Éric Zemmour s’est raté.
J’aimais bien le Zemmour, quand il était chroniqueur. Son analyse du féminisme était tombé au bon moment pour moi alors qu’une fausse accusation avait renversé ma vie.
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Éric Zemmour s’est raté.
J’aimais bien le Zemmour, quand il était chroniqueur. Son analyse du féminisme était tombé au bon moment pour moi alors qu’une fausse accusation avait renversé ma vie.
Pour que la France reste la France.
Emmanuel Macron est-il devenu souverainiste? Cette phrase lancée lors de s récente conférence de presse le laisse à penser. À moins que ce ne soit de l’opportunisme politique. C’est dans l’air du temps.
Mais qu’ils votent donc pour le Rassemblement national !
Titre provocateur pour illustrer quelques remarques sur la vie politique en Hexagone. Douce France, qui cultive avec régularité les haines intestines et les confrontations partisanes irréductibles. Les français sont facilement excités par la radicalité.
Pas changé d’habits, ni de femme, ni de politique: c’est lui-même qui change. Et souvent, et rapidement. C’est presque comme un essayage dans un magasin de mode. Emmanuel Macron est très soucieux de son image.
À gauche les divorcés se rabibochent, à droite les fiancés se tapent sur la caboche. Drôle de spectacle. C’est la politique. Tous les coups sont permis.
Les résultats d’hier soir sont presque conformes aux sondages. Presque car Valérie Pécresse et Éric Zemmour sont plutôt sonnés.
Cela sent l’écurie. La ligne d’arrivée est en vue. Il faut marquer les derniers mètres de sa griffe, de son odeur. Les gens votent aussi sur une odeur – enfin, sur une impression. Voici les miennes.
Il a fait fort hier au Trocadéro, le Zemmour. En comparaison Valérie Pécresse c’est Marie-Chantal cherchant les oeufs de Pâques dans son salon. 100’000 personnes annoncées (donc au moins 50’000) remplissaient la célèbre esplanade parisienne.
Christiane Taubira tire sa révérence. Trois petits tours pour pas grand chose. L’icône socialiste mord la poussière après avoir gagné sans vrai programme la « primaire citoyenne » – euh, la primaire de gauche hors des partis habituels.
La surenchère verbale a bien commencé. C’est à qui fera le buzz retentissant pour attirer l’attention sur soi. Avec son « emmerder les non-vaccinés » Macron tient le pompon.
On se souvient des grandes manifs contre le mariage pour tous. Des cathos, réacs, des vilains quoi au yeux de la gauche d’alors qui trouvait les imams salafistes plus sexy.
C’est dans l’air du temps en France et ailleurs en Europe, mais il faut un peu chercher. Ce n’est pas Zemmour, pas Ciotti, pas Le Pen. C’est plus ancien. C’était il y a trente-et-un an, à fin mars 1990.
Il sont binaires, ces Gaulois! C’est blanc ou noir. Dans les clivages idéologiques j’ai quelques fois entendu celui-ci: il y a les gens ouverts et les gens fermés. Ouvert, ce serait bien, positif, respirant, alors que fermé serait mal, négatif et étouffant.
Femmes et hommes sont égaux devant la loi. Ok. Mais ils ne sont pas semblables. Et les femmes, comme les hommes, continuent à véhiculer des stéréotypes sexués. Et pourquoi pas?
Quel cirque! Je suis immanquablement titillé par la présidentielle française. J’aimerais présenter quelques-uns et zunes en cherchant seulement le trait ou la manière qui va servir de fil de campagne. C’est réducteur, délibérément.
Je l’ai écoutée en débat face à Éric Zemmour. Quelle classe! Calme, constante, claire, d’une qualité d’expression remarquable, elle donne envie de l’écouter attentivement. Pas de clash avec Zemmour, mais une étonnante convergence de vue sur l’un des débats ultra-sensible en France: l’islamisme et ses soutiens.
En 1807 Napoléon Bonaparte avait entrepris de déterminer si être juif était compatible avec la république. Moyennant des limitations de pratique religieuse et des obligations civiles et militaires nouvelles – ainsi que la prise d’un patronyme d’origine européenne, les ressortissants français de confession juive avaient trouvé en Napoléon un allié et un protecteur.
Démocratie et libéralisme ont pris le pouvoir politique et intellectuel dans la majeure partie des pays du monde, même si les pratiques varient parfois sensiblement. Ainsi la France n’est une démocratie que partielle. Le mode électoral majoritaire à deux tours, le présidentialisme, l’autoritarisme du pouvoir qui ne négocie que rarement et préfère la confrontation au dialogue sont une conception limitée de la démocratie. Très différente de la Suisse: représentation proportionnelle jusqu’aux plus hautes instances de décision, initiative populaire et référendum, importance du débat public.
Dans la première partie je propose le constat que le lien entre un individu et le territoire d’où il vient est un lien naturel. Le fait d’être né dans un pays, d’en posséder une pièce d’identité, d’y avoir de nombreux souvenirs, d’en parler la langue, marquent profondément l’identité. C’est l’identité-racine, soit la reconnaissance de qui nous sommes et des fondements territoriaux, culturels et sociaux qui font de nous un individu qui vient de quelque part.
J’écoutais Edwy Plenel chez Ruquier cette nuit. J’écoutais sa critique des institutions et de l’hyperprésidence, cette hyperprésidence qui a été à une époque plébiscitée par les français afin que le pays sorte de l’enlisement parlementaire de la 4e République. Sur la fin je l’écoutais sur le racisme et sur la notion d’identité qui fonde le racisme.