Les combattants kurdes ont été au charbon contre Daech. Ils y sont encore et gardent des dizaines de milliers de prisonniers djihadistes (ou leur famille) dont le sort n’est pas réglé.
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Les combattants kurdes ont été au charbon contre Daech. Ils y sont encore et gardent des dizaines de milliers de prisonniers djihadistes (ou leur famille) dont le sort n’est pas réglé.
C’est l’idée de Gabriel Martinez-Gros, auteur d’ouvrages sur les empires du passé. Interviewé par Libération il précise son idée et son diagnostic sur l’état du monde occidental.
Manbij? Une petite ville de 75’000 habitants située entre Alep et Kobane, au nord-ouest de la Syrie. 75’000 habitants avant la prise par Daech, qui avait fait fuir des milliers de résidents.
Si Daech représentait réellement les aspirations de tous les musulmans cela se saurait. Les populations du Proche-Orient se seraient levées et le djihad aurait conquis de nouveaux pays. Le califat serait une réalité et l’empire arabo-musulman déjà rétabli.
Cette phrase pourrait sortir du best-seller djihadiste: « Gestion de la barbarie », le livre qui détaille l’horreur en cours d’installation au Proche Orient et ailleurs. Mais non. Elle est bien plus proche de nous. Elle est issue de notre culture européenne du XXe siècle.
Après Barak, Fanfrelande est allé chez Vladimir. C’était hier. Vladimir à qui, rappelez-vous, il devait transmettre le message de Barak la Baraque. Message simple: « Vladi, écioute-môa: ou tiou tires sur Daech seulement, ou tiou dégages! »
Plusieurs déclarations du philosophe français ont créé la polémique. Dans la revue Éléments d’octobre-décembre 2015 il s’en explique et confirme son point de vue. On n’est pas obligé d’être d’accord avec lui sur tout. C’est mon cas.
Le monstre décrit par Mary Shelley, cet être fabriqué de toutes pièces, ressemble un peu à ce que l’on imagine d’un apprenti de Daech. Rempli de bouts de croyances, de théories, aux cultures rapiécées, aux idées disparates tenues ensemble par des coutures de fortunes.
«Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés», écrit La Fontaine dans Les animaux malades de la peste. On peut dire de même lors d’attentats terroristes. La terreur complète les armes. Cela figure dans la sourate 59 verset 2 du coran, verset mentionné dans le communiqué publié par Daech:
Le Liban a arrêté il y a quelques jours un prince saoudien et saisi deux tonnes de pilules euphorisantes. Du Captagon. Un dérivé d’amphétamine qui fait un malheur au Proche-Orient. Paradoxe pour une pilule du bonheur.
On ne peut pas prendre à la légère l’intention d’établir un nouveau califat, structure étatique politico-religieuse, et d’y gagner de larges populations. Le fondamentalisme islamiste montre son dynamisme depuis plusieurs décennies et sa croissance n’est pas le fruit du hasard.
Le président français déclarait il y a deux jours: « Nous devons réduire les emprises terroristes sans préserver Assad. Les deux ont partie liée. En même temps, il nous faut chercher une transition politique en Syrie, c'est une nécessité. ».
J’ai lu l’effarante enquête du New York Times sur la théologie du viol selon l’organisation Etat Islamique. Les combattants invoquent le coran pour justifier la violence sexuelle systématique, répétée, commises sur des femmes capturées lors de leurs raids et considérées comme leurs esclaves.
La terreur instituée, les massacres, le choix large des cibles, font de l’organisation Etat Islamique un objet à part. Un objet dont on se demande quel peut être l’avenir, et si même il a un avenir.