Hôpital de Gaza : le New York Times reconnaît sa faute.
Tous ont plongé, dont cette institution qu’est le NYT. Tous ont relayé immédiatement, sans recul, la fausse information du bombardement par Israël de l’hôpital Al-Ahli.
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Hôpital de Gaza : le New York Times reconnaît sa faute.
Tous ont plongé, dont cette institution qu’est le NYT. Tous ont relayé immédiatement, sans recul, la fausse information du bombardement par Israël de l’hôpital Al-Ahli.
Gaza : l’affaire de l’hôpital bombardé.
On ne peut pas faire confiance à la communication des armées en guerre, lisais-je hier. La communication est un moteur pour formater et soumettre les opinions publiques ou pour déstabiliser l’ennemi.
Une histoire particulière aujourd’hui. Je jouais à la pétanque dimanche, avec des amis, quand soudain un nuage s’est mis devant un de mes yeux. Cela ressemblait aux mouches que l’on peut avoir parfois et qui disparaissent toute seules. Mais ce n’était pas un nuage.
La doctoresse me reçoit avec un peu d’avance. Elle m’invite à prendre place. Elle est souriante. Elle me dit d’emblée: «Les résultats sont bons». Elle montre l’écran de son ordinateur.
Non, ce n’est pas une pub pour un déodorant, bras levés sans auréoles aux aisselles. Ce n’est pas davantage une profession de foi féministe. Bravant tous les discours sur les stéréotypes sexués, la Pink Life a de beaux jours devant elle. L'épidémie rose a déjà touché les Hôpitaux Universitaires de Genève. Heureusement la vie en rose n’est pas morose!
La couleur rose est réaffirmée comme le symbole de la représentation féminine. Depuis début août j’ai mentionné à quelques reprises les places de parking roses, les routes roses et autres Pink Zones, espaces commerciaux, sportifs ou autres réservés aux femmes. Comment l’Hôpital Cantonal de Genève participe-t-il à l’épidémie rose?
Bientôt on fera une loi pour interdire de mourir. Est-ce vraiment la peine de surgir au bout de milliards d’années d’évolution, d’être conscients et fiers de l’être, pour voir nos corps s’en aller comme des feuilles d’automne dans les ruisseaux du monde fini?
SolidaritéS recommande sur son blog le rejet du projet de nouvelle Constitution genevoise. Le reproche principal est qu’il s’agit d’un projet neolibéral. Un point soulevé me paraît être un excellent objet de réflexion. Il pourrait être proposé comme examen de matu en philosophie politique.
Le quotidien Le Matin version papier donne une nouvelle information aujourd'hui. Il reproduit un entretien avec le frère de la victime. Il l’a vu à l'hôpital le jour de son décès. Celui-ci a été retrouvé devant les tentes des Indignés, selon Le Matin. Il avait un oedème cérébral et était dans le coma.
"Réputée pour être étroitement quadrillée par les services de police, la rue tunisienne est en ébullition depuis le 17 décembre, date à laquelle un diplômé chômeur, devenu revendeur de légumes à la sauvette, s’était immolé par le feu en protestation contre le chômage et la cherté de la vie."
Hier le couvre-feu a été imposé dans la capitale, Tunis. Des émeutes ont détruit de nombreux commerces et la police a tiré à balles réelles sur les manifestants, comme depuis le début de la crise. On ne peut savoir le nombre réel de morts et de blessés.
On dirait la Porte des Etoiles. On s’attend à débarquer sur une nouvelle planète avec quelques aliens bigarrés et des ciels mauves sur fond de planète turquoise. Je pourrais traverser la Porte, fouler le sable de Gliese581g. D’ailleurs, dans l’anneau du scanner, il y a par moment le même genre de bruit que dans la Porte des Etoiles.
La France s’est dotée de mesures des plus intéressantes en ce qui concerne les patients. Dans le cadre global d’une réforme de l’hôpital, plusieurs décrets viennent d’être publiés au Journal Officiel. Il portent sur le fait de former le patient à comprendre sa maladie et à mettre en place un programme personnel pour contribuer à sa guérison.
Je poursuis ma réflexion sur ce que peut signifier cette maladie et sur le vécu qu’elle induit pour moi. Ayant par ma profession toujours recherché le sens de la maladie et le langage du corps, j’ai ici une belle opportunité d’exploration. Je suis une fois de plus à moi-même mon propre laboratoire.
Une longue lutte, incertaine, jamais facile, toujours sur un fil. Et puis la fin un jour d’été. Aujourd’hui. Bernard Giraudeau s’est éteint à 63 ans après 10 ans de lutte contre de multiples cancers. Bernard Giraudeau, l’un des meilleurs acteurs français, capable de tout jouer avec une présence et une énergie fascinantes.
Un mois après mon opération j’ai rendez-vous à l’hôpital avec le médecin du service d’oncologie. Je comprends qu’il est spécialisé dans le suivi des traitements de cancer. Comme ailleurs dans ce service d’oncologie (cancérologie) des HUG, je rencontre disponibilité, écoute, explications claires, respect, espace relationnel.
Peut-on vraiment soigner ou éliminer un cancer par les médecines douces? La question circule régulièrement dans les milieux concernés. Un petite littérature existe sur ce sujet.
Taches claires plus que silhouettes précises, on dirait qu’ils glissent, à peine visibles dans la pénombre. Légèrement penchés en avant - le poids de leurs ailes, sans doute. Ils poussent devant eux une sorte de trésor posé sur roulettes, fait de fioles et d’aiguilles pour retricoter les mailles défaites de nos corps.
Ce n’est pas un souvenir d’enfance. D’abord, gamin, je ne mangeais pas de biscottes. C’était un truc de vieux ou de parents les biscottes. En plus ça cassait pour un rien: beurre trop dur à étaler, fente malencontreuse, tremblement des doigts au moment de mettre de la confiture, et hop ça partait en plusieurs morceaux, bien plus qu'il n'y avait de doigts pour les tenir.
Aujourd’hui 27 janvier, retour à l’hôpital. La nouvelle opération a lieu demain. Et samedi c'est la pleine lune. Rien à voir mais j'aime la pleine lune. Une grosse opération. C’est plus grave qu’on l’imaginait. Le dernier résultat des biopsies dont j’ai pris connaissance il y a juste deux semaines montre la présence de cellules tumorales malignes dans le canal pancréatique, au niveau du début de la tête du pancréas. On est donc plus loin que ce qui semblait être une dysplasie.
17 heures, 7e étage, descente au bloc opératoire. Le chirurgien vient lui-même pousser mon lit, faute de personnel suffisant pendant cette période de fête. Le matin déjà l’anesthésiste m’avait fait un topo très simple et clair sur le déroulement de l’opération. C’est ma première fois! Je suis habité d’un mélange d’anxiété et de confiance.
C’est l’histoire d’un mec lourd. Mais alors lourd lourd, quoi. D’ailleurs quand il marchait il disparaissait en quelques pas, tellement lourd qu’il s’enfonçait dans le sol. Puis il remontait en s’accrochant lourdement aux jambes des badauds qui regardaient, et il repartait. Ca posait d'ailleurs problème: les trottoirs devaient être refaits à chacun de ses passages.