Le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, a déclaré vendredi que Vladimir Poutine était coupable de la destruction du MH17 de la Malaysia Airlines. Cette déclaration est d’une extrême gravité, en plus ne n’être étayée sur aucune preuve.
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Les preuves américaines contre la Russie
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Pour une alliance Europe-Russie
«Tout ce sang sur les mains d’Obama»: c’était tentant de prendre le contrepied et de titrer ainsi mon billet. Je l’aurais fait pour réduire la nuisance du discours russophobe et anti-Poutine. Ce discours, relayé aveuglément par nombre de médias et de propagandistes, ne me paraît pas correspondre à la réalité. De plus il est dangereux: il prépare à des suites que je n’ose imaginer. J’ai d’autres espoirs qu’une nouvelle haine est-ouest.
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I don’t believe America
Il y aurait des instructeurs militaires russes dans l’est de l’Ukraine. Il pourrait aussi y avoir Popeye, de la kryptonite, des ADM et quelques T-Rex égarés. Et un raton-laveur, utilisé par l’ennemi pour mettre le désordre dans les rangs de la glorieuse armée de bras cassés de Kiev.
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Main basse sur l’Ukraine (2): ... à la trahison américaine
(Suite du précédent)
Une nouvelle ère de concorde semblait donc s’ouvrir après le 11 septembre (voir article précédent). Elle fut très courte. Peu après le président américain annonce la volonté de son pays de créer en Europe de l’est un système anti-missiles, prétendument pour protéger le continent contre l’Iran. Puis il renforce l’Otan sans raison visible et contre les accords verbaux passés avec Gorbatchev.
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Main basse sur l’Ukraine (1): De l’idylle...
Si je n’étais convaincu de l’intelligence hors du commun de Barak Obama, je dirais que c’est l’homme le plus stupide de la Terre. Plus stupide même que ne le fut Georges W. Bush. Mais s’il n’est pas stupide, alors Barak Obama est machiavélique. Son attitude n’est en aucune manière tournée vers une résolution pacifique de la crise en Ukraine. Tous ses propos depuis quelques jours montrent au contraire qu’il souhaite aggraver la situation et provoquer l’ours russe jusqu’au point de non-retour. Et ce qui aujourd’hui nous épargne encore une nouvelle guerre est la patience de l’administration russe.
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Ukraine: les obstacles à l’accord de Genève et l’attitude américaine
Les résistants de l’est, en particulier ceux de la République autonome autoproclamée de Donetsk, on refusé de reconnaître l’accord de Genève. Deux raisons à cela: d’une part l’accord n’a pas été signé en leur nom. D’autre part les milices d’extrême-droite qui font la loi à Kiev n’ont pas désarmé et la place Maidan ne semble pas être prochainement débarrassée de ses barricades.
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Ukraine: l'accord de Genève entérine la stratégie russe
Etrange collision que la conférence sur l’Ukraine et la diffusion de l’émission Temps Présent sur les révolutionnaires de Kiev. Les seconds ont visiblement pesé lourd sur l’accord annoncé. Cet accord, qui de fait entérine le point de vue de Moscou, marque une relative victoire politique de la Russie et de la stratégie de Vladimir Poutine.
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Après l’Ukraine: le Heartland?
Les tensions se sont à nouveau aggravées dans l’est de l’Ukraine depuis quelques jours. On assiste à la situation en miroir de celle qui a conduit au putsch de Kiev: des milices armées prennent d’assaut et occupent des bâtiments officiels. A Kiev ce sont elles qui ont occupé la Mairie et qui ont fait une haie d’honneur aux députés ralliés.
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Calme plat en Crimée
C’est la déflation de l’information sur la Crimée. En une semaine tout se calme. Que s’est-il passé? Que sont devenues les vitupérations et l’agitation, et l’accablement de la Russie par les médias occidentaux? Pfuittt! Presque plus rien.
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- Môssieu, pas bon tomber malade Ukraine!
L’Accord de Partenariat Transatlantique (APT, ou TIPP en anglais) pourrait rendre illégal tout moratoire sur les OGM. Les pays membres qui refuseraient d’importer des OGM pourraient être soumis à un tribunal spécial, avec des sanctions économiques (voire l’exclusion du marché?).
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L’Ukraine, les pyromanes, l'APT, les Tatars, et Tex Avery
Il n’est ni adéquat ni juste de parler de propagande russe et feindre de croire à l’angélisme de Bruxelles et de Washington. Quand un ancien candidat à la présidence étasunienne, John McCain, va soutenir sur place un mouvement contre un pouvoir élu par les urnes, et alors qu’il ne s’agissait encore que d’une réaction causée par le refus de signer le traité avec l’Europe (ce qui ne regardait en rien les américains), quand la direction européenne reconnaît sans délai un pouvoir instauré par la force dans des conditions douteuses, sans aucune légitimité démocratique, ne pas se poser de questions est au minimum étrange.
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Ukraine: la mémoire courte
Barak Obama s’est-il trop précipité à vouloir défendre le nouveau pouvoir ukrainien? Un pouvoir qui n’a en l’état aucune légitimité démocratique, et qui a pris ses décisions - dont la suppression de la langue russe - sous la pression des ultra-nationalistes de la place Maïdan? Ou bien n’avait-il plus d’autre choix pour limiter les dégâts et éviter de perdre l’Ukraine dans un mouvement qui l’avait dépassé?
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Dialogue (fictif) entre Poutine et Obama
- Oui allo? Qui être de l’autre côté appareil?
- Hey Vladi, c’est Barak.
- Salut Barak, que valoir à moi ton appel?
- Je suis of course très fâché pour la Crimée, man. Oh, fuck UE, ils ont rien vu venir. Toi retirer tes boys sinon moi envoyer les Femen.
- Oh, da, da, ah ah ah ah! Tu pas être content de référendum! Moi faire doigt d’honneur à toi. -
Le printemps de Crimée
Jolie expression pour qualifier le résultat du référendum. Etonnant qu’elle passe sur la télévision romande, si russophobe habituellement. Mais cela n’a pas duré. Le premier sondage à la sortie des urnes annonce 93% de oui au rattachement à la Fédération de Russie, ce qui fait dire à la présentatrice qu’il ne pouvait en être autrement face à la propagande officielle.
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L’Eurasie, avec ou sans l’Ukraine
Un article paru hier dans Rue89 éclaire le bras de fer entre la Russie et les occidentaux. L’Ukraine est bien un enjeu international, tiraillée entre deux projets de communauté politique et économique: l’Union Européenne et l’Eurasie. Petit résumé.
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De la nécessité d’une Russie forte
Les attaques personnelles contre Vladimir Poutine laissent croire qu’il dirige le pays seul, en totale autocratie. Vision simpliste destinée à affaiblir son image dans l’opinion occidentale, dont il est attendu qu’elle soutienne les positions européennes et américaines.
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Poutine du mauvais côté de l’Histoire?
Vladimir Poutine serait du mauvais côté de l’Histoire, selon Obama. Je suis perplexe en entendant le président américain faire cette déclaration au sujet du président de la Fédération de Russie. Je n’arrive pas à croire aveuglément aux propos des dirigeants occidentaux.
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Poutine, Ours patient
Vladimir sait encaisser. Et sait se montrer patient. Après avoir été la cible de commentaires particulièrement agressifs avant et au début des JO - pour mémoire le suisse Massimo Lorenzi qualifiait le spectacle d’ouverture de «propagande soviétique» - Vladimir Poutine est maintenant vilipendé et menacé pour sa politique envers l’Ukraine. Lui ne dit rien et ne bouge pas.
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Boycotter Sotchi? Au nom de quoi?
Après avoir annoncé qu’aucun officiel ne sera présent aux JO de Sotchi, la France, en la personne de son président, va s’aplatir devant le prince régnant saoudien pour quelques milliards de dollars. C’est de la géopolitique, ok. Donc du cynisme sans état d’âme. Nous aurions donc tort de nous priver, nous simples citoyens, du même cynisme, de ce cynisme libérateur que l’on nomme sens critique.
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François Hollande: l’enfermement
Le président socialiste semblait débonnaire sous ses airs affables et ses blagues un peu idiotes. Il semblait même inoffensif, plus bisounours que Rambo. La réalité semble autre. Il est dans un processus d’enfermement troublant.