espérait que le nouveau président lutte contre la pauvreté.
Je montrais précédemment que la politique de Donald Trump a été favorable aux minorités ethniques. Eh bien pas seulement. La RTS et France 2 diffusaient hier soir 3 novembre une émission sur l’élection américaine, Le choix américain. Chose remarquable: le ton était posé et réfléchi, bien différent de l’hystérie de certains médias ces derniers jours.
J’écris ce billet à quelques heures des résultats de l’élection. Je sais qu’il n’est pas politiquement correct de trouver du bon au Donald. Mais je m’en fiche. Je suis saturé du bruit du monde et je veux me tenir hors du tourbillon. Trump ne me fait pas peur, et je trie dans le personnage et dans son programme.