C’est un délinquant ordinaire: délation, viol de la vie privée et mise en exécution médiatique, le tout sur un fond implicite de morale sexuelle d’avant-guerre. Mais il se dit artiste.
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C’est un délinquant ordinaire: délation, viol de la vie privée et mise en exécution médiatique, le tout sur un fond implicite de morale sexuelle d’avant-guerre. Mais il se dit artiste.
Dans notre société d’images, où chaque événement est immédiatement fixé et envoyé à travers le monde, il y en a peu, si peu sur les incidents de la gare de Cologne. A part quelques photos qui n’en sont pas. C’est intrigant. On croit ce qu’on nous dit. On ne voit rien.
En quelques points rapides je complète mon billet d’hier. Les faits parlent d’eux-mêmes. La colère monte devant autant de mensonges et de manipulations sociales.
Une vidéo a fait son apparition sur le net. Son objet: démontrer le harcèlement de rue qu’une femme peut endurer. Le film est tourné par une équipe comportant Shoshana B. Roberts, actrice inconnue, et une personne marchant devant elle avec une caméra. La caméra enregistre les sollicitations dont la jeune femme est l’objet. Je propose de démonter l'objet. Vous serez surpris du résultat.
Le débat est un ogre. Il s’empare de tout, des morts comme des vivants. Il s’est emparé de Clément Méric le jour même de son coma. Méric, le tendre à la gueule d’ange, qui aurait été assassiné volontairement par un skinhead à Paris au début juin. C’est la story telling officielle, remplie d’émotions et de légitime indignation. De quoi remplir le ventre insatiable de l’ogre.
Un amateur américain, Bard Canning, vient de publier une vidéo bluffante de l’atterrissage de Curiosity sur Mars. On se souvient que la descente du module a été photographiée par une caméra extérieure activée dès la séparation d’avec le bouclier thermique.
La vidéo du départ de DSK de l’hôtel Sofitel est en ligne. Après tout ce qui a été dit, dévoilé et déformé, il n’y avait pas de raison de la garder secrète. Elle a sa petite utilité sur le déroulement des choses et sur la danse des employés de sécurité.
Ça commence, on a à peine trois pommes. De hauteur. On sait pas encore lire. D’ailleurs les yeux ça sert pas à lire. Pas encore, quoi. Ça viendra plus tard. Pour le moment on se tortille devant le camescope sans savoir qu’un jour un père offrirait un montage de nos tortillements les plus niais à notre futur-e la veille du mariage. La honte!
Juin 2010. Défilé de la collection hommes du printemps 2011. John Galliano choisit comme référence initiale le personnage de Charlot dans Le Dictateur, film où Charlot parodie Hitler. La collection est mise en scène et en musique, une musique plutôt pop sur un fond de rythme plutôt martial. Quelques vidéos sont faites. Je lis à plusieurs endroit des commentaires sur ce défilé: il montrerait la nostalgie de Galliano pour Hitler et le nazisme.
En marge de cette affaire démesurée, que sa démesure elle-même rend suspecte, et en marge du révélateur sociétal qu’elle représente, d’autres réflexion viennent. Galliano, les juifs, l’assassinat médiatique: comment clarifier ces thèmes intimement imbriqués dans cette affaire?
Je propose d’explorer deux autres aspects de cette affaire. L’un a été évoqué dans certains commentaires et mérite je crois d’être mis en avant. Je ne suis pas fan des théories de complots. S’il en existe, je ne veux pas m’encombrer l’esprit de choses que je ne peux pas vérifier. Je fais mon chemin selon mes convictions, mes appartenances ne recoupent pas les clivages habituels et c’est ainsi. Mais même si je ne reprends pas à mon compte les théories de complot, certaines affaires ont un drôle de parfum.
Parfois les soldats sont fatigués. Gagner des batailles n’est pas de tout repos. Et il en a gagné, des batailles. Pendant les quinze ans où il a collaboré avec la maison Dior, celle-ci a vu son chiffre d’affaire multiplié par six. John Galliano est un bon soldat. Et comme tout soldat on le retrouve parfois à la cantine. Fatigué. Une peine dans le coeur, à ce qui se dit. Alors il boit. Il boit comme on peut boire parfois: trop. Et quand on boit trop - ou que l’on a mélangé l’alcool avec autre chose - on dit des conneries. Alors il dit des conneries, le soldat Galliano.
Au Canada, une loi permet depuis quelques années d’avoir accès aux informations intéressant le public. Ce qui ailleurs resterait secret sera porté à la connaissance du public . Même des vidéo sur ce qui se passe à l’intérieur d’un commissariat.
Les deux grosses fautes d’arbitrage de dimanche au Mondial ont fait le tour d’internet. Ces fautes sont très visibles sur le ralenti à la télé. Personne n’est infaillible, pas même les arbitres.
Le merlu Berlu veut mettre l’Italie internautique à la botte. Nos confrères du MUR en ont fait leur billet, sonnant heureusement l’alerte.
Cela a commencé il y a environ 3 ans, par un jeune new-yorkais qui s’est filmé dans les rues de la grande pomme, chantant en playback sur une chanson connue. Il n’a rien retouché, a posté sa vidéo sur le net, et c’était parti.
Trouvé sur un blog ami en France, une superbe vidéo. Sur une musique de Loreena McKennitt. Si vous ne connaissez pas, c’est un ravissement.