Pour que la France reste la France.
Emmanuel Macron est-il devenu souverainiste? Cette phrase lancée lors de s récente conférence de presse le laisse à penser. À moins que ce ne soit de l’opportunisme politique. C’est dans l’air du temps.
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Pour que la France reste la France.
Emmanuel Macron est-il devenu souverainiste? Cette phrase lancée lors de s récente conférence de presse le laisse à penser. À moins que ce ne soit de l’opportunisme politique. C’est dans l’air du temps.
Les manières lentes et un peu raides, la carrure carrée, le parler mesuré et très construit, le timbre de voix un peu rentré de celui qui n’a pas toujours eu la partie facile, Michel Barnier n’est pas un personnage moderne. Mais ce n’est pas grave.
Souveraineté et nationalisme sont deux choses très différentes. La souveraineté commence, pour moi, par l’individu. Précisément par son corps. Rien ne peut lui être imposé sans son consentement. « Mon corps m’appartient ! »
Le déchainement anti-Trump semble céder la place à plus de raison. Le président, qui ne cherche pas à plaire, a une ligne. Il n’est pas si imprévisible qu’on l’affirmait avec angoisse, laissant planer la peur d’une guerre nucléaire. Que se passe-t-il?
L’indépendance attendra. Carles Puigdemont n’a pas engagé la responsabilité de son gouvernement. Il n’a visiblement pas l’aval de l’ensemble de ses troupes pour aller à la confrontation, et s’en remet à son parlement.
Le point commun entre les deux dirigeants est le recentrage. Emmanuel Macron veut un « Ni droite ni gauche » de rejet, sans ligne très claire. Theresa May assume un « Et droite et gauche » de proposition.
Pourvu que Najat Vallaud-Belkacem soit durablement écartée de la politique. Son séduisant sourire cache une idéologue farouche qui a fait de l’école publique un champ de bataille. Comme d’autres.
La peur, la haine et le rejet extrêmement violent contre Marine Le Pen m’apparaissent comme stupéfiants, dans les deux sens du terme. Cet orgasme émotionnel agit comme un opium ou une drogue euphorisante par lesquels toute réflexion nuancée et personnelle est balayée ou annihilée.
« J’en appelle à la classe ouvrière, je suis venu pour ça » annonce JLM. À ce titre il dénonce 565 morts annuels sur le poste de travail en France. Il ne mentionne toutefois pas un détail significatif: les morts sont très majoritairement de sexe masculin.
Quel que soit le résultat qui sortira des urnes ce 25 mai, l’Union sous sa forme actuelle restera la cible de critiques sévères. Cette critique est portée de manière visible par des mouvements souverainistes, vite qualifiés de populistes ou fascistes, mais pas seulement. A l’intérieur de chaque grand parti on trouve, peu audibles certes, des voix qui demandent une autre Europe.
Si la Suisse n’est pas directement concernée, ces élections européennes devraient néanmoins l’intéresser. La votation du 9 février a fragilisé le partenariat de la Suisse avec l’Union Européenne et l’évolution de celle-ci ne saurait nous laisser indifférents.
Le mouvement continue: la ministre responsable de l’immigration du Québec, Diane de Courcy, membre du parti québecois (souverainiste), a déposé cette semaine un projet de loi reformulant les conditions de l’immigration dans la province.